Un polar de Jeffery Deaver est toujours intéressant à découvrir surtout grâce au film le Désosseur avec Angelina Jolie et Denzel Washington. Sangs Innocents de Jeffery Deaver écrit en 1993 traduit en 2011 est un roman policier que je n'ai pas arrivé à comprendre réellement allant d'un sens comme dans l'autre sans être vraiment logique. Dans ce polar américain il y a beaucoup d'histoires et celle que j'ai trouvé la plus intéressante est celle de la petite Sarah Corde fille de l'inspecteur Bill Corde, Sarah a dix ans avec un problème de dyslexie et d'une imagination sans borne. Ce roman ne m'a pas emballé cela ne veut pas dire qu'il est mauvais pour autant.
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New Lebanon est une petite ville tranquille de l'Illinois qui vit au rythme du campus universitaire. Jusqu'au jour où une étudiante est retrouvée assassinée. L'inspecteur Corde doit mener l'enquête et démasquer celui que la presse surnomme déjà le "tueur à la lune". Tueur en série, meurtre rituel ou simple affaire de moeurs?
On m'avait dit beaucoup de bien de Deaver et j'avais aussi vu le film "Bone collector" tiré de l'un de ses romans, cela aura suffit à aiguiser ma curiosité et mon envie de découvrir un nouvel auteur (enfin nouveau pour moi, parce que le monsieur a déjà beaucoup de titres à son actif). Bon, j'ai eu un peu de mal à me plonger dans l'histoire, le roman est divisé en plusieurs parties et la première était assez lente et peinait à prendre son envol. Ensuite les choses se sont améliorées, le rythme s'est accéléré et tous les éléments d'un bon thriller étaient en places. Enfin, la dernière partie tient plus de la course-poursuite que de l'intrigue. Enfin, il m'arrivait parfois de confondre un peu les personnages (surtout les policiers), peut-être parce qu'ils manquaient de profondeurs ou de caractéristiques propres qui pourraient aider à les différencier. Bref, j'avais de grandes attentes et j'ai ressenti une légère déception à la conclusion de ma lecture. J'aurai néanmoins apprécié l'atmosphère "petite ville" où tout le monde semble avoir quelque chose à cacher.
Un thriller assez classique, qui traîne un peu en longueur. Sans être mauvais, il laisse un peu le lecteur sur sa faim. Je lirai probablement un autre titre de cet auteur avant de me prononcer de façon définitive (mon pouce ira-t-il vers le haut ou vers le bas?)
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Jamais lu un polar aussi mal ficelé. Monsieur Deaver, apparemment, "ne sait pas gérer ses piles" (expression chère aux informaticiens qui signifie : sauter du coq à l'âne et pas savoir revenir au coq). C'est plein d'ambiguïtés et d'erreurs techniques : Que s'est il vraiment passé entre la victime et l'inspecteur ? On embarque un blessé à l'hôpital et à nous de deviner à quel moment et comment il a été blessé... Et le meilleur, le meurtrier dixit : "je l'ai étranglée et j'ai dissimulé les marques à l'aide d'un marteau...". C'est vraiment prendre les flics et les légistes pour des billes...
Je reconnais quand même qu'il a réussi à m'embarquer dans la mauvaise direction en ce qui concerne l'identité du coupable.
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J'ai dévoré ce roman ! L'intrigue est bien menée, on suit pas à pas l'enquête, les interrogatoires, les recherches des hommes qui essaient de trouver l'assassin de la jeune femme et notamment celles de Bill Corde, menacé personnellement par l'assassin.
On entre dans les pensées des divers personnages, même si ce n'est pas fouillé, on comprend leurs fêlures et cela participe à l'intérêt de cette lecture.
Je n'ai pas trouvé de temps mort dans l'histoire, on va de recherche en recherche, de rebondissement en rebondissement. Il y a du suspense et un mystère qui plane autour de la fille de Bill Corde.
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Les débuts sont un peu hésitants et peinent à nous accrocher, puis l'intrigue démarre et le tout est finalement bien ficelé !
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Le secret de leur réussite tenait, à leur double mémoire déficiente : on n’avait pas le temps de songer à pardonner que tout était déjà oublié. D’un côté comme de l’autre, les infidélités s’étaient limitées à quelques pensées impures, du genre de celles qu’ils avaient nourries le soir où ils avaient fait l’amour en visionnant Bull Durham, avec Kevin Costner et Susan Sarandon.
La politique, ce n’est pas mon truc. Ces gens-là récupèrent la mort des deux petites à leur propre profit. Ils déforment les faits. Ça me rend malade.
Les motivations du poète sont les nôtres. La conscience du poète est une conscience collective. Mais c’est le poète – que son âme soit celle d’un saint ou d’un meurtrier – qui perçoit le monde dans l’éclat de la pleine compréhension, là où les autres ne distinguent que le reflet de la lumière.
Avec tout le respect dû à votre médecin, je trouve que les généralistes prescrivent le Ritalin un peu vite. De nombreux parents préfèrent qu’on diagnostique un déficit de l’attention, ils préfèrent que la source des troubles de leur enfant s’avère physique plutôt que psychologique.
Mais ce n’était pas le sexe qui tourmentait Corde ; c’était plus insidieux, c’était la jalousie, quand il songeait que la femme qu’il voulait épouser avait confié ses secrets à un autre que lui, qu’elle avait pleuré devant lui, qu’elle l’avait réconforté.
Jeffery Deaver: 2015 National Book Festival