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3,63

sur 249 notes
Derrière ce titre se cachent deux histoires pour le prix d'une.
Une affaire me diras-tu ?
Pas si sûr.

Pour commencer, voici Lysange (mais qu'est-ce que c'est que ce prénom d'abord ??) Démographe quadragénaire et libérée, Lysange se débat péniblement dans une relation alambiquée avec Pierre, photographe de guerre brillant, sans doute, mais quand même furieusement tourmenté du cortex. En outre et parallèlement, Lysange s'interroge quant à la curieuse lettre d'un inconnu, Tomas, l'invitant à venir s'installer chez lui dans sa cabane en bordure d'océan (le truc hyper-crédible déjà).

Page 108, on respire, changement de décor et entrée en scène de soeur Madeleine (la nonne, donc). Toute jeune religieuse en partance pour le Brésil, elle doit y rejoindre une congrégation aux tréfonds de la jungle amazonienne, assistée pour la circonstance d'Angel (le brigand donc), body-guard local, rustique et mécréant juste ce qu'il faut. Au prix d'un effort minimum de concentration, le lecteur avisé subodore promptement que ces deux là ne vont pas nécessairement se taper dessus très longtemps. Quel suspens, quel suspens...

Bon public, on suivrait donc volontiers cette chouette idylle romantique se profilant dans la jungle impitoyable avec la subtilité d'une intrigue Harlequin. Oui mais voilà, deux chapitres sur trois, on retrouve Lysange toujours en proie 1/ à ses torrides cogitations relatives au galant précité et de plus en plus torturé, 2/ au mystère de cette improbable proposition de squat gratos sur la côte ferretcapienne.

Prises de tête, envolées lyriques, effets de style jusqu'à la nausée, poétiques certes, mais déjà lassants au bout de 10 pages... alors au bout de 200 (pages) forcément, on fatigue un peu.

Après s'être envoyé les digressions obsessionnelles de Lysange durant encore approximativement 592 chapitres, le lecteur avisé et toujours aussi concentré constate que, ô surprise, les deux histoires se rejoignent (celle-là non plus on ne l'avait pas vue venir). Ouf, on aura au moins les réponses aux questions qu'on ne se posait pas encore.

Pardonnez mon manque de réceptivité, Madame Deghelt, mais trop, c'est trop. Trop de prévisible, trop de coïncidences absurdes, trop d'invraisemblances, trop de pathos. Certes, votre écriture, ce n'est pas de la daube, bien que personnellement j'y aurais bien apprécié un peu plus de simplicité dans le lyrisme, mais l'histoire... On oscille entre Flaubert et Marc Levy sans vraiment réussir à trancher.

Bref, ça se devine peut-être à travers ces lignes (non ?) ce livre m'a un peu agacée.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Fantastique ! Fabuleux !
Fantabuleux, expression chère à ma Ziboun.
L'auteure patiemment tisse sa toile. Nous raconte des histoires d'amour. D'amour passion. D'amour au-delà du commun des mortels. D'amour contrit. D'amour désillusion. D'amour plénitude. D'amour perdu. D'amour retrouvé. D'amour fusion. D'AMOUR !
Elle nous parle de ce qui résonne en nous ; notre rêve de plénitude, de se fondre, de communier, de disparaître pour mieux exister, de s'en remettre à l'autre. L'autre qui est notre fer de lance et notre port d'attache.
Aimer et être aimer, l'expérience de la vie, de tout un chacun. le soleil brille quand l'amour est de la partie. Il brille d'une lueur intense. Nos zones d'ombres tombent dans l'oubli.
Des destins se croisent et s'entrecroisent. Un roman de femmes. de femmes amoureuses. de femmes forteresses. de femmes Amazonie. Belles et mystérieuses, que les hommes tentent d'explorer mais y arrive si peu, victime d'incompréhension devant tant de perfection.
Lysange est mariée à John, ont deux enfants. Ils sont grands désormais. Volent de leurs propres ailes.
Lysange aiment les hommes. Les hommes d'un soir. John est OK là-dessus. Pas d'embrouille.
Lysange rencontre Pierre. Elle succombe. Pierre est photographe de guerre. Lysange fait l'expérience de l'absence et de la frustration.
Thomas contacte Lysange. Lui propose sa maison. Une maison dans les dunes près de l'océan. Une maison ressource. Un havre de paix.
Lysange y trouve un cahier manuscrit. Une religieuse y décrit son parcours à travers l'Amazonie pour rejoindre une communauté. Evangéliser les indiens est sa mission. Elle a été appelée par le Seigneur. Angel est son guide à travers les dangers de cette jungle. Mais le danger est peut-être plus proche qu'elle ne croit ?
Une merveille de descriptions des sentiments amoureux. Toute la palette y est utilisée.
Je me suis pris dans votre toile madame Deghelt, pris de frissons et de larmes sur la fin de cette très belle histoire.
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Achat d'impulsion un samedi matin dans une librairie. Moi qui n'achète jamais de livre, je reste humaine, ça m'arrive parfois de succomber à la curiosité. Oh, une belle photo de la jungle amazonienne, un titre un peu racoleur qui semble promettre aventures et passion ! Allez, on le tente Lucette !

