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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comme avec La pendue de Londres du même auteur, il s'agit ici d'une histoire réelle, tout aussi terrible, cette fois dans le New York des années soixante.


Le massacre de la victime est particulièrement atroce, mais, ce qui a contribué à sa célébrité est la passivité de plusieurs dizaines de témoins. Pourtant, en aucun cas des gens pires que vous et moi : alors, pourquoi ? Et moi, et nous, dans la même situation ?


Cette histoire a été à l'origine de nombreuses recherches en psychologie sociale, et a permis de mettre au jour un phénomène dit "effet du témoin" : il s'agit d'une dilution de la responsabilité lorsque les témoins sont nombreux, alors qu'un témoin unique, ne pouvant compter sur personne d'autre, interviendra plus facilement.


Toujours est-il que cette pauvre fille a vécu un calvaire au vu et su de nombreuses personnes, qu'il aurait suffi de presque rien pour la sauver, de nombreuses chances en ayant été perdues... L'horreur grimpe encore au vu de comportement et du sort du tueur.


S'il s'agissait d'une fiction, j'aurais peut-être trouvé l'histoire exagérée, peu crédible. Et pourtant, tout est vrai. Encore un coup de coeur avec Didier Decoin.

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Les psychologues ont caractérisé un « syndrome Kitty Genovese » autrement appelé « effet du témoin » à partir d'un fait divers survenu à New York le 13 mars 1964. Dans la nuit, au bas de son immeuble, dans le Queens, à New York, une jeune femme de 28 ans -Kitty Genovese- est poignardée à mort puis violée. Malgré ses appels au secours, qui réveillent les voisins, aucun n'intervient. Les psychologues en tirent un sorte de loi selon laquelle la probabilité d'intervention du témoin d''un crime est inversement proportionnelle au nombre des témoins présents.

On peut évidemment discuter de cette prétendue règle et faire une analyse un peu différente des faits.

Le propos de Didier Decoin n'est pas là, même s'il utilise cet éclairage. Il s'agit pour lui de faire revivre cet épisode tragique, à la manière romanesque et documentée de Truman Capote, mais avec plus encore de savoir faire. Chacun des personnage est mis en scène par la truchement du narrateur, qui, grand pêcheur de truites fariots, n'a pas assisté aux faits, mais habite l'immeuble et les reconstitue un peu à la manière de notre mauvaise conscience. Il fait un portrait sensible de la victime, jeune et jolie immigrée italienne courageuse et émancipée, dans une société qui tolère mal la différence. Il dresse le portrait minutieux et effrayant de l'agresseur, Winston Moseley, tranquille père de famille le jour et tueur en série la nuit, Docteur Jekyll et Mister Hyde.

La mise en place du décor, la caractérisation des personnages, la progression de l'action sont conduits dans un style d'écriture très américain et d'une grande efficacité. On y apprend aussi beaucoup sur cette société paradoxale : le traitement magistral du fait divers par la presse, l'étrange posture d'un juge hostile à la peine de mort qui la prononce néanmoins, l'absence d'incrimination en droit américain de la non assistance à personne en danger, l'hypocrite contrôle social sur les conduites jugées non conformistes ( Kitty vivait avec une compagne), les impondérables d'une procédure pénale qui a permis au coupable d'échapper à la peine de mort et d'être libérable en novembre 2011, à 73 ans, sans avoir véritablement regretté son acte autrement que comme ayant pu « présenter des inconvénients pour les membres de la famille de la victime».

Par la reprise des minutes du procès, par la reconstitution minutieuse des circonstances, c'est le procès d'assises du criminel et de l'indifférence que met en scène, dans toute son horreur et son absurdité, ce récit saisissant.
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USA, les années 1960. Louise rentre d'un voyage professionnel et découvre qu'un crime a été commis dans sa rue. Aucun témoin, tous les voisins dormaient… parait-il…

Ce docu/fiction relate le fait divers à la suite duquel fut créé le 911, central des appels d'urgence, mais aussi dégagé le « syndrome Genovese » (plus les témoins sont nombreux, moins ils ont tendance à intervenir).

J'avais lu il y a quelques années « La femme de chambre du Titanic » du même auteur : j'avais été déçue. Cette fois-ci j'ai été enchantée.

Si l'auteur restitue les ambiances, l'hiver, les lumières, les émotions à merveille, il fait le choix de ne pas prendre parti : ce réalisme, cette neutralité dans le traitement du sujet renvoient le lecteur face à ses responsabilités et à son propre questionnement.

Le titre paraphrase Aragon « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » : Didier DECOIN parle à Kitty et Aragon s'adresse aux 38 témoins.

