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Lincoln Rhyme tome 1 sur 9

Pierre Girard (II) (Traducteur)
EAN : 9782253171034
507 pages
Le Livre de Poche (19/01/2000)
4.11/5   203 notes
Résumé :
Le cadavre d'un homme, enterré vivant non loin d'une voie ferrée et dont juste une main émerge encore de terre, met la police new-yorkaise en émoi.
Seul un personnage de la trempe de Lincoln Rhyme pourrait faire quelque chose. Mais le célèbre criminologue, capable de dresser le portrait d'un tueur à partir de quelques maigres indices, est "hors service."
Blessé lors d'une enquête, il est resté paralysé et a du mettre un terme à sa brillante carrière. S... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre est le deuxième que je lis de cet auteur.
Apres avoir lu sans aucune conviction « la belle endormie » mettant en scène Kathryn Dance, j'ai voulu laisser une autre chance à cet auteur en me lançant cette fois ci dans la lecture du premier tome avec le criminologue Lincoln Rhyme.
J'avoue que j'ai commencé cette lecture sans trop y croire, mais très vite, j'ai été complètement happée par cette histoire.
Une histoire qui est menée tambour battant, avec un enquêteur plus qu'atypique en la personne du criminologue Lincoln Rhyme. Ce dernier suite à un grave accident est à présent complétement paralysé excepté le cou, les épaules et un doigt. Avec la qualité de vie qui lui reste, comment s'étonner qu'il pense au suicide assisté ?
A New-York, des enlèvements et des meurtres sont exécutés dans des conditions assez effroyables. de plus le meurtrier semble laisser des indices à la police pour trouver la victime suivante. Une véritable course contre la montre se met en place. La police de la ville va faire appel à leur ancien collaborateur qui était donc Lincoln Rhyme. Les termes techniques ne sont évidemment pas sans rappeler les différents épisodes de la série Les experts.
L'enquête va aussi nous emmener dans le passé du New-York du début du 20e siècle car il existe des liens avec le passé.
Rhyme et la petite équipe qui gravite autour de lui vont avoir fort à faire pour découvrir le véritable coupable car il faut non seulement découvrir les indices mais aussi réussir à les décrypter…

J'avoue avoir beaucoup aimé cette lecture, mais je ne lui attribue pas la note maximale malgré tout. En effet, certains passages que l'on pourrait qualifier de « gores » ont un peu heurté ma sensibilité et j'ai des limites dans ce domaine… C'est pour cela que je préfère de plus en plus les enquêtes et les romans noirs aux thrillers qui est un genre où il y a plus que jamais une surenchère dans le domaine de l'horreur et de l'hémoglobine.


Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
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Un thriller addictif, autour d'un serial killer machiavélique, le désosseur (en fait plutôt le collectionneur d'os), surnommé 823 par la police, avec pour enquêteur principal un ancien policier tétraplégique. Jeffery Deaver fait tout tourner autour des techniques d'investigation policière, Lincolm Rhyme initiant la jeune policière Amelia Sachs à l'examen d'une scène de crime. Une sorte de croisement entre « Les experts » et « Esprits criminels », séries postérieures à l'écriture de ce livre, .... de quoi rendre ce livre intéressant, mais il n'y a pas que cela, car l'enquête policière se double d'une réflexion sur le thème polémique de l'euthanasie, réflexion loin d'être secondaire dans ce roman. Les personnages de Rhyme et d'Amelia sont bien campés et sympathiques, c'est plein de rebondissements et de retournements de situation. J'ai aussi beaucoup aimé la plongée dans le New-York ancien, vers la fin XIXème siècle et le début du XXème siècle, un peu comme dans le voyage de Simon Morley, ou plutôt, vu le sujet, comme dans La chambre des curiosités, mais sans aucune dimension fantastique, ni de science-fiction. Cela donne une ambiance assez spéciale et sympathique malgré quelques moments un peu gore pour les crimes eux-mêmes. Au final une découverte bien agréable, surtout en sachant que c'est le premier roman d'une longue série avec Lincoln Rhyme comme enquêteur.
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Magnifique !!!!!!!!!!!!!!!!!!
La critique va être courte : Je n'aie pas réussie à lâcher le livre. Pourtant, il fallait bien, pour au moins faire durer un peu le plaisir de suivre Lincoln et Amelia à la recherche d'un fou furieux, mais surtout de ses victimes.
Un petit chef d'oeuvre, à lire absolument. Et à voir sur grand écran, enfin peut être, y a quand même Morgan Freeman.
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En général, quand un thriller est noté 4 ou plus sur ce site, c'est plutôt bon signe, donc quand je suis tombée sur ce roman, j'ai décidé de le lire. L'intrigue avait l'air alléchante, à New York, une course contre la montre entre un serial killer et un criminologue handicapé qui reprend du service pour cette affaire, malgré une forte envie d'en finir avec sa vie. Car à la suite d'un accident sur une scène de crime, l 'homme est devenu quadriplégique et ne peut plus rien bouger, hormis le cou, la tête et un auriculaire. Pas top.
Seulement voilà, l'auteur a décidé de nous montrer qu'il maitrise bien son sujet - les scènes de crimes et les indices qu'on peut y déceler, et nous noie littéralement sous une avalanche de techniques, liquides réactifs, termes barbares, et le moindre grain de sable, poussière ou poil de rat est identifié en trois lignes, à la longue ça fatigue. Quand les examens ne donnent rien, notre héros a des intuitions fulgurantes et met en plein dans le mille à tous les coups. Au bout d'un moment, on n'y croit plus, ça ne tient pas la route.
Il reste un côté qui m'a beaucoup interessée, ce sont les passages relatifs au New-York d'avant, fin du 19e siècle, dommage qu'il n'y ait pas de bibliographie en fin de ce livre (mais bon, c'est un roman, pas une thèse).
Un peu déçue donc, car franchement l'intrigue était bonne, et la chute très correcte.


