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Élisabeth Peellaert (Traducteur)
EAN : 9782259213806
312 pages
Plon (17/03/2011)
3.11/5   264 notes
Résumé :

Adam et Cynthia ont tout pour eux. Mariés à la sortie de la fac, ils forment un couple parfait auquel rien ne résiste. Deux magnifiques enfants et une brillante carrière dans la finance plus tard, leur beauté, leur provocante jeunesse et leur insolente réussite sont toujours inaltérées. Le monde autour n'existe pas, ou bien par le frisson du danger qu'il procure, mais leur noyau demeure, irréductible et indestr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,11

sur 264 notes
Déception est le premier mot qui me vient à l'esprit en pensant à ce livre. J'avais lu de très bonnes critiques sur lui dans la presse littéraire, le classant parmi les vingt meilleures découvertes de l'année 2011 et je m'attendais donc moi aussi à une bonne surprise. Pourtant, ce que j'y ai trouvé, c'est plus de l'ennui qu'autre chose. Malgré de très bonnes citations et réflexions sur le sens de la vie, j'ai trouvé l'histoire assez plate et décousue.

Le lecteur découvre ici l'histoire de Cynthia et d'Adam, un couple a qui la vie a souri durant toute leur existence. Mariés très jeunes, ils ont eu deux enfants, Jonas et April, ont réussi à amasser une somme d'argent colossale qui leur à permis de donner à ces derniers la meilleurs éducation possible et de n'avoir à se priver de rien.
On suit donc le déroulement de leur vie, leurs ambitions toujours grandissantes, leur amour toujours aussi vivaces et l'on suit également les voies que leurs deux enfants, très différents l'un de l'autre, ont décidé d'emprunter.
April, qui a compris dès le début que l'argent ouvre toutes les portes, est bien décidée à en profiter, se rendant parfaitement compte qu'elle a grandi dans un monde de privilégiés. Quant à son frère, artiste dans l'âme et plus bohème, a décidé de rompre avec ce milieu mais à quel prix ?

Une réflexion sur l'argent et ce qu'il peut ou non nous apporter. Si je devais citer une citation bien connue et pour conclure sur cet ouvrage, je dirais simplement que "L'argent ne fait pas le bonheur mais qu'il y contribue beaucoup !"
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“Un mariage!” La première phrase donne le ton de ce roman qui raconte l'histoire d'un couple de new-yorkais ultra-riches. Dans la vie de Cynthia et Adam, les ratés n'existent pas. Certes, il fait une chaleur accablante à Pittsburgh. Les demoiselles d'honneur sont en nage. Les invités s'évanouissent sur les bancs de l'église. Eh bien, cela contribue à faire de leur mariage un événement mémorable. Ainsi pense Cynthia. A peine marié, le couple retourne à New York. Adam fait carrière dans la finance et Cynthia décore leur appartement. L'argent coule à flots. Rien ne s'oppose à leurs envies. Pas la loi, qu'ils n'hésitent pas à bafouer, confiants de ne pas se faire prendre. Pas même leurs enfants, April et Jonas, qui n'ont pas le pouvoir de les décevoir. Dans cette société où l'argent et l'apparence sont tout, Adam et Cynthia sont les plus jeunes, les plus beaux, les plus prometteurs. On les envie d'abord un petit peu. Et puis, au fil des pages, l'absurdité de leur vie apparaît. Parce que tout leur sourit et que rien ne les touche, Adam et Cynthia se déshumanisent. On étouffe dans cette famille conçue comme une forteresse, qui ne s'embarrasse des autres que pour se faire valoir ou faire la fête. On déteste ce monde où tout s'achète, même une femme qui veille son compagnon à l'article de la mort. On guette le moment où la machine à succès va s'enrayer. le point de rupture n'arrive jamais.

