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Critique de angelita.manchado


Pour Anthony Jaouï, c'est sa dernière année de lycée. Il ne sait pas encore ce qu'il va faire l'année prochaine en continuant ses études.

Il est invité à une fête chez son meilleur ami, Nathan. Là, il apprend que ce dernier est en couple, depuis plus d'un an, avec une fille, dont il était profondément amoureuse, Morgane.

Ivre, Anthony se bat avec Nathan et promet qu'il les tuera.

Nathan meurt assassiné. Mais Anthony, accusé, ne se souvient de rien.

Un roman fait par de très jeunes adultes pour des adolescents mais que les parents peuvent lire pour se rendre compte que le talent existe bien chez les jeunes, même en écriture. Bravo car il y a tous les ingrédients d'un bon roman même si ce dernier se lit très vite. le lecteur a envie de très vite savoir ce qui va advenir d'Anthony et comment et pourquoi Nathan est mort.

Outre l'histoire, l'intrigue, les rebondissements, tous les éléments indispensable comme le fantôme, le livre nous démontre très bien que les adolescents, qui passent le bac, ne savent pas souvent ce qu'ils veulent faire après. Ils ont peu d'idées à ce sujet. le plan n'est pas clairement défini dans leur tête pour bon nombre d'entre eux.

Il y a, je trouve, quelques clichés, comme les habitants et jeunes de Neuilly, les interrogatoires de la police. Pour ces derniers, même en pensant tenir leur coupable idéal, cela se passe-t-il réellement comme ça ? Certains jeunes semblent également profiter de la situation financière de leurs parents. S'ils ne travaillent pas assez, on leur paie des cours particuliers, donc pourquoi faire des efforts ?

Nous avons le quotidien de ces adolescents entre collège et lycée, mais aussi fêtes où l'alcool coule à flot. Certains parents semblent toutefois désoeuvrés face à leurs enfants qui s'enferment. Ils ne se comprennent plus. Il y a les premiers amours, les premiers émois, les jalousies, la haine, le désir de faire mal quand on n'obtient pas ce que l'on veut, se moquer d'une personne qui ne ressemble pas à notre idéal car il ou elle n'est pas joli, car il ou elle est un peu pressant…La haine est bien décrite comme les histoires de vengeance, l'amour déçu et l'enquête menée par ceux, et ils sont peu nombreux, qui croient en l'innocence d'Anthony. Ils découvrent la vie, l'amour, la douleur, la mort.

Pour ma part, j'ai passé un bon moment. le langage n'est certes pas élaboré mais on s'adresse à des jeunes. le roman doit donc être facile d'accès. Les chapitres sont courts. Je ne veux pas dire que les jeunes n'ont pas de culture loin de là. Mais à l'époque du langage SMS, il semblerait que certains ne fassent pas beaucoup d'efforts pour s'exprimer. le roman ne tombe pas dans ce panneau-là, loin de là, il est bien construit, les dialogues sont satisfaisants, tout comme les phases d'humour.

Chacun a leur tour, les personnages principaux vont raconter ce qui se passe, Anthony, Morgane, Nathan, le meurtrier, le policier qui mène l'enquête. C'est un peu déstabilisant quand on change de personnage au départ mais le lecteur s'y fait vite.

Je rappelle pourquoi et comment ce roman a été écrit :

Une initiative généreuse d'étudiants d'écoles de commerce qui veulent venir en aide aux collégiens défavorisés… à travers l'association Zup de Co.

ADEL DECO est l'acronyme d'Atelier d'écriture littéraire de commerce : 7 écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EM LYON, EDHEC, Audencia et GEM) se sont unies pour écrire un roman participatif d'un nouveau genre. À mi-chemin entre le roman de génération et le polar, ce collectif a initié un projet dont l'objectif premier est de venir en aide aux collégiens en difficulté.

Un roman qu'ils ont rédigé en sept mois et dont le produit des ventes sera reversé à l'association Zup de Co, fondée pour permettre aux plus démunis l'accès la culture et à l'éducation.
Lien : https://jelistulisillit.word..
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