Je n'ai donné à ce livre que la note de 3,5 car il est gâché par les interviews de "croyants" qui récitent leur bréviaire ou font référence à leur "bible" et ne répondent pas à la question qui est : "qu'est-ce que
la vie intérieure?
Autant les réponses de Christophe André,
Stanislas Dehaene et surtout
Christian Bobin en fin d'ouvrage, sont éclairantes sur le sujet; autant les réponses de
Catherine Dolto ou Annick de Souzelle sont décevantes.
Dolto ne récite que son bréviaire psychanalytique, cherchant de "causes" dans le passé de chacun, dans ses rapports avec ses parents; là où l'on attend une définition, une description de ce qu'est
la vie intérieure.
De même de Souzelle utilise l'espace de parole qui lui est donné pour décrire sa vie. Là n'est pas non plus le sujet.
Heureusement qu'il y a les autres intervenants qui eux, ne font pas du "hors sujet".
Bien que l'auteur, dans l'écriture des "intermèdes" explique l'importance pour lui de la psychanalyse et de ses échanges avec ses amis psychanalystes, sa conclusion dans l'épilogue m'a paru très pertinente.
Il explique à quel point
la vie intérieure est importante et que son manque ne peut que "faire souffrir" ceux qui en manque, que ce soit les prisonniers mais surtout tout un chacun quand la fin de sa vie approche.
Je fais aussi mienne l'idée que la vie religieuse est une sorte de facilité face à une vie intérieure "personnelle".
J'ai donc bien aimé ce livre oubliant ses "faiblesses" et ne gardant que sa "force"