Je n'aurais pas spontanément choisi de lire ce roman qui est au programme de mon club de lecture. Les plongées dans le monde de l'argent et de l'apparence ne m'attirent pas en général. Cependant, j'ai lu Les privilèges d'une traite. Si April et Jonas ont le profil des héros de “Gossip girl,” Cynthia et Adam sont des personnages atypiques, loin des caricatures. Ils s'aiment, ils ont conscience de leur supériorité et ils pourraient se suffire à eux-mêmes, mais non. Ils choisissent de se lancer dans une absurde course à l'argent. Très vite, ils ont tout, sans avoir le temps de ne rien désirer : un appartement immense, une maison de campagne luxueuse, des vacances de rêve... Leur réussite ne doit faire aucun doute. Comme si le regard des autres - dont ils n'ont que faire - leur était néanmoins nécessaire pour exister. La démonstration en quatre volets est implacable. le couple devient peu à peu le jouet de cette société factice qu'il croit dominer, allant jusqu'à lui sacrifier ses propres enfants sans en avoir conscience. Il manque une âme à ce roman, comme à ses personnages, mais force est de reconnaître que Jonathan Dee a réussi son coup et écrit un très bon livre.

A lire, dans la même veine, "La belle vie" de Jay MacInerney et "Le bûcher des vanités" de Tom Wolfe.
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Non, je n'ai décidément rien à dire sur ce roman qui, à aucun moment, n'a suscité mon intérêt. A priori, je n'ai rien contre la réussite sociale et les privilèges des riches américains ou autres, surtout quand leur fortune leur permet de financer des fondations mais je me suis terriblement ennuyée en compagnie de la famille peinte par Jonathan Dee. Leurs enfants choyés et protégés dans leur jeunesse laissaient espérer quelque originalité mais il n'en fut rien.
Ce milieu assez occulte et qui véhicule bien des clichés aurait pu donner à l'auteur l'occasion d'une bonne étude de caractères mais cela semble au-delà de ses capacités tant ses personnages sont fades et imprécis.
Expliquez moi quel but poursuit Jonathan Dee en écrivant ?
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Mais qui sont les riches ?
Plusieurs artistes américains se sont posé cette question.
Tom Wolfe, dans « le bûcher des vanités » , à Brett Easton Ellis, ou plus récemment à Douglas Kennedy qui vient de publier « Combien ? » chez Belfond, décrivant l’univers d’avarice et d’ambition qu’on a pu trouver aussi dans le film « Wall Street » d’ Oliver Stone en 1988.
Avec « Les privilèges », Jonathan Dee réussit avec brio à portraiturer un couple symbole de cette Amérique qui réussit.

Adam, jeune financier de de vingt-deux ans, épouse Cynthia à Pittsburgh. Dès le premier chapitre J. Dee campe les deux personnages principaux du roman de manière fracassante : ils font un mariage de rêve, dans un lieu avec des accents exotiques puisqu’ils ont quitté leur New York pour rejoindre la ville de leur beau-père : ce sera la seule entorse à la règle de conduite qu’ils se seront fixés de ne jamais regarder en arrière, de ne pas considérer cette famille d’avant (leurs parents et grands-parents) mais de constituer à eux seuls une famille mythique autour de qui le monde tourne.
« Quand ils sont au contact l’un de l’autre, personne d’autre ne peut les toucher. Leur enfance, leurs familles, tout ce qui les a façonnés est maintenant derrière eux et le restera désormais».
Adam et Cynthia ont donc en commun un foi vibrante en leur avenir, et l’avenir va leur donner raison, « non pas comme donnée variable, mais comme but tout ce que New York leur faisait miroiter de la vie de ceux qui avaient vraiment réussi suscitait chez eux moins d’envie que d’impatience. ».
Leur confiance aveugle en l’avenir est ce qui les relie le plus profondément : « Entre autres, ce qui faisait qu’ils s’entendaient si bien ensemble, c’est qu’Adam avait toujours ressenti qu’ils étaient dotés de ce talent commun pour abandonner les choses derrière eux. A quoi bon revenir en arrière et aller les rechercher ? ».