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L'auteur du thriller, Jeffery Deaver, avait à l'époque, bouleversé le polar classique en mettant en scène, un tueur en série sans foi ni loi.

"Le désosseur" est le premier tome d'une série, (dont chaque volet est indépendant) et dont le héros, Lincoln, est un policier spécialisé dans l'analyse des preuves tétraplégique, assisté de Amélia Sachs, une jeune recrue belle et tourmentée. le tueur à l'esprit diabolique, surnommé : "le collectionneur d'os", prélève des os de chacune de ses victimes. La police est déroutée puis demande de l'aide à son analyste le plus brillant, blessé irrémédiablement à la colonne vertébrale lors d'une enquête antérieure.

Jeffery Deaver nous plonge dans un univers passionnant et méconnu de l'analyse scientifique des preuves d'une scène de crime. Tout y passe : la terre, les os, la poussière, les cheveux et j'en passe. Entraîné dans une spirale de faits et de preuves, que nous lecteurs, lectrices ne pourront aucunement s'empêcher de vouloir tourner une page après l'autre et de s'improviser spécialiste. On vit les situations en même temps que les personnages. Les descriptions sont très saisissantes que nous plongeons directement dans des situations inimaginables. La tension et notamment le suspense qui se dégagent dans ce polar, sont absolument impressionnants avec en guise, une intrigue palpitante et grandiose. Quant à l'épilogue, il vous laissera sans voix. "Le désosseur" est un magistral roman que je vous recommande sans aucune réserve.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
"Il nous faut aussi les menottes, dit Rhyme.
- D'accord. J'ai une clé.
- Non Amelia. Il ne faut pas les ouvrir.
- Comment ?
- C'est là que nous avons le plus de chances de trouver des empreintes de notre bonhomme.
- Mais comment voulez-vous que je les prenne, sans me servir d'une clé ? " Elle se mit à rire.
" Il y a une scie à métaux dans la valise.
- Vous voulez que je scie les menottes ? "
Un silence. Puis Rhyme dit d'une voix douce : " Non,pas les menottes, Amelia. "
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... Quand vous conduisez vite, vous prenez le risque d'avoir un accident et vous en acceptez l'idée, n'est-ce pas?
- Si l'on veut.
Berger leur jetait des regards inquiets tout en pétrissant la vertèbre blanchie entre ses mains menottées.
- Vous vous approchez, donc, de ce danger, de ce point de rupture ? Ah, vous voyez parfaitement ce que je veux dire. Je parle de cette frontière entre le risque de mourir et la certitude de mourir. Voyez-vous Sachs, quand on garde en soit le souvenir de ceux qui sont déjà morts, cette frontière devient très floue. Il suffit d'un pas pour les rejoindre.
Elle abaissa la tête et ses traits se figèrent tandis que les mèches dégringolant sur son front lui cachaient les yeux.
- En finir avec les morts, murmura-t-il, en priant pour qu'elle ne s'en aille pas avec Berger, conscient de l'avoir poussée à l'extrême limite de ce qu'elle pouvait supporter. – J'ai touché un nerf, là. Jusqu'où va votre désir de rejoindre ceux qui sont morts ? Quelle est sa part en vous ? Elle n'est pas petite, Sachs. Oh non, elle n'est pas petite.
Elle hésitait sur le seuil de la chambre. Il comprit qu'il était tout près de son cœur.
Se retournant brusquement vers Berger, elle saisit les menottes. Allons-y. Et de le pousser dehors.
Vous savez de quoi je parle, n'est-ce pas ? lança Rhyme.
Nouvel arrêt.
- Dans la vie… il vous arrive des choses, Sachs. Il arrive que, tout simplement, on ne puisse pas être ce qu'on devrait être, avoir ce qu'on devrait avoir. Et la vie change. Parfois un peu, parfois beaucoup. Et au-delà d'un certain point, on se dit que ça ne vaut pas la peine d'essayer de réparer ce qui s'est détraqué.
Il les regardait, debout tous les deux et immobiles sur le seuil. Un silence total régnait dans la pièce. Elle se retourna.
- La mort guérit de la solitude, continua Rhyme. Elle guérit de la tension. Elle guérit des démangeaisons. Tout comme elle avait regardé ses jambes ce matin-là, il jeta un coup d'œil à ses ongles martyrisés. Lâchant les menottes de Berger, elle s'approcha de la fenêtre. Des larmes brillaient sur ses joues dans la lumière orangée qui venait du dehors.
Sachs, je suis fatigué, dit-il d'un ton pressant. Je ne saurai vous dire à quel point je suis fatigué. Vous savez combien la vie est dure de toute façon. Ajoutez à ça une montagne de… fardeaux.
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La chair se flétrit et peut être faible. L’os est ce que le corps offre de plus solide. Aussi vieux soit-on dans sa chair, on est toujours jeune dans ses os.
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Un criminologue est un homme de la Renaissance. Il lui faut connaitre la botanique, la médecine, la chimie, la littérature, la mécanique. Plus il sait de choses - que la cendre à haute teneur en strontium provient sans doute d'un incendie sur une autoroute, que " faca" signifie couteau en portugais, que les Éthiopiens n'utilisent pas de couverts et mangent exclusivement avec leur main droite, qu'une balle , qui porte cinq éraflures incurvées vers la droite, ne peut pas avoir été tirée par un Colt -, plus il a de chances de faire un rapprochement susceptible de donner un visage à l'inconnu dont il a relevé les traces sur la scène de crime.
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Le coucher de soleil, grâce à la saleté flottant dans l’atmosphère, offrait un spectacle magnifique.
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