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1796, La Terreur est terminée. Nous faisons la connaissance de la famille Degraeve dans les Monts des Cats en Flandre française

1906, Bourgogne - Valentine de Montfleury s'interroge sur son ancêtre Blondine, représentée sur un tableau de famille nommé "La belle Meunière", a qui elle ressemble tant.

Nous voilà parti à la découverte des moulins et de personnages au grand coeur, sur le chemin de l'amour au Pays du Nord.

Un bon roman, j'ai beaucoup aimé.
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Un roman simple, très facile et rapide à lire. Je suis certaine qu'il enchantera tous ceux et toutes celles qui aiment le style "romance".
L'histoire est intéressante, mais elle est reste trop superficielle et linéaire à mon goût. J'ai apprécié, cependant, toutes les informations données sur les moulins et leur fonctionnement.
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J'ai bien aimé ce roman, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable...
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Flandres, mai 1796. La Terreur vient de prendre fin et la famille Degraeve pourrait couler des jours heureux si Antoine était revenu vivant de la guerre et si Alexandre et Isabelle, ses frères et soeurs cadets cessaient de se chercher querelle sous les yeux de Blondine, leur mère et de Benjamin le petit dernier, surnommé Pioche.

Le père s'occupe de ses trois moulins qu'il compte léguer à ses deux fils restants, l'aîné ayant disparu. Mais en cette chaude journée de printemps, l'algarade entre Alexandre et Isabelle tourne mal et la jeune fille trouve la mort en haut d'un arbre.

Alexandre, désespéré par cet accident entièrement de sa faute, s'enfuit et décide de s'engager dans l'armée. Lorsqu'il revient des années plus tard, Benjamin lui apprend que ses parents le croient morts, il doit donc ne pas chercher à les revoir.

Bourgogne, 1906. Valentine de Montfleury vient de quitter le couvent pour prendre époux. Cette jeune et belle héritière de 18 ans doit en effet épouser un homme qui prendra la succession de son père à la tête d'un vaste domaine de la Grève dans la campagne bourguignonne, son frère Maurice préférant la vie parisienne.

L'homme sur lequel son père a jeté son dévolu s'appelle Emile et bien qui'l soit issu d'une famille désargentée, il est bien né et bel homme. Valentine, pourtant, a ses futures fiançailles en horreur. Elle rêve d'être instruite et de devenir avocate, ce qui bien sûr, est impensable pour Hector et Hubertine de Montfleury, ses parents.

Le soir du bal de l'Epiphanie, elle fait la connaissance de Louis, l'instituteur du village de Saint-Paul-en-Brionnais et secrétaire de mairie d'Hector. Il remarque la peinture qui orne le salon et qu'il connaît sous le nom de « Belle meunière ».

Ce tableau de famille est censé représenter une aïeule de Valentine jouant de la viole au pays des plaines et des moulins à vent. Après que son fiancé ait tenté de la prendre de force, Valentine décide de partir à la recherche de ses origines, escortée par sa grand-mère Esmérance. Elles gagnent toutes deux la Flandre…

Le moulin de la Dérobade signe mes retrouvailles avec Annie Degroote dont j'avais beaucoup aimé Les perles de la Moïka. Changement de décor et d'époque puisqu'il ne s'agit plus ici de Russie ni des purges staliniennes mais du Nord de la France et de ses moulins.

L'auteure prend pour toile de fond sa région natale et l'amour qu'elle lui porte transparaît tout au long de la lecture. Les descriptions des paysages, des moulins sont réussies et intéressantes.

La plume d'Annie Degroote, est toujours agréable à lire, et le récit à cheval sur deux époques a fait l'objet de recherches historiques indéniables, rendant le roman crédible, d'un point de vue purement documentaire.

Seulement voilà pour moi il y a un petit hic. Tout se déroule de façon trop linéaire et lisse pour l'héroïne. Elle quitte la Bourgogne pour la Flandre qu'elle ne connaît pas, sa zone de recherches est censée être large mais elle tombe juste presque tout de suite.

