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Les enquêtes du Louvre tome 1 sur 1
EAN : 9782824617824
304 pages
City Editions (28/10/2020)
3.8/5   58 notes
Résumé :
Fougueuse et indépendante, Anna Stein vient d’ouvrir un cabinet d’expertise d’art à Paris, mais sa jeunesse et son sale caractère font grincer bien des dents. Alors, quand le milliardaire François Borelli lui demande d’inventorier sa collection, c’est enfin la reconnaissance qu’elle attendait.
Mais quelques jours plus tard, Borelli est retrouvé mort. Malade, il avait certes déjà un pied dans la tombe, mais ne l’y aurait-on pas un peu précipité ? Lorsque d’aut... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 58 notes
« Quand tu bégaies en anglais, ça se remarque deux fois plus ; en italien, ça passe complètement inaperçu », San Antonio - Frédéric Dard

A la lecture de la quatrième de couverture, je me suis d'abord imaginé que ce livre de Carole Declercq allait m'entrainer dans une intrigue à la Da Vinci Code puisqu'il y était question du Louvre, d'un meurtre, d'un extravagant lord anglais, d'un policier italien, d'inavouables secrets et d'une fougueuse et indépendante jeune femme…

Et puis j'y ai lu ces quelques mots : « un délicieux Cosy Mystery à la française ». Un genre que je ne connaissais que par mes lectures adolescentes d'Agata Christie et que l'on pourrait définir comme un roman policier au style « léger », avec une pointe d'humour (parfois so British) et surtout sans violence ou scène de sang pour vous retourner l'estomac…

Bref, un livre parfait à dévorer le temps d'un week-end pluvieux !

Et si je vous mets sous le nez cette citation de San Antonio pour débuter cette chronique, c'est parce que vous allez voyager entre Paris et l'Italie à la lecture de ce livre, boire des Daïkiri Blood Trinitrine, manger des spaghetti al dente en sirotant un délicieux Brunello di Montalcino et faire la connaissance de nombreux personnages hauts en couleur gravitant autour d'Anna, notre jeune héroïne experte en art : un ancien amoureux en charge du service Acquisitions du Louvre, un libraire anglais qui mélange ses mots, assez fan de San Antonio pour en acheter 45 tomes en italien sans parler le moindre mot de la langue de Dante, un bardé de médailles et séduisant colonel del comando Carabinieri per la Tutela del Patrimonio Culturale (la police italienne en charge de la sauvegarde du patrimoine culturel et de la gestion des fraudes à l'Art), le dévoué et débrouillard collaborateur de l'héroïne et son écolo déjantée de petite amie…

Ajoutez à cela le serviable secrétaire, la brave cuisinière, la douce amie et l'antipathique fille d'un richissime vieillard, premier collectionneur privé de l'Art étrusque dont Anna est chargée d'établir l'inventaire, qui se retrouve à passer l'arme à gauche dans son lit et vous avez là tous les ingrédients de ce délicieux Cosy Mystery à la française !


J'ai plongé avec grand plaisir dans cette intrigue parfaitement équilibrée, où les personnages sont aussi attachants que caricaturaux, dans le bon dosage.

J'ai voyagé avec émerveillement dans l'histoire de l'art étrusque, d'influence hellénistique et avec étonnement dans le monde fermé des conservateurs de musées et des collectionneurs d'art, où il ne fait parfois pas bon de chercher à soulever la poussière !

Carole Declercq sait de quoi elle parle, elle qui est agrégée de lettres et de langues anciennes et grande passionnée d'art et de la Grèce. Elle signe ici un roman bien différent du touchant Les enfants d'Ulysse, tout en légèreté et humour et qu'on a du mal à quitter une fois celui-ci ouvert.

Un bon moment de lecture que je prolongerai prochainement avec le second tome !
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J'ai eu la main heureuse en choisissant ce roman de Carole Declercq dans ma PAL, il m'a procuré beaucoup de plaisir !

Histoire étrusque, trafic d'oeuvres d'art, collections privées, bref un univers qui me parle et dans lequel je me sens bien.
Quand, de surcroît, il y a une intrigue policière à la clef, bien ficelée, sans longueurs inutiles et menée tambour battant, c'est tout bonus.

Les magouilles dans le milieu des antiquités est un sujet largement exploité en littérature, on le sait..
Carole Declercq le traite ici avec intelligence et humour, sans succomber à la tentation du sensationnel dans les scènes de crime.
Son récit est émaillé d'informations intéressantes glanées au fil de ses recherches sur le sujet mais également tirées de son parcours d'agrégée de lettres et de langues anciennes.