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Le titre, très beau, rappelle le poème d'Aragon :
Ce fut […]
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
L'histoire, racontée par un habitant du quartier et sa femme absents au moment des faits, en est simple : une jeune femme est assassinée en 1964 devant chez elle, dans le quartier du Queens à New York. Plus que le meurtre lui-même et l'horreur du sang-froid de ce tueur récidiviste, père de famille sans histoires poussé par des pulsions morbides, c'est la réaction des habitants du quartier qui choque. Non seulement personne ne vient porter secours à Kitty Genovese, malgré ses appels répétés, mais pas un seul n'alerte les secours. Pourtant trente-huit témoins interrogés par la police ont tous été réveillés et ont au moins entendu quelque chose. Mais, et c'est ce qui sera nommé plus le syndrome de Genovese, chacun pense que les autres vont donner l'alarme, dans une sorte de dilution collective de la responsabilité, et personne ne fait rien ! La question se pose bien sûr au lecteur de savoir ce qu'il aurait fait aussi ; en tout cas, après la lecture de ce livre, impossible d'oublier qu'il ne faut pas compter forcément sur les voisins ou les autres passants pour alerter les secours. C'est une oeuvre de salut public à ce titre, et bien davantage, puisque l'écriture en est fluide et claire, sobre, mais sans négliger les détails. Les descriptions du quartier sont très visuelles, ce qui rend l'action très saisissante par les images qu'elle évoque.
L'auteur aborde aussi, sans insister, mais suffisamment pour pousser à la réflexion, le thème de l'homophobie… L'attitude des habitants de Kew Gardens serait elle une condamnation implicite de l'homosexualité pourtant discrète de Kitty Genovese ? le narrateur, amené à côtoyer un journaliste du New York Times qui s'intéresse au drame, se penche aussi sur le rôle des médias, opposant le journal quotidien à la toute jeune télévision : "Il n'y a pas de victoire des images sur les mots. Simplement la télévision a permis aux gens d'être les témoins directs des évènements au lieu de les découvrir à travers la relation d'un reporter, celle-ci fut-elle sincère, brillante, et même pourquoi pas, artistique.
Encore que la télévision ne puisse susciter que des témoins muets et impotents, condamnés à subir sans pouvoir agir." La télé est-elle une des causes du syndrome de Genovese, la question reste ouverte.
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En 1964 dans le Queens, New York, une jeune femme est assassinée en bas de chez elle par un tueur en série. La particularité de ce meurtre : 38 personnes en ont été témoins (visuels et/ou auditifs) depuis leurs appartements et aucune n'a réagi. Célèbre aux Etats-Unis, ce cas a conduit à des recherches en psychologie sociale et à la théorie de “l'effet du témoin”. le roman de Didier Decoin est un récit précis des circonstances du drame (à glacer le sang) et nous invite à réfléchir sur ce que cet évènement particulier dit de l'être humain.
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C'est un roman mais pas seulement, une fiction surement pas puisque c'est une histoire vraie, un document c'est probable puisque le nom de la victime définit depuis un syndrome psy celui qui veut que face à une situation d'urgence, plus les témoins sont nombreux, moins ils auront tendance à intervenir, en d'autres termes chacun compte sur l'autre pour agir.

Un fait divers des années 60, le meurtre de Kitty Genovese, poignardé à plusieurs reprises puis violée devant chez elle, dans le Queens, alors que ses voisins, 38 personnes, ont été de différentes manière témoins de ce crime, un crime ignoble. Une demi heure durant cette jeune femme de vingt-huit ans agonisera et essaiera de survivre mais sera retrouvée morte dans le hall de son immeuble alors qu'elle pensait y être enfin à l'abri.



Ce livre décrit la passivité des riverains face à cette atrocité dont le coupable sera très vite arrêté. le lecteur aborde cet acte par l'intermédiaire d'un journaliste et amateur de pêche à la mouche, habitant l'immeuble et absent le jour du meurtre, un personnage neutre intrigué par les faits :


« D'après le rapport des flics, ils étaient trente-huit. Trente-huit témoins, hommes et femmes, à assister pendant plus d'une demi-heure au martyre de Kitty Genovese. Bien au chaud derrière leurs fenêtres. Certains entortillés dans une couverture, d'autres qui avaient pris le temps d'enfiler une robe de chambre. Aucun n'a tenté quoi que ce soit pour porter secours à la pauvre petite.»


Ce n'est pas le seul narrateur, car le lecteur entre aussi dans la peau du tueur lui-même, Winston Moseley, nécrophile et tueur en série, en quête de proie ; un père de famille qui à la nuit tombé se transforme en monstre.