Elle retrouve les traces de sa famille très facilement et tombe amoureuse de Sylvain qui fait partie de la branche méconnue. Leurs différences de niveau social ? Oubliées ! La grand-mère la pousse à faire fi des conventions alors qu'elle-même les a suivies toute sa vie et qu'elle les envoie aux oubliettes pour elle-même aussi en s'amourachant d'un bûcheron, elle qui était si fière de ses origines nobles au début du roman !

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Valentine est issue d'une famille noble. Promise à un jeune homme sans fortune mais de bonne réputation, elle appréhende son avenir. Lors d'une fête donnée en son honneur, un invité lui parle du tableau de famille que la jeune fille a toujours connu, et dans lequel elle voit une immense ressemblance avec son propre visage.

Pourtant, ce que l'invité lui raconte semble impossible: il aurait vu dans un livre d'art la reproduction de ce portrait, mais le nom de famille du peintre contient une consonance flamande. le mystère est suffisamment intéressant pour que Valentine veuille découvrir toute l'histoire de si beau tableau.

L'histoire commence plutôt tragiquement. Une dispute familiale, un décès, et une longue absence.

En revanche, le personnage de Valentine est un véritable coeur tendre. Jeune, innocente, naïve, mais pas dénuée de volonté. En sa compagnie, nous remontons et voyageons à l'époque des moulins à vent du nord de la France. Et j'ai d'ailleurs découvert à cette occasion que ces bâtiments avaient un nom.

Je dois avouer que j'ai vu les choses arriver bien avant qu'elles ne se passent. Les événements sont un peu courus d'avance, et il n'y a donc aucune réelle surprise.

Ca reste malgré tout un joli petit livre à découvrir. Il est empli de douceur, de tendresse, de mystères découvrir et d'histoires d'amour. Tout ce qu'il faut pour passer un joli moment agréable. Je n'avais jamais rien lu encore de cet auteur. Ce n'est pas un coeur, mais il reste un roman plaisant.
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A l'aube du XXè siècle, Valentine de Montfleury, jeune bourguignonne promise à un homme qu'elle n'aime pas, est intriguée par le portrait de Blondine, une de ses ancêtres.
Un jeune instituteur, un peu amoureux d'elle, lui montre le portrait dans un livre.  Blondine serait flamande, elle aurait vécu dans le Nord.
Quel mystère plane sur sa famille?
Avec l'aide de sa grand-mère considérée comme folle, Valentine va dénouer les écheveaux  du secret.  Elle va partir, sans l'approbation de ses parents, dans la Flandre inconnue pour y retrouver des traces de ses ancêtres.
Hasards de la vie, retrouvailles familiales et, au bout du chemin, un amour inattendu.

Dans ses romans, Annie Degroote explore l'histoire et les traditions de sa Flandre natale au travers de personnages "de la terre". Au même titre que Marie-Paule Armand ou Christian Signol, l'auteure nous emmène à une époque bien différente de la nôtre en nous plongeant dans un passé tumultueux. En vivant avec ses personnages, on comprend mieux les us et coutumes d'une époque révolue.

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« le moulin de la dérobade » de Annie Degroote.
Je n'avais jamais lu de livre de cette auteure pourtant presque locale. Elle est originaire d'une région proche de la mienne, à savoir les Flandres et l'action de la plupart de ses romans s'y déroule.
Je connaissais le passé « meunier » de la région mais je n'avais jamais creusé le sujet. L'auteure l'a fait pour moi. Et, là encore, j'ai appris énormément de choses sur ce métier tombé en désuétude. Tout est maintenant mécanisé, industrialisé. L'homme n'y a plus beaucoup sa place comme pour tant d'autres métiers manuels. Est-ce une bonne chose?
Certes, les ouvriers sont moins sollicités physiquement parlant (et encore!) mais l'exigence est toujours bien présente et pas forcément pour leur confort.
Nous voici en présence d'une saga familiale qui va nous réserver bien des surprises.
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Très bien.
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