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3,53

sur 965 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette histoire d'une passion dévorante vouée à une fin dramatique qui n'est pas sans rappeler Love story, ce film qui a marqué les années 70, à ceci près que les protagonistes sont deux femmes, et que le style en était moins cru, et malgré un à priori positif au vu des nombreux éloges de lecteurs, n'a pas su m'émouvoir.

Peut-être pas suffisamment ancrée dans le réel, réduit à un ex dont on ne parle pas et a un enfant que l'on ne nomme pas, cette passion qui confine à la pathologie sans pour autant d'auto-analyse est longuement évoquée , de façon répétitive et lancinante , et ainsi un peu lassante
Peut-être aurait-il fallu en savoir un peu plus sur le ressenti de Sarah, qui est finalement assez peu racontée.

Impossible d'éprouver de l'empathie pour cette femme qui pourtant exprime, toute la souffrance du monde. Par conséquent les passages descriptifs complètement hors sujet , destinés sans doute à faire retomber la pression, tombent à plat et renforcent l'impression d'une intrigue crée de toute pièce . de telle sorte qu'on a l'impression d'avoir affaire à un exercice de style.

Je ne rejoins donc pas l'enthousiasme général, pour ce roman qui m'a laissée au bord du chemin.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Pas du tout convaincue par ce livre lu dans le cadre du prix Libraires en Seine.
Malgré toute l'énergie qu'y met l'auteur, et en dépit d'une histoire d'amour passionnelle entre la narratrice et la fameuse Sarah, ce récit en confession / lamentation tourne rapidement à vide et m'a paru long malgré le faible nombre de pages, d'abord en raison de tics littéraires vite pénibles (répétitions, micro-phrases scandées, name dropping en guise de vernis culturel), mais surtout parce que cette histoire, toute homosexuelle qu'elle est, sent le déjà lu et n'apporte pas grand chose. Et que de plus la deuxième partie ne m'a pas paru crédible.
Je ne retiens pas grand chose de ce livre qui a pourtant su toucher de nombreux lecteurs. On ne peut pas tout aimer!
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La passion puis la douleur. Et les deux en même temps. Ça raconte Sarah parle d'une relation incandescente (aux enfers). Et de rien d'autre, c'est bien le problème. Un premier roman, cela sent évidemment l'autobiographie, une écriture cathartique et personnelle (une plaie de la littérature française) qui prend le lecteur au collet, ou pas. Parce que la passion amoureuse se rapproche de la folie et ne concerne que les personnes qui la vivent et que la relater, à moins d'être un écrivain d'exception, ne peut déboucher que sur un texte au mieux indécent et/ou péremptoire, au pire ennuyeux. le livre est focalisé sur le rapport entre la flamboyante Sarah et la narratrice ; la fille, le compagnon, les parents et le travail de cette dernière passant à l'as. Bien sûr que plus rien n'a d'importance quand on est épris (comme on dit brûlé) au quatrième degré mais écrire sur le sujet et ne pas s'en détacher c'est de l'ordre de la confession, pas du roman. Et comment éviter les répétitions, ces antiennes ressassées ad nauseam, tant dans le feu de l'amour et de l'adulation que dans le froid de la perte et de la déréliction ? On peut ne pas aimer Ça raconte Sarah et rester à distance non pas par insensibilité à cette histoire mais à sa manière d'être décrite, en long, en large et avec tous ses travers, cherchant à appuyer plus qu'à suggérer, à enfoncer le clou davantage qu'à évoquer avec finesse. Et que dire de ces expressions durassiennes, de ce dénouement qui n'en finit pas de se dénouer, de ces passages wikipédiesques qui confinent au ridicule ! Ainsi parlait Sarah tout ce tralala !
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Je viens de terminer de lire Ça raconte Sarah et je me sens bien en peine d'en parler. J'ai le syndrome de la page blanche.
Mon problème c'est que je ne sais pas si j'ai aimé ou pas.

D'un côté j'ai trouvé ce double portrait féminin saisissant et la passion du couple étourdissante. D'un autre, j'ai eu du mal à croire à certaines situations (surtout dans la seconde partie) et le style durassien m'a parfois agacé.

Quoiqu'il en soit, j'ai été contente de découvrir ce roman parce qu'il m'a fait sortir de mon train-train de lectrice. Rien que pour ça je lui mets une étoile supplémentaire ! ;-)

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Ça raconte Sarah, mais ça ne me parle pas du tout ! Donc je fais court.

Pas grand chose de neuf dans cette histoire d'amour qui se finit mal, mais qui surtout tourne en rond et tire à la ligne. le style est agréable et intrigant au début avant de devenir un brin agaçant à force d'être trop répétitif.

Pas pour moi donc.

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La narratrice raconte Sarah (le titre dit tout), et surtout sa passion pour Sarah.

Elles se sont rencontrées un soir, lors d'un dîner entre amis. Petit à petit, leur rencontre va se transformer en véritable amour. Un amour inconditionnel, qui, petit à petit va se déchaîner et les déchirer l'une et l'autre.

Un texte fort et puissant, phrases très courtes, qui ne laisse pas respirer qui entraîne le lecteur dans la spirale de leur passion dévorante.

Malgré tout cela, et bien… désolée, mais je ne suis pas du tout rentré dans le livre. J'étais en dehors de l'histoire. Je l'ai lu jusqu'au bout, mais rien, je suis restée de marbre. Et en plus la fin, pour moi, est aberrante. Enfin bref, je suis passé à côté.