Deux histoires, trois narrateurs, un journal... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Je ne connaissais vraiment rien de l'auteur avant d'ouvrir ce livre, jamais entendu parlé, inconnue au bataillon. A présent, j'en sais un peu plus sur son style que j'ai trouvé la plupart du temps très lourd avec de temps à autre quelques envolées comme autant d'éclaircies dans un ciel picard.

***ALERT SPOILER***

Deux histoires, donc.
La première, de nos jours, en France. Lysange, 45 ans, est une brillante thésarde en démographie qui semble avoir beaucoup de temps libre (« Fonctionnaire ! » (provoc gratuite)) pour se livrer à un exercice d'introspection plutôt poussée qui rend la lecture de ses états d'âmes plutôt poussive. Épouse d'un mari cocu-consentant (je déteste ce genre de personnage complètement improbable et qui fait pitié), mère de jumeaux, plus jeune que son mari, collectionnant depuis toujours les aventures et tombant par hasard dans un aéroport sur un amant qui semble pouvoir durer un peu plus longtemps que les autres étant donnée la passion qu'il lui inspire, va littéralement nous pomper l'air avec ses sentiments.

La seconde, années 50, au Brésil. Soeur Madeleine, la vingtaine, s'en va non pas en guerre mais en mission pour convoyer des médicaments au fin fond de l'Amazonie. Et qui l'évêque envoie-il pour prendre en charge et guider cette trop jolie religieuse ? Angel, une espèce de Crocodile Dundee d'Amazonie. Très sympathique au demeurant, à peu près le seul personnage droit dans ses bottes (en peau de piranha... non, c'est une blague) qui m'ait paru sincère même si son bagou ne va pas jusqu'à faire de lui une figure crédible du récit.

Ah, d'ailleurs des figures crédibles dans ce récit, bon courage pour en trouver et si ça vous arrive, surtout faites-moi signe. Est-il besoin de vous en dire plus ? N'avez-vous pas déjà deviné ce qu'il va se passer sous les frondaisons de la jungle tropicale entre Soeur Madeleine et Angel, entre la nonne et le brigand ? Bah oui, vous avez forcément deviné ; le lecteur aussi, enfin dès qu'il a (laborieusement) atteint le tiers du roman et qu'il commence enfin à être question d'un truc en rapport avec le titre du bouquin. Ouf, l'espace d'une heure, j'ai bien cru que l'imprimeur s'était planté dans ses reliures !

Aussi cousu de fils blancs que le hamac de Spider-Man, le roman s'étire lentement le long du fleuve Amazone. le lecteur aurait encore une chance de s'intéresser à cette odyssée dans la jungle hostile dont l'action flirte dangereusement avec un niveau de narration Harlequinesque si le « journal » de Soeur Madeleine n'était pas continuellement entrecoupé par les simagrées de Lysange qui telle la mouche du coche s'ingénue à nous ramener de force vers sa passion pour son amant qui franchement est d'une banalité à pleurer et qu'aucun exotisme tropical ne vient agrémenter. Alors, Lysange, poupée, sois gentille et fiche-nous la paix, laisse-nous tranquilles quelques heures dans la jungle en compagnie d'Angel et de sa Madelon.

D'abord, comme dit Lolokili dans sa chronique, c'est quoi ce prénom, Lysange ? Ah, ok, je vois. Un papa qui s'appelle Angel, une Maman qui s'appelle Louise (ah, ah, suspense !), on met dans le blender, on mélange et ça nous sort du chapeau un prénom bricolé genre Mathieu et Audrey qui appellent leur fille Emma parce que ce sont leurs initiales ? Trrrooooppp chou ! Dommage que ce ne soit pas crédible.

Est-ce que c'est parce que c'est la saison des mirabelles que j'ai eu autant envie de secouer Lysange comme un prunier histoire de la faire redescendre des hauteurs psychologiques (de comptoir) au sommet desquelles elle s'est hissée ? Mystère mais j'ai la certitude que si l'auteur avait voulu faire exprès de flinguer son roman, elle n'aurait pas mieux réussi. Pourtant, tout n'est pas à jeter dans sa trame, loin de là : le secret de famille (bon, ok, on connaît mais ça marche toujours), l'histoire d'amour passionnée (on ne demande pas mieux !), le décor sauvage somptueux (armez-vous quand même de votre imagination), la faille dans la vocation religieuse, etc. Mais, comment vous l'expliquer sans en écrire encore des tartines ? Il n'y a pas d'équilibre, tout est embrouillé. Avec Lysange, trop de réflexion et avec Madeleine, trop peu d'action. Les deux récits emmêlés semblent suggérer le lien étroit entre les deux femmes (au cas où des lecteurs anesthésiés n'auraient pas encore compris le dénouement 150 pages avant la fin) et entretenir un suspense qui ne débouche que sur l'exaspération du lecteur de voir le récit de la nonne tailladé à la machette. 50 ans séparent ces deux destinées mais le ton du récit est désespérément le même, dommage.