Ce roman de trois cents pages va décrire leur évolution au fil du temps : à la trentaine, Cynthia élève leurs deux enfants, April et Jonas, pendant que Adam transforme tout ce qu’il touche en profit : engagé par un fonds spéculatif dont le directeur le considère comme son propre fils, il tire parti d’informations glanées dans les milieux d’affaires pour racheter et vendre des entreprises au gré des fluctuations du marché.
A la quarantaine, Adam et Cynthia sont multi millionnaires : Adam a quitté son fonds d’investissement pour monter le sien, et son charisme « à la Murdoch » fait que tout le milieu financier a envie de lui confier ses économies, puisque tout ce qu’il touche se transforme automatiquement en investissement gagnant. Mais Adam et Cynthia jouent aussi les Robin des Bois : en créant une fondation qui porte le prénom de Cynthia et ils deviennent la première organisation caritative de New York : le « charity business » se porte bien …

Alors, que deviennent les riches ? Ce qui est très fort dans ce roman c’est que Jonathan Dee ne juge pas. Il ne fait ni un essai sociologique ni un pamphlet politique : il les décrit de l’intérieur, et il y réussit parfaitement.

On s’attend à ce qu’ils chutent. Adam, avec sa réussite insolente, va tomber pour délit d’initiés. Il faut dire que tous ses placements ne sont pas complètement honnêtes, et qu’il maîtrise complètement le mécanisme des paradis fiscaux. Ou bien, avec sa forme éblouissante, il va tromper sa femme et ce sera la fin du couple. Ou bien encore Cynthia, qui consulte un psy « parce que tout le monde le fait » va vieillir et ne sera plus aussi séduisante qu’elle l’est encore à quarante ans.
Et bien non. Pas de morale dans ce roman, pas de rédemption par le malheur ou la peine, ils sont beaux riches puissants, et le demeurent jusqu’au bout.

Alors, heureux les riches ? Pas si sûr néanmoins. La faille provient des enfants : April devient une sorte de « Paris Hilton » enchaînant alcoolisme et drogue, à l’image de ses starlettes people ultra médiatisées décrites dans le dernier roman de Jean Rolin, « Le ravissement de Britney Spears », qui ne savent plus trouver un sens à leur vie. Jonas s’est tourné vers la vie de bohème, après avoir fondé un groupe de rock dans lequel il est un guitariste épris de country, groupe qu’il a baptisé « les privilèges » - clin d’œil au titre bien sûr. Il rejette son image de « fils de multimilliardaire pétri de haine de soi » mais pour combien de temps ? Quand on est dans un milieu où on s’achète un Picasso comme d’autres un poster, tout est faussé.

Et peut-on vraiment parler de famille ? April et Jonas ne connaissent pas leurs grands-parents. Adolescents, ils déambulent ultra-indépendants dans le loft au-dessous de leurs parents dans un espace où on ne sait pas ce que font les uns et les autres.
Et quand Cynthia, apprenant que son père agonise dans une clinique, découvre à son chevet une belle-mère inconnue et encombrante, sa seule réponse est celle qu’elle a toujours eu, à savoir l’argent : moyennant la coquette somme de cent mille dollars, la pseudo belle-mère va débarrasser le plancher pour laisser Cynthia seule en tête-à-tête avec son père.

La morale, s’il y en avait une, serait donc bien que la richesse coupe totalement les privilégiés de la réalité du monde, à l’image de ce personnage secondaire de demi-sœur de Cynthia :« Tu n'as pas souffert un seul jour de ta vie, fulmine ainsi la demi-sœur de Cynthia, moins gâtée qu'elle par la vie. Tout ce que tu as voulu, tu l'as toujours obtenu. Et maintenant tes gosses grandissent de la même façon. Comme une petite classe régnante. C'est effrayant ».

