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Critique de ATOS


On ne parlera pas de plaidoirie, ni de réquisitoire. On lira ses lignes. Comme l'écrivait Victor Hugo dans l'Homme qui rit : «  Il est effrayant de penser que cette chose qu'on a en soi, le jugement, n'est pas la justice . le jugement, c'est le relatif. La justice , c'est l'absolu. Réfléchissez à la différence entre un juge et juste . » Constance Debré est avocate, née dans une famille de la grande bourgeoisie française. Elle sait. Elle connaît l'envers du décor auquel peu d'entre nous peuvent avoir accès. Les coulisses de l'histoire, et même ses égouts. A elle a décidé de rompre, de rompre le silence, de rompre avec les apparences. A présent, plus exactement depuis plusieurs années maintenant, elle ne plaide plus, elle écrit. Elle écrit, et surtout, elle vit, enfin. « Offenses » ce n'est pas un tournant, c'est son oeuvre naturelle et légitime. Il faut lire ces lignes. Un constat des lieux, une reconstitution des faits, des origines, des conséquences. Tout à la fois. Qui pose la frontière entre le bien, entre le mal ?...Qui juge ? Qui est jugé ? Quels chiffres participent à la construction ou à la dé-construction de ce monde ? Des passages fulgurants, des lignes comme des coups de poing. Constance Debré a fait du droit, non pour être avocate, mais pour comprendre. Un livre, qui je l'espère sera lu par nombre d'étudiant.e.s en droit. Il faudra en débattre.

Astrid Shriqui Garain
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