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Ce livre est classé sur de nombreux sites en fantasy, alors qu'il s'agit d'un roman historique avec une petite (très petite) touche de magie via les arts alchimiques. J'ai donc été un peu déçue mais, si j'avais su qu'il était rédigé à la première personne et au présent, je ne l'aurai carrément pas pris (j'avoue, c'est quelque chose que je déteste, je trouve que cela dessert souvent le roman).

Le livre est divisé en trois parties et, il me faut l'admettre, mon cerveau a buggé dès le début. le héros qui raconte son histoire au présent, je n'ai pas du tout adhéré.

La suite sur mon blog :
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Une lecture efficace et agréable.
Une prose poétique tout en douceur mais qui peut être cruelle et sanglante.

On retrouve avec plaisir l'ambiance et certains personnages de Royaume de vents et de colère.
La trame historique est en fond et laisse à l'auteur le loisir d'introduire un peu de magie et d'alchimie à l'intrigue.

J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur Silas et son ascension. Un peu de frustration donc mais j'ai refermé le livre après un excellent moment de lecture.

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Bilan mitigé de cette lecture. Les deux premières parties sont intéressantes: sur Al-Andalous et son héritage que cherche à détruire l'Espagne et sur le Montpellier des prémices des guerres de religion. C'est bien documenté et on s'attache aux personnages de Silas et Rufaida. Mais l'ensemble est terni par une troisième partie moins maîtrisée (pourquoi changer de narrateur?). On a parfois l'impression que le plus important se passe hors-champ et c'est dommage.
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En conclusion, j'ai adoré du Roi, je serai l'assassin : encore une fois, la plume de Jean-Laurent del Socorro est fluide, son personnage principal Silas attachant et le contexte historique parfaitement bien documenté. Cela confère au récit une crédibilité et une consistance à l'univers développé par l'auteur. Si j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les deux premières parties, j'ai toutefois été décontenancée par la dernière notamment en raison du changement soudain de narrateur et des évènements peut-être un peu trop expéditifs à mon goût. Je ne sais pas quelles seront les prochaines publications de Jean-Laurent del Socorro, toujours est-il que je serai encore une fois au rendez-vous!

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Du roi je serai l'assassin est un roman de Jean-Laurent del Socorro publié le 16 avril par les éditions ActuSf dans leur collection Bad Wolf. Il se situe dans le même univers que le premier roman de l'auteur Royaume de vent et de colère mais est totalement indépendant. Jean-Laurent del Socorro continue ainsi de développer cet univers après La Guerre des trois rois. Ce nouveau roman se déroule dans la France et l'Espagne de la fin du XVIe siècle avec l'histoire du personnage de Silas.

Le personnage de Silas n'est pas inconnu des précédents lecteurs des romans se déroulant dans cet univers. du roi je serai l'assassin va se pencher sur le passé de ce personnage et raconter ce qui l'a amené à devenir un assassin. Les 3 ouvrages qui se déroulent dans cet univers sont vraiment indépendants. Ceux qui les ont lu reconnaitront des personnages mais pour les autres, on peut totalement débuter par celui-ci. Silas a vu le jour à Grenade en Andalousie en 1540 sous le nom de Sinan. Sinan a une soeur jumelle Rufaida et une petite soeur Sahar. Ce sont des morisques c'est à dire des les musulmans d'Espagne qui se sont convertis au catholicisme, mais leur foi véritable reste celle au Coran. Sinan grandit entre un père autoritaire et violent, une mère absente et deux soeurs qu'il aime profondément. Il apprend à se battre et étudie auprès de plusieurs mentors puis ses études vont le mener à Montpellier afin de devenir médecin mais aussi de rechercher la « pierre du Dragon » qui permettrait entre autre aux morisques de se révolter face aux sévices des catholiques.

Au travers du destin de Sinan, c'est l'Europe du XVIe siècle en proie aux guerres de religion que nous dévoile Jean-Laurent del Socorro. Que ce soit en Espagne ou en France, les hommes sont persécutés pour leur foi. En Espagne, les musulmans n'ont plus de lieu de culte alors que dans le sud de la France, les protestants et les catholiques s'entredéchirent brisant des vies au rythme des décisions du Roi de France. La plume de l'auteur se fait tour à tour didactique et émouvante pour nous conter cette période trouble de l'histoire. On est pris facilement dans ce récit, par ses personnages victimes du destin, le roman se fait très immersif.

