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EAN : 9782918541059
433 pages
L'Homme sans nom (01/05/2012)
3.5/5   10 notes
Résumé :
Iluvendan. Une cité où la magie et la technologie se côtoient et s’entremêlent. Le Iolthän, étrange cristal noir, source d’énergie mystérieuse, assure la prospérité de la cité, fait voler ses aéronefs, offre le confort à ses habitants. Mais cela, c’était avant. Avant que la pénurie organisée par le gouvernement embrase Gaëria de guerres terribles. Avant que les dangers du Iolthän soient connus de tous... Klaod, Fëasil, Imenel, Narf et Eänielle : cinq jeunes gens sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Second et dernier tome de la série, ce tome se distingue encore une fois par la superbe de la couverture.

La grande force de ce livre c'est son univers. Dans le premier tome, on découvrait Gaeria le monde où se situe notre aventure principalement sur le plan physique à travers la quête initiatique de 3 héros, cette fois-ci cette découverte se poursuit sur un plan plus ésotérique, avec notamment l'apprentissage de l'équilibre de Gaeria et du fonctionnement de sa magie.
Une découverte qui colle et explique très bien l'organisation présentée dans le premier tome, et qui, sans être particulièrement novatrice, a le mérite d'être cohérente et bien exploitée.

Côté histoire, par contre, on reste dans le classique de chez classique, malgré un univers vaste et varié.
L'histoire en elle-même est toujours très convenue, et particulièrement "aidante" au regard des prouesses de nos différents héros.
Toutefois, cette fois-ci on passe un peu plus à l'action, et le tempo monte, surtout en fin de tome.
On notera toutefois que bien que présentant des rebondissements, j'ai trouvé la plupart téléphonés et ne m'ont pas du tout surpris.

Les héros ont par contre évolués en bien. Déjà, on compte aussi un peu sur les adultes qui ne sont plus seulement des quiches qui font tout mal, ce qui est déjà un bon début, mais surtout, les réactions des différents protagonistes sont plus en accord avec la façon dont ils sont présentés (mais toujours sans une grande profondeur).
Ça ne vole toujours pas super haut (les motivations pour faire le bien ou le mal des différents personnages sont on ne peut plus basiques par exemple) et le côté blanc ou noir est toujours le principe directeur de la psychologie des personnages, mais c'est bien mieux que le premier tome. On gagne en maturité.

Le style d'écriture est toujours à mon sens correct, mais sans plus, ça ne permet donc pas de relever l'ensemble.

Au final, l'univers qui portait complètement le premier tome se fait un peu moins prépondérant (car on le connaît déjà bien) mais reste un point très fort de ce roman car les auteurs ont su faire en sorte qu'on le découvre sous un autre plan que lors du premier tome.
Le côté jeunesse est moins présent, et même si les personnages sont mieux mis en scène, ils restent très manichéens.
L'histoire n'est clairement pas le fort bien que ne présentant pas de gros écueils.
Au final la perte de la nouveauté de l'univers est compensé par une amélioration des personnages et une vraie maîtrise de l'univers.

Concernant la saga, je n'en conseille pas la lecture, même la découverte de l'univers ne justifie pas de se lancer dans cette saga, moins parce qu'elle est mauvaise que parce qu'il existe bien mieux à lire en Fantasy.

Chronique complète : https://plume-etoiles.blogspot.fr/2017/01/iluvendan-t02.html
Lien : https://plume-etoiles.blogsp..
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On reprend ce deuxième tome d'Illuvendan à l'endroit où on s'est arrêtés dans le premier tome, chacun des héros ayant ses propre noirceurs à gérer après qu'ils aient été marqués dans leur chair par une magie ancestrale. On dénoue petit à petit les noeuds de cette magie, des caractères des héros, de leurs relations, et c'est l'aboutissement de cette recherche qui va conclure ce diptyque.