J'ai évoqué en intro un troisième narrateur qui parfois prend le relais et raconte Lysange comme si Lysange était elle-même fatiguée de se raconter (et nous de l'écouter).

Ah, pour finir, un détail qui m'a exaspérée : c'est quoi cette manie d'écrire les dialogues sans aucune syntaxe et sans aucune ponctuation ? Rien, pas un tiret, niet. Qui parle ? On ne sait pas. Dans une même phrase, deux personnes s'expriment, faut s'accrocher... J'ai encore dû louper un truc, ça doit être tendance. Enfin, j'en resterai là. Je suis allée jusqu'au bout du voyage et j'en suis revenue.

Achat d'impulsion. Bah, c'est l'jeu ma pauvre Lucette !
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Impossible de ne pas entrevoir le poème de Victor Hugo qu'ont chanté Brassens (voir lien en fin de texte*) et Barbara derrière le titre choisi par Frédérique Deghelt . D'ailleurs, elle cite La légende de la nonne en exergue : «Il était laid : les traits austères, la main plus rude que le gant ; Mais l'amour a bien des mystères, et la nonne aima le brigand». Voilà un bon résumé de ce qu'il va suivre.

La femme au coeur de ce roman, Lysange, vit une passion dévorante pour un homme qu'elle vient de rencontrer. En parallèle de son histoire on remonte le temps et on découvre le journal de la toute jeune soeur Madeleine partie en Amazonie quelques décennies plus tôt. On suit alors le parcours de deux femmes, leurs désirs, leurs élans et leurs doutes. Et le voile se lève peu à peu sur leurs histoires respectives......

La Nonne et le brigand est un merveilleux voyage. A travers le temps, grâce aux écrits de Soeur Madeleine habilement insérés dans le roman, et qui lui donne une certaine dimension exotique. Mais, c'est surtout un voyage dans les méandres du sentiment amoureux, à travers deux personnages féminins pour qui l'amour, au-delà du rapport charnel et des sentiments, est un don de soi total. Et, c'est aussi l'écriture qui exerce sur le lecteur une vraie séduction. Un très beau roman plein de mystère et d'humanité, un roman sensuel et envoûtant. Difficile à lâcher une fois commencé…

Frédérique Deghelt nous touche une fois encore (La grand-mère de Jade, un vrai coup de coeur) par la profondeur et la sensualité de ces deux amoureuses magnifiques.

* Georges Brassens - La légende de la nonne : https://www.youtube.com/watch?v=5CFP58544SM
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Au départ, j'ai trouvé cela trop dense, trop intense, tant dans l'écriture que dans la typographie ; ça fatigue, on a tendance à s'ennuyer.
De même l'emploi du « je », puis du « elle », pour désigner l'héroïne.
Il y a deux histoires d'amour en parallèle. Celle de Lysange et celle de la nonne.
Autant je n'ai pas été spécialement attendrie par la première, autant j'ai aimé la seconde.
Et ce que j'ai préféré, c'est le dénouement, auquel je ne m'attendais pas, et qui éclaire le roman.
Dans l'ensemble, c'est plutôt un bon roman. On y trouve un côté lecture populaire approfondie qui n'est pas désagréable.
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CHALLENGE ABC 2014/2015 (6/26)

Après avoir beaucoup apprécié "La grand-mère de Jade" et "La vie d'une autre", voilà que cette lecture se termine plutôt en déception.

La première partie de ce roman commence par les tribulations de Lysange, démographe au CNRS, la quarantaine, mère de deux grands enfants, avec son amant Pierre, grand reporter, rencontré par hasard dans le hall d'un aéroport. Cet embrasement décrit avec emphase, suivi régulièrement d'une douche froide, ne m'a pas passionnée (contrairement à elle !) d'où la difficulté à avaler les chapitres du début. A noter cependant quelques belles réflexions sur le métier de photographe de guerre.
Quant à l'histoire à l'intérieur de l'histoire, celle de la nonne et du brigand (titre si racoleur, digne d'un film de série B), c'est vrai qu'elle est un peu cliché mais l'humour assez caustique qui illustre les propos sur la religion m'a amusée. Bien qu'il y ait deux récits qui s'entremêlent, j'ai trouvé que finalement, le lecteur n'avait pas grand chose à se mettre sous la dent.