Outre Silas, Jean-Laurent del Socorro nous offre une très belle galerie de personnages que ce soit Rufaida, une femme qui essaye de prouver sa valeur dans un monde d'hommes, Sahar brisée par la violence paternelle, Aïcha préceptrice et protectrice de la fratrie, ou encore Peter, protestant allemand essayant de faire valoir sa foi. Tous ces personnages sont travaillés, émouvants, et sans aucun manichéisme. Ils reflètent les thématiques clés du roman qui sont le féminisme et l'humanisme. L'auteur choisit d'insuffler une part de surnaturel dans l'histoire, mais c'est surtout cette période historique qui est le sujet du roman.

Avec du roi je serai l'assassin, Jean-Laurent del Socorro ajoute une pierre à l'édifice de son univers de fantasy historique commencé dans Royaume de vent et de colère. Il s'attarde sur l'histoire dramatique et émouvante de Silas et sur la période des guerres de religion. C'est à nouveau une très belle réussite pour l'auteur avec un roman au ton juste et bouleversant.
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Je commence à bien connaître les romans de Jean-Laurent del Socorro. Après avoir lu Un royaume de vent et de colères mais aussi Boudicca, me voici avec son dernier né qui lie, une fois de plus, Histoire, religion et fantasy. Dans cette intrigue, tout commence à Grenade en Espagne. Sinan et sa soeur Rufaida sont des morisques, des musulmans convertis à la religion catholique, du moins, en apparence. Car dans l'intimité, leur père, terrible, leur inculque la religion musulmane dont ils se sont vus dépossédés en s'installant sur le sol espagnol. le père des jumeaux ne souhaitent qu'une chose: instruire ses enfants afin qu'ils partent à la conquête de la pierre de dragon qui aurait des pouvoirs extraordinaires pour redonner puissance aux musulmans d'Espagne…

Nous voilà donc embarqués dans une histoire qui mêle religion, faits historiques et fantasy. Cette dernière se veut discrète d'ailleurs et n'est pas vraiment au centre de l'intrigue. L'auteure mise plutôt sur l'histoire des jumeaux, Sinan et Rufaida, qui deviennent l'instrument de vengeance de leur père cruel.

Il faut aimer l'Histoire pour plonger dans un roman de Jean-Laurent del Socorro. J'ai adoré tout ce qui touchait justement à la religion, qu'elle soit catholique, musulmane ou juive, dans ce livre et j'ai appris énormément! On apprend sans s'en apercevoir une quantité de choses étonnantes sur la manière dont les religions cohabitaient (ou non d'ailleurs) à l'époque.

Au-delà de l'intrigue religieuse et historique, j'ai beaucoup aimé suivre Rufaida et Sinan. C'est un vrai roman d'apprentissage que celui-là. Il y a des scènes étonnantes voire dérangeantes. Rufaida incarne toutes les frustrations auxquelles les femmes de cette époque étaient confrontées de part leur sexe. Sinan doit s'affirmer comme un homme viril qui doit encaisser les coups et les insultes sans broncher. J'ai beaucoup aimé suivre leur apprentissage dans ce monde cruel et violent.

Seule la fin du roman m'a un peu désarçonnée, je l'avoue, peut-être trop abrupte pour moi.

Une fois de plus, Jean-Laurent del Socorro nous offre un roman passionnant aux accents dramatiques forts.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Nous replongeons dans l'univers de Royaume de vent et de colère avec l'histoire de Silas, l'assassin charismatique qui pèle des pommes (c'est à peu près tout ce dont je me rappelais de lui xD).

Silas n'a pas toujours été Silas, il est né Sinan, morisque à Grenade, avait une soeur jumelle et était un petit garçon timide et emprunté. Au fil des épreuves, il deviendra celui que l'on connaît, et le roman revient donc sur sa jeunesse et son parcours. de Grenade à Montpellier pendant les guerres de religions, nous suivons sa petite histoire, avec la grande qui sert de toile de fond, dans un récit assez intimiste, où la violence détruit petit à petit un petit garçon plein d'espoirs.