Aucun atours romanesques, les faits y sont décrit simplement et le comportement odieux de ceux qui ont vu ou entendu n'est pas scandalisé bien au contraire on essai de comprendre comment on peut en arriver là, comment ne pas réagir lorsqu'un meurtre est commis sous nos fenêtre, pourquoi une telle apathie ? Est-ce un problème de responsabilité, ne pas s'immiscer dans les problèmes d'autrui? Si je ne m'interpose pas quelqu'un d'autre va le faire ? Non car tout le monde pense la même chose et cette jeune-femme a eu tout le temps pour se vider de son sang avant qu'une personne ne prévienne les secours mais 35 mn après le début de l'attaque c'est un peu tard.



L'auteur ne se mouille pas, il laisse le lecteur se faire son idée, une explication psychologique nous est donné mais je dois dire que ça ne m'a pas suffit, le témoin est-il aussi coupable que le meurtrier lui-même ? Serait-on descendu nous-mêmes ? Un constat bien malheureux.

« Encore que, comme le dit parfois Guila pour me taquiner « es-tu si sûr que tu serais descendu, toi, Nathan? »

J'ai toutefois été surprise que « la non-assistance à personne en danger » ne soit pas reconnue aux Etats-Unis, curieux !

Un livre émouvant, surprenant mais terrible.
Lien : http://www.stemilou-books.co..
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Une lecture qui fait froid dans le dos

Catherine “Kitty” Genovese est une jeune femme pétillante et dynamique. Lorsqu'elle emménage dans un quartier tranquille du Queens à New-York, elle se doute pas que sa vie va s'arrêter de façon tragique.
Par une nuit froide de Mars 1964, Kitty rentre vers 3 heures de son travail (elle est barmaid), lorsqu'elle se fait agresser par un inconnu au bas de son immeuble. Elle hurle, elle lutte. Son calvaire va durer plus d'une demi heure. Son agresseur va à plusieurs reprises la poignarder, la violer, puis il va l'achever. Elle mourra sur le trajet de l'hôpital.
Le lendemain une simple phrase relatera les faits dans le journal : “ Une habitante du quartier meurt poignarder devant chez elle.”
Tout aurait pu s'arrêter là, mais l'enquête met au jour une réalité bien plus sordide. Plusieurs témoins affirment avoir assisté au drame, mais aucun n'a porté secours à Kitty et n'a appelé les secours. Peut-être aurait-elle pu être sauvée ?
Bref, Kitty Genovese est la victime d'un prédateur sexuel, mais elle est aussi la victime de l'indifférence de ses voisins.

Didier Decoin, membre de l'académie Goncourt, auteur et cinéaste reconnu, nous relate dans ce roman, un fait divers authentique qui est devenu un cas d'école en psychologie sociale. “Le syndrome Kitty Genovese” a fait l'objet de nombreuses expériences afin d'expliquer le comportement indifférent de témoins d'agression. Pour plus d'information sur ce sujet c'est ICI.

Il introduit dans ce fait divers un personnage inventé de toute pièce. Nathan Koschel habite le même immeuble que la victime. Son épouse et lui étaient absents lors du drame. Nathan apprendra le crime le lendemain et sera le spectateur d'un procès très étrange. On y juge non seulement Winston Moseley, l'agresseur de Kitty, mais on y dénonce aussi le comportement inexcusable des témoins de l'horreur.
C'est donc aux côtés de ce voisin désabusé que nous suivons toute cette sombre histoire.
Decoin prend la liberté d'impliquer un nombre impressionnant de témoins pour accentuer l'acte de lâcheté. La victime a lutté pour sa vie, elle a crié “ à l'aide, on me poignarde, à l'aide”, mais personne ne lui a porté de l'intérêt, personne n'a quitté son nid douillet pour la sauver, personne n'a prévenu la police. Aucun secours pour cette jeune femme…Seule face à sa mort.
Comment est-ce possible ? Nous parlons d'un être humain, non ? Sa vaut ne vaut rien ?
Il ne faut pas oublier le vrai coupable : Winston Moseley. Il a ôté la vie de Kitty Genovese, mais aussi de plusieurs autres jeunes femmes. C'est un prédateur. Il rôde la nuit pour assouvir ses pulsions morbides. Pourtant, en apparence, il est un mari attentionné et un père exemplaire.

En romançant un fait divers, Didier Decoin nous offre un roman poignant, troublant et percutant. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est le meilleur roman que j'ai lu depuis le début de l'année, mais j'avoue qu'il n'est pas dénué d'intérêt. Les 186 pages m'ont amené à méditer :
L'homme est-il un lâche ?, Quelle est la valeur de la vie d'un inconnu ?, et Pourquoi survit la “loi du chacun pour soi” ?