Je ne me rappelle plus si dans ses précédents romans, Frédérique Deghelt usait déjà de ce style d'écriture plutôt original : elle fait abstraction de tous les signes de ponctuation des dialogues. Ceux-ci se fondent au milieu du récit, qui lui est tantôt à la première personne, tantôt à la troisième personne du singulier. N'étant pas vraiment dans l'action, j'ai trouvé cela brouillon, en me demandant souvent qui parlait. Et même si la fin s'améliore et apporte une réponse à certaines questions, globalement, je me suis ennuyée : 10/20
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Un roman de 400 pages qui pourraient se séparer des 100 premières sans que cela vienne perturber la lecture, la compréhension de l'histoire, l'intensité des personnages...
L'histoire ne démarre vraiment à mon goût qu'au moment où l'histoire résumée dans le titre commence ! Soit le récit de la nonne et du brigand....
Toute la partie amont est un peu longue et peut lasser, elle fait en tout cas mentir la 4ème de couv', ce qui peut pour certain(e) impatient(e)s avoir un effet totalement déceptif et générer éventuellement l'abandon du livre !
Bref.
Il faut prendre son mal en patience pendant une centaine de pages avant que l'histoire ne prenne tout son sens.
Le roman est assez cousu de fil blanc, j'ai vu arriver la fin dès le début... Pour autant, cela n'a nullement gâché ma lecture.
Un point néanmoins qui m'a gêné c'est que trop de sentiments tue le sentiment. Et parfois l'auteure en fait des tonnes, je m'en serais passée.
Autrement, c'est un bon roman, inférieur à "la vie d'une autre" à mon goût.
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L'écriture de ce livre fait des merveilles pour décrire de façon minutieuse et esthétique les sentiments amoureux, on est happé par ces multiples mots chargés de sens qui révèlent les émotions qu'on ne peut réfréner. L'amour fait mal mais on ne peut l'éviter, il est en nous pour toujours.
Deux vies en parallèle se chevauchent, une dans le présent, l'autre dans le passé qui trouveront leur point d'attache seulement à la fin du récit.
C'est beau, terriblement romantique sans être mièvre ni ennuyeux. Une pépite dédiée à l'amour éternel qui nous définis bien plus que nous même.
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Impossible de dépasser la page 50. Alors même que j'ai très envie de savoir pourquoi un vieux monsieur propose à un écrivain de lui prêter sa cabane sur la plage, les longues pages où la narratrice se languit des caresses de son amant, rencontré à l'aéroport, m'ennuient mortellement. Je trouve le propos ni sensuel, ni érotique mais plutôt fastidieux. Je n'ose pas lire les critiques de mes amis lecteurs tant j'ai peur de passer pour une rabat-joie mais ma PAL est trop longue pour que je m'escrime sur un roman qui me donne si peu de plaisir (contrairement à l'amant de Lysange, apparemment !). Tant pis, je passe peut-être à côté d'une grande histoire…
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Ce roman m'a rappelé un peu "le narcisse noir" de Godden que j'avais beaucoup aimé, roman dans lequel des religieuses quittent leur couvent pour s'installer au fin fond de l'Himalaya et, vaincues petit à petit par un climat étrange et délétère, finissent par sombrer dans une sorte de folie à laquelle leur départ seul mettra fin. Ici, point de folie, mais le récit de d'un amour que des circonstances inhabituelles ont favorisé, et qui transforme peu à peu les deux protagonistes de l'histoire ; histoire relue à la lumière d'un autre amour, celui de la narratrice, aussi douloureux, aussi difficile que le premier. Non, rien n'est jamais acquis à l'homme, nous redit Frédérique Deghelt dans ce livre superbe où les phrases et les images tournoient en cercles concentriques pour atteindre petit à petit la cible, comme une sorte de voyage initiatique dans le labyrinthe du coeur humain, où les forces de mort s'opposent sans cesse aux forces de vie, faisant de l'amour la plus grande source de joies et de tourments ; amour qui transcende la volonté humaine pour l'entraîner là où elle ne pensait (ni ne voulait) aller. "Nous sommes à la fois ce paradis et cet enfer où le brûlant cotoie le glacé, et toujours dans cette chair qui se partage en deux l'âme obligée de choisir son camp". Oui c'est un très beau livre que ce texte qui analyse de façon presque proustienne les conflits entre la chair et l'âme, entre le don et la confiance, entre la trahison et le remord ; mais peut-être faut-il avoir beaucoup vécu pour en comprendre toutes les implications, avec le recul que donne l'expérience. En dépit des erreurs et des échecs des personnages, où plutôt à cause d'eux, ce roman s'ouvre sur une espérance qui éclaire leur existence en les rendant solidaires les uns des autres et qui donne tout son sens au récit.
Peut-être un peu long quelquefois en effet, mais profond et beau.
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