Autour d'Anna, experte en oeuvres d'art et chargée de rédiger l'inventaire de la collection du vieux et mourant Francesco Borelli, gravitent une série de personnages attachants, parfois atypiques, qui contribuent à l'originalité de l'intrigue en y apportant une légèreté rafraîchissante.
Même les "méchants" personnages ont un côté sympathique qui fleure bon le Paris montmartrois ou la volubile Italie.

Il semble que l'auteure ne s'arrêtera pas en si bon chemin et projette une deuxième enquête à paraître prochainement.
Je l'attends avec beaucoup d'impatience espérant y retrouver tout le plaisir que j'ai eu avec celui-ci...

Et...merci David !
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Alors, ne vous fiez surtout pas au titre, vous risqueriez d'être très déçus, comme moi, car l'art étrusque sera bien mentionné mais on n'apprendra rien à son sujet, et Le Louvre, on ira en tout et pour tout y passer deux heures avec l'héroïne, mais à part dire qu'il faut un badge pour y entrer on n'en saura pas davantage, ce qui est assez frustrant.
L'histoire est sympathique mais met du temps à démarrer, puisqu'il faut attendre les deux tiers pour livre pour que la partie réellement policière commence.
L' héroïne est une jeune femme qui fait des expertises dans le domaine de l'art et un milliardaire italien va lui demander de faire l'inventaire de sa collection de statuettes étrusques, juste avant de décéder.
On va découvrir le monde de l'art et surtout des trafics et magouilles en tout genre.
J'ai trouvé vraiment dommage de ne rien apprendre du tout sur le sujet de l'art étrusque, si ce n'est la mention des chevaux de Tarquinia, et de ne pas exploiter non plus la visite du Louvre, alors que c'est comme ça que le lecteur a été alléché dès le titre.
Sinon, c'est une histoire agréable à lire, bien que trop peu fouillée à mon goût, et les personnages sont eux aussi survolés.
En ce qui concerne l'intrigue, on devine là aussi assez rapidement qui est le coupable.


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YES ! À peine les musées réouverts que j'avais déjà mon billet Thalys pour aller au musée du Louvre à Paris !

Bon, c'est au travers de la fiction que je suis entrée au Louvre sans faire la queue mais je m'en fiche parce que ça a fait du bien.

Pour les fans de meurtres, je risque de doucher vos attentes puisqu'il faudra attendre un peu moins de la moitié du roman (il en fait 280) pour avoir un cadavre et encore, mort naturelle. Et avant le mort naturel ? Ben rien, nada… Pas d'enlèvements, pas de disparitions, pas de courses-poursuites.

Non, non, ne partez pas parce que même en prenant son temps durant plus d'une centaine de pages pour poser sa panoplie de personnages, à la limite de la caricature (mais ils étaient drôles) et planter ses décors, l'auteure ne m'a jamais donné envie de m'endormir ou d'aller voir ailleurs pour des trépidations.

Ne connaissant rien au monde de l'art et des musées, j'ai apprécié d'en apprendre un peu plus, sans que cela devienne indigeste ou lourd, sans que cela vire au cours magistral. À la fin du roman, je ne sais toujours pas grand-chose, mais c'était toujours plus qu'au départ. Je soulignerai aussi que ça ne vire jamais au Da Vinci Code et autres romans dérivés.

Comme je le soulignais plus hauts, les personnages sont assez typés, on est à deux doigts de la caricature, mais le ton du roman étant léger (sans être débilitant), les différents protagonistes allaient bien à l'atmosphère générale du récit sans pour autant virer à la série bas-de-gamme produite par une chaîne de télé fort connue pour que l'on s'abrutisse le soir et que l'on offre notre temps de cerveau disponible à Qui-Vous-Savez.

Si l'enquête n'a rien de transcendantal, rien d'exceptionnel, rien qui vous trouera le cul, le ton général fut une bouffée d'air frais pour moi qui avais lu mon lot de romans noirs, sombres et bourrés de morts, de dictature et autre.

C'est bien simple, je l'ai dévoré sur une petite journée, ayant bien du mal à le reposer tant je m'amusais comme une petite folle avec les personnages, dont Anna, son oncle Albert et Thomas Alexander, un lord anglais devenu libraire à Paris et fan de San-Antonio.

Anybref, sans révolutionner la littérature policière, sans avoir des cadavres à toutes les pages, en utilisant la violence avec parcimonie, l'auteure a réussi un agréable petit cosy-mystery à la française en nous faisant entrer dans le monde de l'art et des musées, le tout avec une plume légère, humoristique, sans pour autant être gnangnante ou simpliste.

