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EAN : 9782373090635
528 pages
L'Echappée (22/11/2019)
2.75/5   2 notes
Résumé :
« Poésie, etc. » rassemble un ensemble de citations choisies par Guy Debord, dont les auteurs ne sont parfois aucunement des poètes. Mais elles se caractérisent toutes par un regard lyrique sur l’existence, et une concision qui les font accéder avec plus d’intensité et d’immédiateté au cœur de ce qui nous bouleverse.
L’importance de la poésie et de la littérature dans les lectures de Guy Debord apparaît très tôt et ne se démentira jamais tout au long de son œ... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
notes de lecture sur
"la cité à travers l'histoire"
de Lewis Mumford

p274

Pour la société du spectacle

Relire pour points 8 et 9 du chapitre 8

Certes avant d'être "l'histoire de la liberté", l'histoire des villes a été celle "de la tyrannie" (l'origine du "pouvoir" étatique, de l'oppression interne qui amène la guerre permanente de chaque cité contre toutes les autres).
Mais "comme ce pouvoir", la ville était sacrée : ses remparts marquaient les limites d'un lieu sacré avant d'être une défense pratique. La ville était "l'organisation d'un sens" du monde de la vie. (Ceci affermé au pouvoir)
C'était le dépassement de l'équilibre de la survie (naturelle) des villages -néolithiques- soumis : une recherche de la vie, de l'histoire -mais comme possession privée du pouvoir sacré royal.
C'est là que l'écriture et l'histoire - comme récit, puis réflexion- apparaissent.
Le roi était bien la première conquête de "l'histoire" individuelle, il jouissait de prérogatives toutes nouvelles : une faculté d'ordonner, de comprendre, de se décider en toute liberté... Jusqu'alors l'individualisation personnelle n'existait pas et la décision des hommes dépendait étroitement de la règles des regroupements auxquels ils appartenaient. p92
Le "moi" volé au nous collectif par "le pouvoir" voilà le progrès qu'apporte "par le mauvais côté", le pouvoir. Dans la ville, la rencontre, la fête - le problème de la limite de portée de la communication (unilatéral le plus souvent) ont leur place.
Et l'art
(Toute la ville est, à tous égards, "concentration de la puissance humaine".)
La ville comme terrain (dès l'origine) du "spectacle du pouvoir" (les citoyens choeur passif)
Mais c'était alors "spectacle sacré". L'histoire -vue- était religieuse avant que la religion ne devienne historique.
Le spectacle "profane" moderne c'est "notre passivité" que nous construisons activement nous-même, "à propos de notre activité (histoire) urgente et nécessaire.
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Vidéo de Guy Debord
Son : Guy Debord, "In girum imus nocte et consumimur igni" Images : La société du Spectacle Doublure : Big Pharmacron #Macron #Confinement #Servilité #BigPharma #Fabriqueduconsentement #sociétéduspectacle #guydebord #ingirum
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