Certains passages sont très sombres, abordant des thèmes très actuels avec beaucoup de finesse. La toile de fond historique est dessinée avec précision. Et comme d'habitude avec Socorro, la fantasy se fait très très discrète, mais est bien là. Les deux premières parties du roman m'ont donc emportée assez facilement… :

Et là pouf, à une petite centaine de pages de la fin, grosse déception : une énorme ellipse et un changement de narrateur nous amènent à Marseille, brisant tout le récit. J'aurais voulu continuer l'aventure avec Silas, comprendre encore comment il est devenu celui qu'il est à Marseille (surtout que j'avais oublié en grande partie les histoires de guilde d'assassins de Marseille, alors un petit rappel aurait pas été du luxe sur cette partie précisément) mais non, on s'arrête à une porte qui se ferme sur sa jeunesse, et on fait un énorme bond dans le temps et l'espace. Ca m'a totalement sortie du récit et du coup, je referme le livre avec un goût d'inachevé.

Pourtant, j'aime toujours autant la plume de Socorro, et j'étais encore une fois bercée par ses mots et emportée par la percussion de ses chapitres courts. Mais la fin a causé une grosse déception pour moi.
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Du Roi Je Serai L'Assassin s'inscrit dans l'univers de Royaume de Vent et de Colères qui a reçu le prix Elbakin.net en 2015. On y croise donc des personnages familiers, on en rencontre des nouveaux et surtout on en apprend plus sur certains.

Avec ce roman, Jean-Laurent del Socorro donne la parole à une figure emblématique de la guilde des assassins mais qui est également un personnage discret déjà croisé entre les lignes de ses précédents récits.

Dans du Roi Je Serai L'Assassin, on recroise donc la route de Silas, le chef de la guilde des assassins de Marseille dans ses jeunes années lorsqu'il n'était encore que Sinan. Né à Grenade, Sinan est un Morisque qui grandit, avec ses deux soeurs, sous le joug d'un père autoritaire et la menace permanente de l'inquisition. A force de coups et de violence et guidé par les troubles politico-religieux sanglants, Sinan va se forger un destin tourmenté. Entre l'Andalousie et le Languedoc, ce roman nous transporte dans l'histoire incroyable d'un homme qui s'est écrite à l'encre de sang.

Du Roi Je Serai L'Assassin s'insère dans une longue période de persécutions religieuses. le récit s'ouvre à Grenade quarante-huit ans après la Reconquista espagnole par les rois très catholiques, Isabelle Ie de Castille et Ferdinand II d'Aragon. Ils y ont mené une politique implacable en imposant à tout le royaume la foi chrétienne, poussant ainsi les musulmans non convertis à l'exil et désignant les nouveaux convertis comme des Morisques. C'est dans cette ambiance teintée de suspicion des catholiques et de nostalgie de l'Al-Andalus des convertis de force que grandit Sinan. Puis, l'action se déplace à Montpellier lorsque Sinan part y faire des études de médecine sous le nom de Simon. Place forte du protestantisme pendant cinquante ans, la ville est frappée de plein fouet par les troubles des guerres de religion. Elle est attaquée pour la première fois en 1577 et subit de nombreux sièges, ainsi que la destruction de la plupart de ses édifices religieux qui ont duré jusqu'en 1622.

Avec ce nouveau roman, Jean-Laurent del Socorro nous propose encore un récit intense, rehaussé par une atmosphère pesante et inquiétante. L'ombre de l'inquisition plane tout au long de ce livre lui donnant son caractère troublant. Or, ce contexte marquant modèle littéralement le héros de Jean-Laurent del Socorro. En effet, Sinan subit déjà les frustrations de son père qui se traduisent par des violences physiques et des humiliations. Puis, plus tard ses autres rencontres vont le conduire à prendre part aux guerres de religion pour venger tous ces destins sacrifiés au nom d'un dieu.