Quoi qu’il en soit avec « Les Privilèges, » Jonathan réalise le portrait complet d’une réussite insolente : pari parfaitement réussi.

Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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Impossible de ne pas faire la comparaison avec "Freedom" de Jonathan Franzen, tant à travers ces deux livres, leur auteur respectif s'attache à faire la radiographie de la société américaine du début de ce siècle à travers le prisme de la famille.

J'aime beaucoup le talent des auteurs américains à raconter des histoires, dans une langue fluide et simple, mais qui recèle beaucoup d'ironie et qui accroche, dès les premières lignes. On pénètre un univers très visuel, quasi cinématographique, fait de descriptions minutieuses mais jamais ennuyeuses des attitudes des personnages.

Le livre s'ouvre sur le mariage des héros, Adam et Cynthia, âgés alors de 22 ans, et parcoure 25 ans de leur vie. L'ascencion sociale, l'ambition sont les maîtres-mots de ce couple qui part de rien et qui réussira de manière aussi fulgurante que naturelle, comme s'ils y avaient toujours cru et qu'il ne pouvait en être autrement.

C'est d'ailleurs ce qui frappe, dans cette vie de couple, la confiance et la foi inébranlables qu'éprouvent Adam et Cynthia l'un pour l'autre. C'est pour l'autre, par l'autre et grâce à l'autre qu'ils se réalisent. Sans l'un, l'autre n'est rien, ils en sont parfaitement conscients et le cultivent jalousement.

L'argent, amassé tant et plus, n'est pas un objectif en soi mais une manière d'y arriver: avoir de l'argent, c'est acquérir la sécurité. Pourtant, c'est aussi source de dérives, et cet aspect excessif est parfaitement incarné par le personnage de la fille d'Adam et Cynthia, April, qui semble tout droit sortie d'un épisode de "Gosspi Girl". Elle est la seule à avoir ce rapport décomplexé et déculpabilisé à l'argent qui lui fait dire, à son frère, Jonas, que ne pas ne pas profiter des privilèges que la vie leur offre "n'est pas noble, c'est juste de la pose".

Dans cet aveuglement à tout ce qui ne fait pas partie de leur monde, reste un socle indestructible: la famille, en son noyau dur, ultime repaire dans lequel la protection s'offre de manière inconditionnelle.

