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Dominique Peters (Traducteur)
EAN : 9782253172215
438 pages
Le Livre de Poche (13/03/2002)
3.88/5   33 notes
Résumé :
Washington est en état de choc en apprenant qu'un tueur fou vient de tirer à l'aveugle dans une station de métro. Bilan : des dizaines de morts. Une lettre arrive bientôt sur le bureau du maire, lui annonçant que l'assassin, surnommé le Digger, sèmera la terreur. Si une rançon de 20 millions de dollars n'est pas remise à un complice. Mais ce dernier est tué accidentellement alors qu'il va récupérer l'argent.

Sans autre indice que la demande de rançon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Encore une découverte surprise dans une « boîte à livres », au sein d'un recueil de romans variés. le titre et le résumé m'ont alléchées, mais mes impressions finales sont plus mitigées.

J'ai adoré le scénario : quand le commanditaire disparaît accidentellement, comment empêcher le tueur de continuer ses actions alors qu'il ne s'arrêtera qu'à la demande de son « employeur » ?? C'est bien trouvé !

Le découpage en chapitres suivant le compte à rebours donne du piquant ; heure par heure nous suivons les différents protagonistes : les agents du FBI, notamment Margaret Lukas, au passé tragique, Kincaid, un ancien agent expert en documents et aux prises avec des problèmes familiaux, mais aussi le fameux Digger, le tueur qui semble ne pas avoir toute sa tête… Avoir le point de vue de chacun aux différents moments est un plus à mon sens, une manière d'humaniser chacun des personnages et de les rendre plus vivants pour le lecteur.

L'histoire personnelle des agents (et ex-agents) du FBI est plus convenue, avec une impression de déjà-vu (désir de protéger sa famille, distance avec le métier, deuil tragique, etc etc). Pas désagréable en soi, mais pas à la hauteur de la tortueuse machination criminelle qui constitue l'autre versant du scénario.

Néanmoins, le suspense est là, les révélations finales concernant les dessous cette mise en scène meurtrière sont à la hauteur. Il n'y a que la manière dont la dernière menace est éliminée à la fin (je ne peux pas en dire plus, à vous de lire le roman) qui ne m'ait pas semblé crédible… Dommage. Et la toute fin est trop convenue à mon sens, mais ça, ce n'est que mon ressenti !
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La plupart des thrillers de Jeffery Deaver commencent comme un épisode des Experts. Dans ce cas-ci, les Experts – Washington. Dès le premier chapitre, nous sommes jetés dans l'action des premiers gestes meurtriers d'un homme … clic … psycho … clic … tique. Et ce surnom : le Digger. Il est le bras armé d'un cerveau tapi dans l'ombre. Mais que fait un bras armé quand il n'a plus d'impulsions du cerveau ? Voilà le pitch de ce haletant suspense dans lequel j'ai plongé, tête baissée. Même si le héros n'est pas l'habituel Lincoln Rhyme, un inspecteur devenu paraplégique à la suite d'un accident, (mais il intervient lors d'un échange téléphonique), Parker Kincaid, spécialisé en documents anciens et en graphologie, est tout aussi attachant. Chef d'une famille monoparentale, il a quitté le FBI pour protéger ses enfants. Et le voilà réquisitionné pour identifier le Digger…
Ce qui est frappant dans les romans de Jeffery Deaver, comme par ailleurs dans ceux de Stephen King, c'est son utilisation d'éléments de la culture populaire américaine pour faciliter l'identification du lecteur avec les différents protagonistes de l'enquête. Donc au fil des pages, nous avons des citations de films (Star Wars), de la littérature enfantine (Docteur Seuss et les Who), de paroles de chansons, de références historiques (surtout Thomas Jefferson). Et puis il y a toujours chez cet auteur une volonté de faire « pédagogique » et de consacrer plusieurs pages aux différentes qualités d'encre, de plume, de papier, de vélin, de documents, de filigranes. le tout est émaillé de différents cas plus ou moins véridiques de faux documents, des lettres de Marylin à JFK au tristement célèbre journal intime d'Hitler. Ce qui rend la lecture encore plus passionnante. Même si les derniers chapitres, peu vraisemblables, sont là pour retourner le lecteur comme une crêpe…
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Pas le meilleur Jeffery Deaver que j'ai lu mais ça fait le job !
En effet, ça démarre sur les chapeaux de roue et tout de suite nous sommes plongés dans l'action et on n'en démords pas.
Mais alors que nous raconte "Tir à l'aveugle"
Le soir du réveillon du nouvelle an, une dizaine de passagers dans le métro de la ville se fait descendre par un mec à la gâchette facile. C'est la panique à Washington. Surtout que ce tueur fou a prévenu, il va récidiver, toutes les quatre heures, il y aura d'autres massacres.
Avec son complice, il veut mettre la capitale américaine en état de choc !
Et alors qu'il demande une rançon, son complice se fait tuer.
La police est dans l'impasse !
Sans autre indice que la demande de rançon, Margaret Lucas et Parker Kincaid du FBI doivent retrouver le tueur.
Ce nouveau thriller de l'auteur du Désosseur (Bone collector au cinéma) nous plonge une nouvelle fois dans un très bon suspense qui a le mérite de nous tenir en haleine du début à la fin.
Je vous le disais, cette enquête menée à cent à l'heure fait le job !