De chagrin en désespoir, Jean-Laurent del Socorro nous brosse le portrait d'un petit garçon meurtri qui va devenir un assassin impitoyable. Poussé par les événements tragiques qui vont jalonner son enfance, puis sa vie d'adulte, Sinan va prendre différentes identités pour s'adapter aux situations qui se présentent à lui. Il incarne, tour à tour, tous ces visages qui se nourrissent de son passé et de ses expériences pour forger la personnalité qu'il adopte, par la suite, définitivement, celle de Silas. Fruit des larmes, de la révolte, de la peur et de l'injustice, il est devenu une arme aiguisée et sans pitié.

Dans du Roi Je Serai L'Assassin, l'auteur donne finalement la parole à un meurtrier qu'il nous est impossible de détester. En effet, dès les premières lignes, on s'attache à ce petit garçon ballotté par la vie, privé d'amour maternel et maltraité par son père. Un début dans la vie difficile qui ne peut le conduire que vers une existence solitaire et sans réelle attache. En nous contant son histoire, Jean-Laurent del Socorro nous offre un récit captivant dans lequel l'émotion nous noue parfois le ventre et fait souvent couler nos larmes.

Pour contrebalancer cette ambiance lourde, l'auteur nous entraîne dans les dédales d'une ville noctambule très vivante dans laquelle on suit le héros dans des tavernes et autres situations improbables d'étudiants en médecine et pourtant véridiques.

Dans du Roi Je Serai L'Assassin, l'auteur insuffle la même tension narrative que dans ses autres romans qui partagent le même univers. Il plie donc L Histoire afin que ses personnages y prennent naturellement part.

Avec du Roi Je Serai L'Assassin, Jean-Laurent del Socorro signe un roman palpitant qui allie, avec brio, émotions et action... suite sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Le roman retrace l'enfance d'un des personnages de Royaume de vent et de colère du même auteur mais le roman peut se lire indépendamment. J'ai vraiment été happée par la première partie, celle de l'enfance du héros qui doit affronter la violence d'un père dans une Andalousie tout juste reconquise par les Chrétiens. Je crois l'avoir lu d'une traite. La magie s'estompe un peu dans la deuxième partie, mais le fil rouge du roman, les guerres de religions, reste passionnant jusqu'au bout.
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1540. Grenade. Sinan et Rufaida sont élevés par un père sévère et violent. Aux côtés des enseignements traditionnels, leur préceptrice Aïcha va les initier aux mystères de l'alchimie. Ils n'auront alors d'intérêt que pour la pierre d'Al-Geuzahar, la perle de dragon, la perle des dieux. Ils quitteront Grenade pour Montpellier à la recherche de cette pierre alchimique.

J'ai adoré toute la première moitié du roman dans l'Espagne du XVIe siècle avec les questions religieuses et l'inquisition en toile de fond. Je me suis sentie transportée dans cette époque aux côtés des enfants avides d'autonomie et d'enseignements. Les descriptions et les éléments historiques s'intégraient parfaitement dans la narration, pour lui donner de la densité, avec beaucoup de naturel et de fluidité.

J'étais toujours enthousiasme au moment de leur départ pour Montpellier, quelques années plus tard, à la recherche de la pierre alchimique. Mais à partir de ce moment là, le roman s'est essoufflé.

J'ai perdu le fil narratif. Il ne s'agissait plus que de combats sur combats, avec des évolutions rapides et soudaines de faits ou de personnages au détriment de la cohérence et de la crédibilité. J'ai eu le sentiment d'une écriture accélérée et bâclée, à l'opposé du début du livre.

J'ai été très surprise de cette différence entre le début et la fin du livre. J'ai compris plus tard que le premier roman de l'auteur, Royaume de vent et de colères, déjà situé au temps des guerres de religion, mais à Marseille, se déroulait dans le même environnement, avec les mêmes personnages. Peut-être fallait-il avoir lu ce premier livre, pour combler les trous, les manques et mieux apprécier la totalité de cet opus du roi je serai l'assassin.

C'est frustrant d'apprécier autant le début d'un livre, et de ressentir ainsi une rupture brutale en milieu de récit qui rend la fin si décevante.
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