Il faut le déguster, ce livre, et apprécier tout le cocasse de certaines situations, comme lorsque Cynthia, alors jeune mère de famille un peu déboussolée et prise d'un profond ennui dans sa vie familiale, explique les règles du poker à ses enfants de 6 et 8 ans et les fait jouer avec de l'argent... Absolument jouissif!
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critiques presse (3)
Lexpress
30 novembre 2011
Avec ce quatrième roman brillant (mais le premier traduit en France), l'Américain Jonathan Dee saisit quelque chose de particulièrement juste de notre époque, sans pour autant jamais tomber dans la chronique sociale manichéenne.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Bibliobs
07 juillet 2011
Entretien avec Jonathan Dee : "En brossant le portrait des Morey, je me suis attaché à toutes ces choses que Fitzgerald aurait pu voir et comprendre: le changement perpétuel, l'accélération du temps, la mentalité décadente des nouveaux riches américains. Tout ceci est assez intemporel et ne varie guère d'une époque à une autre."
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaPresse
01 juillet 2011
Un portrait pétrifiant d'une Amérique plus que jamais divisée en classes sociales, quoi qu'on en dise.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Il vit que Barron’s recommandait vivement la vente sur des actions pharmaceutiques appelées Amity. Il jugeait depuis longtemps que Barron’s manquait tragiquement d’imagination et décida de s’amuser à leur donner tort. Il acheta dix mille actions, qu’il revendit une semaine plus tard avec une perte nette de quatre cent quatre-vingt mille dollars.
Cynthia ne savait rien de tout cela, et si elle l’avait su, son inquiétude aurait été disproportionnée parce qu’elle n’avait aucune idée de la quantité d’argent qu’Adam avait réussi à placer sur des comptes dont elle ignorait l’existence. Il ne voyait pas comment justifier un petit voyage à Anguilla en solo alors que les vacances de printemps commençaient dans moins d’un mois et il lui fallait donc ronger son frein et attendre. Il lança l’idée que ce serait peut-être leur dernier voyage. Il dit qu’il en avait fait le tour et qu’il avait envie d’explorer d’autres endroits, peut-être le Pacifique Sud. Elle le crut. Tout ce montage, se rappelait-il à lui-même, avait été réalisé pour elle, et il se trouvait qu’il avait fonctionné exactement comme il l’avait espéré : il l’avait vu enlisée et malheureuse, et il n’avait pas pu le supporter ; il s’était représenté la vie qu’il voulait leur offrir, mais elle ne se concrétisait pas assez vite et il avait fait ce qu’il fallait pour accélérer les choses, pour les conduire, intacts, en ce lieu sans limites qu’elle méritait et dont il avait toujours su qu’ils l’occuperaient. Ce n’était pas la richesse en soi. C’était une vie en grand, une vie plus vaste que nature. L’argent n’était qu’un simple instrument.
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"[...] son passé se présenta sous un aspect menaçant et, chose étonnante, impossible à éradiquer. On ne pouvait le défaire, il ne vous appartenait plus, et pourtant il demeurait toujours là. C'était une découverte. Il était tout aussi réel - plus réel, en fait [...] que le présent, mais, d'un autre côté, il restait inviolé, à l'intérieur d'une protection de verre, et même si vous vouliez vous en débarrasser, vous ne pouviez pas."
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Il ne suffisait pas de croire en son avenir, il fallait s'emparer de son avenir, le hisser hors du fleuve du temps, et, ce faisant, on rompait avec les légions de béni-oui-oui tristes et pathétiques qui croyaient que le monde était leur patrimoine. Ce genre de foi docile dans la justice des choses n'était pas dans le tempérament d'Adam. Lui aussi, il donnerait tout pour ses enfants, risquerait tout pour eux. Il savait ce qu'il risquait. Mais tout ça n'était qu'une mise à l'épreuve. Les risques les plus nobles étaient les risques secrets. Fortuna favet fortibus.
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"[...] on ne pouvait pas se contenter de ne rien faire. Il ne suffisait pas de croire en son avenir, il fallait s'emparer de son avenir, le hisser hors du fleuve du temps, et, ce faisant, on rompait avec les légions de béni-oui-oui tristes et pathétiques qui croyaient que le monde était leur patrimoine."
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Tout de même, l'appartement de Colombus était si merveilleusement excentrique que Cynthia n'imaginait pas s'en lasser un jour : un duplex qui donnait directement sur le planétarium situé derrière le musée d'Histoire Naturelle. La nuit, la lumière bleue des sphères luisait à travers les murs de verre du planétarium, et du haut des baies vitrées au trentième étage, il semblait presque à Cynthia que leur maison regagnait la planète après un voyage dans l'espace. Les enfants disposaient de l'étage inférieur pour eux seuls ; il avait une entrée séparée, ce qui signifiait qu'elle suivait leurs allées et venues avec moins de précision qu'auparavant. Ils étaient trop âgés pour avoir l'envie ou le besoin qu'on les accompagne à l'école et leurs vies étaient si occupées, et pas seulement sur le plan social, qu'il n'était pas toujours possible de savoir quand exactement elle les verrait la prochaine fois. Pas plus qu'Adam d'ailleurs.
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Videos de Jonathan Dee (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jonathan Dee
Jonathan Dee vous présente son ouvrage "Sugar Street" aux éditions Les Escales.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2678755/jonathan-dee-sugar-street
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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