Je vous renvoie vers les critiques de la_bibliotheque_de_juju et d'Annette55 qui en parlent certainement mieux que moi et qui ont un autre avis. J'aurai tellement aimé ressentir ce qu'ils ont ressenti. Mais bon, c'est comme ça.
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Ce roman met en scène une narratrice à la première personne dont on ne saura pas le nom. Chez des amis, elle rencontre Sarah, une violoniste de talent, assez connue pour se produire dans le monde entier. Les deux femmes se recontactent, se voient quelque temps en camarades, puis vivent une histoire d'amour, sensuelle, sexuelle et passionnée. Rien d'autre n'existe alors pour la narratrice : la jeune professeure se désintéressera de sa fille, de son compagnon, de son travail, etc., bref, de tout ce qui n'est pas Sarah. Mais les passions ne durent pas…
***
Pauline Delabroy-Allard a choisi pour ce roman de 189 pages, présenté en deux parties, un titre très lacanien : Ça raconte Sarah. Elle insiste d'ailleurs sur cette trouvaille plusieurs fois au fil du texte : « Ça raconte ça » répète-t-elle assez souvent au cas où vous n'auriez pas capté.… le livre est un gros succès de librairie déjà, paru aux Éditions de Minuit, ce qui est un gage de sérieux et de qualité, me semble-t-il, et il suscite des avis dithyrambiques dans la presse et sur divers sites présentant des critiques de lecteurs. Bien peu de fausses notes dans ce choeur de louanges. Vous aurez compris, je n'ai pas apprécié ce roman, sans doute plein de qualités puisqu'il figure sur la liste de plusieurs prix littéraires et qu'il a passé l'épreuve de la deuxième sélection du Goncourt. Il faut croire que je suis complètement passée à côté.
***
Dès le prologue, j'ai été agacée par les oiseaux « fendant l'air dans tous les sens comme les plus habiles des pilotes » et par les « tourterelles banlieusardes salu[a]nt de leur trilles stridents le tout petit matin qui pointe »… le lecteur va être sans cesse exposé tantôt à des banalités, tantôt à des préciosités, tantôt à des passages qui semblent tout droit sortis d'un dictionnaire dans un mélange de styles qui, personnellement, non seulement ne m'a pas plu du tout, mais m'a empêchée de croire à cette fougueuse et passionnée histoire d'amour.
***
L'admiration pour Marguerite Duras s'affiche avec parfois une certaine maladresse, je crois : « belle, tragiquement belle » (p. 48) ou encore « c'est une enfant, elle s'émerveille de la couleur des nuages, c'est une enfant. J'aime une enfant » (p. 59). La passion pour Duras est déclarée dans le chapitre 66 : il est consacré à l'auteure tant admirée. Mais parfois, on n'est plus dans l'exercice d'admiration, mais dans la contrefaçon… La page 81 se termine par une suite de calembours et d'à-peu-près très, encore une fois, très lacaniens : « Il y a écrit Duras Song, sur l'affiche. Duras songe et le songe dure, le songe doux d'une nuit d'hiver. »
***
J'ai trouvé ça navrant... mais j'ai mis une étoile et demi parce que je suis allée picorer dans le Ravissement de Lol V. Stein : le manque de fiabilité de la narratrice et ses égarements dans la deuxième partie m'y avaient fait penser… Et là, je n'ai pas été déçue !
***
Mauvaise pioche en ce qui me concerne, tant pis !
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Une passion dėvorante entre deux femmes: Sarah ,violoniste dans un quatuor et une professeur de collège maman d'une petite fille( professeur de quoi nous ne savons pas ?); soit ,pour moi l'amour n'a pas de sexe,mais que retiendrai-je après la lecture de cette histoire?: un ennui profond dû aux nombreuses répétitions, écriture enfantine : Sarah a fait ça elle n'aime pas cela ,des descriptions de situations comme si l'on ouvrait un catalogue!!! J'avais l'impression de tourner en rond hâte de tourner la dernière page ,ouf! Terriblement déçue!
Contrairement à certaines critiques je n'ai trouvé aucune poésie dans le style ,pas ressenti la moindre émotion et n' ai eu aucune empathie pour ces deux femmes .Une fin peu crédible. Ou l'auteur à voulu trop bien faire, ou peut-être un manque de maturité dans l'écriture, bref une lecture qui ne me suivra pas et que j'oublierai rapidement ,jugement sévère mais c est mon ressenti ! .⭐
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Que dire ?...

Ce n'est pas un livre pour moi. Voilà ! Pas un livre pour moi.
Je peux comprendre la première partie, l'exaltation, la passion. La narratrice est prise dans le tourbillon de la vie, de l'amour jusqu'en s'en consumer. Beaucoup de rythme je me suis habituée au style qui est tout de même très particulier.

Mais la deuxième partie...! La fuite, la rengaine, l'obsession. Non seulement ça ne m'a pas plu mais la narratrice m'a perdue en route.
J'ai gagné ce petit livre. Je suis contente de l'avoir lu, il m'a sortie de mes lectures habituelles mais je ne le conseillerai pas.
Tant mieux s'il plaît à un grand nombre.
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J'ai lu Ça raconte Sarah parce que une partie se passe à Trieste dont d'ailleurs l'auteure décrit assez bien l'ambiance de cette ville avec ce vent envoûtant qu'est la bora.Une phrase aussi résonne:
Et voilà que je tombe sur l'enfance.A Trieste, il y a le temps retrouvé»
Pour le reste, c est à dire cette passion amoureuse, tumultueuse entre deux femmes.On n'y croit guère, le style saccadé de l'écriture n'y contribue pas non plus, il fatigue le lecteur.On peut croire à la passion peut-être du côté de Sarah, très peu du côté de la narratrice.Somme toute, une passion un peu fade alourdie par des répétitions abusives.
Mieux vaut se tourner vers La recherche du temps perdu si l'on veut savoir ce qu'est une passion.
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