Les auteurs excellent dans la description des batailles. A chaque fois qu'un héros dégainait son arme, j'avais l'impression de combattre moi-même. Je n'ai pas vu les heures défiler en lisant, tellement j'étais en train de me battre pour ma vie à chaque minute. Avec Slayer en bruit de fond, cette lecture a été tout aussi poignante et magique que l'histoire qu'elle raconte.

L'histoire dans sa globalité est assez fort découpée en "gentils" opposés aux "méchants". Passé ce côté jeunesse, je trouve vraiment cette série intéressante, de par l'univers créé, ainsi que toute l'Histoire avec un grand H de cet étrange monde.
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Après un début un peu timide voire long sur les 170 premières pages, le twist est canon! On repart dans une quête , à l'aventure dans les différentes cités du Iolthan. J'ai adoré à partir de ce moment là et la fin…. Magnifique !
Je reste sur mon impression de Fantasy young adult mais il n'empêche que j'ai passé un excellent moment à Iluvendan!
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Haletant, captivant, riche, mais sans doute un peu trop. Si vous avez lu ma critique de Rencontre avec Gaëria, vous savez que j'étais restée assez déçue et perplexe après ma lecture. J'avais adoré l'univers, l'écriture et les idées sous-jacentes, mais l'ensemble était si riche que j'étais relativement perdue la plupart du temps, les actions et les données à intégrer étant amenées trop rapidement. Je pensais même ne pas lire le tome 2. Et pourtant, ça aurait été une belle erreur, car ce deuxième opus est nettement plus agréable à lire que ne l'était le premier, et, sans lui, je serai passé à côté du plaisir que j'espérais tant ressentir via cette série.
J'ai commencé le Crépuscule du cristal en prenant le temps de bien tout saisir, quitte à revenir parfois en arrière. Heureusement, l'ensemble est beaucoup plus clair, d'autant que les personnages principaux sont, cette fois, pendant plus de la moitié du livre, dans le même lieu. Les actions sont également plus détaillées, un chapitre se concentrant aisément [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Écoutez-moi bien, "machin", siffle-t-elle d'une voix doucereuse. Je ne sais pas qui vous êtes, mais votre stupidité me pousse à croire que vous faites partie du gouvernement. Trop occupé à monter et à descendre les escaliers de la tour du Savoir, vous avez peut-être oublié que tout apprenti dispose de deux Graveurs suppléant la tâche de son Maître en cas d'indisponibilité de celui-ci. Vulien Telkar étant manifestement indisponible, les suppléants le remplacent pour tout conseil de discipline mettant en cause son élève. Que vous tentiez de m'insulter par votre dédain primitif de gougnafier a peu d'importance, mais un sombre abruti de saltimbanque débraillé, une marionnette à peine travestie qui bafoue ces règles élémentaires de droit ferait mieux de ne plus ouvrir la fosse à inepties qui lui sert de bouche, jusqu'à ce qu'il comprenne que ce sont des phrases réfléchies, des enchaînements de syllabes prononcées dans un ordre et un sens précis qui doivent en sortir. Et qu'alors même des mots qui ailleurs sonneraient orduriers peuvent être prononcés.
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Le peuple invente un système. Le système légitime un homme. L'homme use de son autorité dans ce système. Il en a le droit, même s'il perd sa crédibilité auprès du peuple. Alors le peuple choisit un nouvel homme. Et le schéma se perpétue.
..Il est plus facile et moins terrifiant de changer un homme qu'un système.
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La morale même a-t-elle vraiment un sens? Là n’est pas la question, tu dois comprendre qu’une mort, un mensonge, un assassinat n’a d’importance que pour ceux qu’il touche. On ne s’émeut jamais d’un crime dont on n’a pas conscience, et on ne s’émeut jamais vraiment d’un crime commis sur un inconnu.
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Le lieu était si paisible, l'atmosphère si silencieuse, que la lumière était musique et que les rayons du soleil jouaient au piano avec la terre.
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Les meilleurs esclaves sont ceux qui se croient libres.
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