J'ai eu la chance de lire ce livre grâce à un partenariat. Merci à partenariat bob et aux Editions le Livre de Poche.
Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
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Didier Decoin, "Est-ce ainsi que les femmes meurent ? " 192 pages
Résumé éditeur :
"Catherine Kitty Genovese n'aurait pas dû sortir seule ce soir de mars 1964 du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le Queens, à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : « Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle. ». On arrête peu de temps après le meurtrier, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie. Mais sait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d'une demi-heure, et surtout que trente-huit témoins, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n'est intervenu. Qui est le plus coupable ? le criminel ou l'indifférent ? Récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.
Un roman dur et poignant, plein de doutes et d'humanité. le Monde."
Je lis beaucoup de thrillers, de romans, dans lesquels des meurtres horribles ont lieu. Même si ces récits sont plausibles, vraisemblables, très réalistes, il est réconfortant de songer que ce ne sont que des fictions.
Ce roman de Didier Decoin s'inspire d'une histoire vraie. Et, cette lecture est terrible. On assiste à l'agonie de cette pauvre Kittie. On admire son courage, sa lutte pour échapper à son meurtrier. On hait son assassin, brutal, inhumain, glacial. Mais, c'est l'indifférence des voisins, témoins visuels ou auditifs qui est la plus glaçante.
L'épilogue évoque des explications psychologiques et sociologiques. Mais, comme le dit l'auteur, comprendre n'est pas excuser.
Que dire de la société humaine, quand l'homme devient totalement indifférent à la souffrance d'un autre homme ?
C'est un livre à l'écriture puissante. Les métaphores sont belles, en dépit des faits sordides.
Un livre que je conseille vivement.
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Un récit très noir mais tellement prenant ! Une jeune femme a été poignardée à New York. 38 témoins auraient pu arrêter son calvaire mais personne n'a bougé, chacun était enfermé dans son appartement, dans son quotidien, dans son cocon...pourquoi rompre ce confort avec les violences extérieures ? le lecteur se sent à la fois indigné mais il se sent également coupable. Qu'aurions-nous fait dans une telle situation ?
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Le titre m'a aussitôt fait penser au poeme d'Aragon."Est ce ainsi que les hommes vivent?"

Alors, pourquoi ce titre? Et bien ,selon D.Decoin, parce que cette paraphrase s'adresse à Kitty,la jeune femme assassinee ,ainsi qu'à toutes les femmes agressées car souvent ce sont souvent elles les victimes des tueurs......Et le vers d'Aragon:"Est ce ainsi que les hommes vivent " s'adresse ,lui, aux 38 témoins du drame horrible qui s'est joué sous leurs yeux....Car malheureusement ce n'est pas un roman au sens réel du terme que D.Decoin a écrit ....il a relaté,refait "vivre " un vrai fait divers.....
Didier Decoin ,fils d'Henri Decoin le réalisateur commence son livre par le descriptif d'un crime qui n'a rien à voir avec celui qu'il perpetuera plus tard sur la personne de Kitty.

Et puis ensuite il parle du meurtre horrible de cette jeune femme et surtout de l'attitude incompréhensible ,insoutenable de 38 personnes habitant l'immeuble et qui ont assisté pendant 35 mns au massacre ....Sans bouger,sans meme appeler la police!!!
Alors pourquoi,pourquoi personne n'a bougé??? Interrogés plus tard ,certains ont dit qu'ils faisaient trop froid pour descendre......L'un a meme dit qu'il avait cru à une bataille de chats......(Kitty criait" à l'aide,on me tue!!! ") Un autre a décroché son telephone....pour appeler sa copine habitant à l'autre bout des USA et lui demander ce qu'il fallait qu'il fasse...."mais ..rien...va te coucher".....Mais il n'a pas optempéré...non...il a appelé sa voisine...enfin,la plus proche voisine de Kitty ,jeune maman assez frêle d'aspect qui, elle, est sortie,ne sachant même pas si le tueur etait encore là.......Elle est arrivée pour tenir dans ses bras une mourante et ne pas la laisser seule au moment du Départ..... Et apparemment cet homme etait assez content d'avoir fait quelque chose......
Ce meutre a secoué toute l'Amerique.Et c'est après que le 911 fut crée.....

Ce qui m'a frappée dans les propos de D.Decoin c'est le profond humanisme qui l'habite.Malgré tout ce qu'on peut voir d'horrible,les meutres,les guerres,il croit encore au genre humain.....Il trouve, même dans le plus horrible des serial killers (par exemple F.Heaulme ) un zeste d'humanité qui fait que D.Decoin est farouchement opposé à la peine de mort.....Quand j'entends des propos semblables dans la bouche de personnes que j'estime avoir bien plus de connaissances et de compétences que moi ,je ne peux que m'incliner et me dire que j'ai encore beaucoup ,beaucoup de chemin(s) à parcourir.....

Lien : http://lemelimelodepyrostha...
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