Lien : https://collectifpolar.com/
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un thriller remarquable. Les 150-200 premières pages plantent le décor et je pensais qu'au final ce serait un petit thriller sympa, mais sans plus, ce qui m'a fait hésiter entre stopper la lecture ou me résigner à finir une lecture sans surprise... Je ne regrette pas d'avoir fini car les 250 dernières pages sont pleines de surprises et de rebondissements savamment dosés. Au final, j'ai le sentiment de m'être fait manipulé par Jeffery Deaver mais ... à ma plus grande joie !
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J'ai été déçu par ce roman, car trop de clichés ou de déjà vu sont présents à toutes les phases du roman. Les (trop) nombreux rebondissements de la partie finale sont par trop invraisemblables et m'ont laissé un sentiment d'irréalité trop marqué. Trop américain aussi. L'écriture est vraiment tourné vers le cinéma, pour un film d'action que l'on aura déjà vu plusieurs fois dans sa vie.
Toutes les deux pages, le traducteur place un "Seigneur..." qui finit par lasser.
J'ai mis trois étoiles cependant car le début du roman est assez original.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Margaret Lukas regarda les familles présentes à l’hôtel Ritz Carlton.
Harold et elles se tenaient à l’entrée principale, où des centaines de gens se rassemblaient pour le dernier dîner de l’année. (...)
Quinze minutes avant que sonnent huit heures.
« Rien, Margaret », dit la grosse voix dans son écouteur, celle de C.P. Ardell.
Il était en bas, à l’entrée qui donnait sur le parking du Ritz, jouant les fêtards passablement éméchés. (...)
Et tous recherchaient un homme dont ils n’avaient pratiquement pas de description.
Probablement blanc, probablement de taille moyenne.
Avec, probablement, un crucifix en or au cou.
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« Un fantôme ! » murmura Margaret d’un ton cynique.
Il se pencha de nouveau sur la lettre et étudia le papier froid et les lettres noires. Il la lut plusieurs fois.
La fin est nuit.
Parker remarqua qu’il n’y avait pas de signature. Cela pouvait sembler une observation futile, sauf qu’il avait participé à plusieurs affaires où le criminel avait signé ses lettres de demande de rançon ou de revendication. Une d’elles était fausse, visant à égarer les enquêteurs (même si la signature avait fourni un échantillon de l’écriture du criminel qui avait finalement permis son inculpation). Dans un autre cas, un kidnappeur avait vraiment signé de son nom, peut-être un geste automatique dans la confusion de l’enlèvement. Le criminel avait été arrêté dix-sept minutes après que la famille de la victime eut reçu la demande de rançon.
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Quinze minutes avant que sonnent huit heures.

« Rien, Margaret », dit la grosse voix dans son écouteur, celle de C.P. Ardell.

Il était en bas, à l’entrée qui donnait sur le parking du Ritz, jouant les fêtards passablement éméchés. Il portait une tenue beaucoup plus décontractée que Margaret : jean taché et blouson de motard en cuir, sans oublier la casquette des Redskins, qu’il avait mise non pas à cause du froid, mais parce qu’il n’avait pas de cheveux pour cacher son oreillette. Il y avait dans l’hôtel, la galerie marchande et les alentours, soixante-cinq autres agents en civil, armés de plus d’engins qu’on n’en trouverait dans une compétition de tir à El Paso.
Et tous recherchaient un homme dont ils n’avaient pratiquement pas de description.
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Regardez la phrase est il n’y a pas aucun moyen de l’arrêter, “Est” est un homonyme de “et”, l’orthographe est différente, mais la prononciation presque pas. On devrait avoir “et”. Mais la plupart des gens ne font ce genre de faute que lorsqu’ils écrivent vite – en général sur un clavier d’ordinateur. Leur cerveau leur envoie une orthographe phonétique, pas visuelle. C’est une faute très courante sur clavier. Mais lorsqu’on écrit à la main, elle est très rare. Et les majuscules ? On ne les retrouve couramment que lorsqu’il y a une raison logique à leur présence – des mots comme art, amour ou haine. Parfois pour des titres professionnels ou des grades. Non, il tente juste de nous faire croire qu’il est stupide. Il ne l’est pas.
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Margaret Lukas regarda les familles présentes à l’hôtel Ritz Carlton.
Harold et elles se tenaient à l’entrée principale, où des centaines de gens se rassemblaient pour le dernier dîner de l’année. Margaret portait un tailleur bleu nuit qu’elle avait dessiné et cousu elle-même. Coupé près du corps dans un tissu luxueux, il était composé d’une veste et d’une longue jupe plissée. Elle avait ménagé un pli spécial dans la veste pour s’assurer que le Glock 10 mm à sa hanche ne gâcherait pas les lignes élégantes du vêtement. C’était la tenue parfaite pour aller à l’opéra ou dans un restaurant chic, mais elle ne l’avait en fait portée qu’à des mariages et des enterrements. Elle l’appelait son tailleur « marié-enterré ».
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