Roman policier addictif, qui n'essaie pas d'en faire plus pour s'imposer, qui prend son temps sans pour autant que le lecteur ne s'emmerde. Un roman policier qui fait du bien au moral, qui apporte un rayon de soleil dans une journée grise et vous requinque d'un coup après des lectures assez dures.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Anna, 30 ans, exerce dans un cabinet d'expertise d'art à Paris.
Elle est sollicitée par son oncle Albert, plein de fougue et d'entrain.
Il s'agit pour elle d'estimer les collections d'art de Mr Borelli, milliardaire mourant. Cet homme d'affaires franco-italien est un fervent collectionneur d'objets d'art étrusques.
Lors de cette mission, elle va croiser Ilaria de Luca, femme d'âge mûr dont les relations avec Mr Borelli étaient mystérieuses. Était-il son amant ?
Anna va constater des éléments douteux, des choses bizarres et tout cela va l'amener à se poser de nombreuses questions...
C'est une réussite ! Ne connaissant pas encore l'auteure Carole Declercq,
je vais me pencher au plus vite sur sa bibliographie.
Car là c'est un délice tout au long du livre ! Jusqu'à la dernière ligne !
On trouve dans ce roman de la légèreté, du suspens, de l'humour, des aventures etc...
Aucun ennui n'est possible tant le récit est captivant, enjoué, agrémenté de coups de théâtre et des rebondissements ce qui fait qu'on ne le lâche plus.
Carole Declercq est une virtuose de l'écriture.
Je verrai bien une adaptation cinématographique.
Je pense que les personnes qui ont aimé "Da Vinci Code" ou"Adèle Blanc Sec" vont surement apprécier cette oeuvre même si elle est tout à fait différente et originale.
C'est grâce à des livres comme comme celui-ci qu'on se passionne pour la lecture et l'évasion est garantie.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Elle venait de prendre un trésor à pleines mains, sans les précautions habituelles à sa fonction ou aux disciplines scientifiques et au détachement parfois nécessaire même s'il n'excluait pas l'admiration. Elle s'était glissée pendant un cours instant dans la peau du quidam qui avait un jour, voici fort longtemps, présidé à l'exécution de ce bel objet au nom du plaisir esthétique, s'attribuant le droit de disposer librement de sa possession, de l'examiner, de la manipuler pour ce qu'elle était et non pour ce qu'elle représenterait un jour.
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L'oncle Albert ignora sa dernière remarque et promena un regard amoureux sur la bibliothèque qui occupait tout un pan de mur. Pas un seul petit morceau de cellulose moderne. Que des ouvrages anciens collectés au fil des ans, avec méticulosité. Certains précieux, d'autres beaucoup moins, pour lesquels, il n'avait pas moins de tendresse.
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Anna, dont la tête tournait un peu de pouvoir admirer sans retenue ni barrière ces objets étrusques posés avec une désinvolture étudiée, se sentit prise de vertige à l'idée qu'il y avait sans doute quelque part dans cet appartement et dans les multiples coffres de la fondation Borelli d'autres pièces encore plus précieuses pour nécessiter qu'on les mette à l'abri.
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Alors... Comment est-elle ?
Hadrien prit une mine effrayée en roulant des gobilles.
- Un dragon ! Un beau dragon, certes, mais la Méduse du Caravage, à côté, c'est Casimir. Elle a jeté un oeil sur ma carte de visite. Elle a marmonné : "Schneider. Département des acquisitions, musée du Louvre..." puis elle s'est transformée. J'ai cru que ses yeux allaient lui sortir des orbites. Un truc de fou. Elle m'a traité de sangsue des Carpates. Elle m'a dit que c'était une honte, que son père n'était même pas encore froid... Il est mort, le vieux ?
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Si vous pensez que, quelque part, cette revue italienne existe encore, je vous en trouverai un exemplaire. Foi de Thomas. La devise de la maison Sandringham, qui est toute récente car c'est ma grand-mère qui l'a fait ajouter à notre blason, c'est : "Si tu ne parviens pas à résoudre un problème, c'est que le problème, c'est toi."
- Et alors ?
- Eh bien, justement, jamais ma grand-mère ne m'a dit que j'étais un problème. Même quand je ressemblais à Kurt Cobain. Je vous trouverai votre revue.
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Videos de Carole Declercq (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carole Declercq
Les Heures insouciantes,tome1 de La saga des désobéissantes - Carole Declercq - Éd.Eyrolles
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