Pas du tout convaincue par ce livre lu dans le cadre du prix Libraires en Seine.
Malgré toute l'énergie qu'y met l'auteur, et en dépit d'une histoire d'amour passionnelle entre la narratrice et la fameuse Sarah, ce récit en confession / lamentation tourne rapidement à vide et m'a paru long malgré le faible nombre de pages, d'abord en raison de tics littéraires vite pénibles (répétitions, micro-phrases scandées, name dropping en guise de vernis culturel), mais surtout parce que cette histoire, toute homosexuelle qu'elle est, sent le déjà lu et n'apporte pas grand chose. Et que de plus la deuxième partie ne m'a pas paru crédible.
Je ne retiens pas grand chose de ce livre qui a pourtant su toucher de nombreux lecteurs. On ne peut pas tout aimer!
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La narratrice raconte Sarah (le titre dit tout), et surtout sa passion pour Sarah.
Elles se sont rencontrées un soir, lors d'un dîner entre amis. Petit à petit, leur rencontre va se transformer en véritable amour. Un amour inconditionnel, qui, petit à petit va se déchaîner et les déchirer l'une et l'autre.
Un texte fort et puissant, phrases très courtes, qui ne laisse pas respirer qui entraîne le lecteur dans la spirale de leur passion dévorante.
Malgré tout cela, et bien… désolée, mais je ne suis pas du tout rentré dans le livre. J'étais en dehors de l'histoire. Je l'ai lu jusqu'au bout, mais rien, je suis restée de marbre. Et en plus la fin, pour moi, est aberrante. Enfin bref, je suis passé à côté.
Je vous renvoie vers les critiques de la_bibliotheque_de_juju et d'Annette55 qui en parlent certainement mieux que moi et qui ont un autre avis. J'aurai tellement aimé ressentir ce qu'ils ont ressenti. Mais bon, c'est comme ça.
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Ce roman met en scène une narratrice à la première personne dont on ne saura pas le nom. Chez des amis, elle rencontre Sarah, une violoniste de talent, assez connue pour se produire dans le monde entier. Les deux femmes se recontactent, se voient quelque temps en camarades, puis vivent une histoire d'amour, sensuelle, sexuelle et passionnée. Rien d'autre n'existe alors pour la narratrice : la jeune professeure se désintéressera de sa fille, de son compagnon, de son travail, etc., bref, de tout ce qui n'est pas Sarah. Mais les passions ne durent pas…
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Pauline Delabroy-Allard a choisi pour ce roman de 189 pages, présenté en deux parties, un titre très lacanien : Ça raconte Sarah. Elle insiste d'ailleurs sur cette trouvaille plusieurs fois au fil du texte : « Ça raconte ça » répète-t-elle assez souvent au cas où vous n'auriez pas capté.… le livre est un gros succès de librairie déjà, paru aux Éditions de Minuit, ce qui est un gage de sérieux et de qualité, me semble-t-il, et il suscite des avis dithyrambiques dans la presse et sur divers sites présentant des critiques de lecteurs. Bien peu de fausses notes dans ce choeur de louanges. Vous aurez compris, je n'ai pas apprécié ce roman, sans doute plein de qualités puisqu'il figure sur la liste de plusieurs prix littéraires et qu'il a passé l'épreuve de la deuxième sélection du Goncourt. Il faut croire que je suis complètement passée à côté.
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Dès le prologue, j'ai été agacée par les oiseaux « fendant l'air dans tous les sens comme les plus habiles des pilotes » et par les « tourterelles banlieusardes salu[a]nt de leur trilles stridents le tout petit matin qui pointe »… le lecteur va être sans cesse exposé tantôt à des banalités, tantôt à des préciosités, tantôt à des passages qui semblent tout droit sortis d'un dictionnaire dans un mélange de styles qui, personnellement, non seulement ne m'a pas plu du tout, mais m'a empêchée de croire à cette fougueuse et passionnée histoire d'amour.
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L'admiration pour Marguerite Duras s'affiche avec parfois une certaine maladresse, je crois : « belle, tragiquement belle » (p. 48) ou encore « c'est une enfant, elle s'émerveille de la couleur des nuages, c'est une enfant. J'aime une enfant » (p. 59). La passion pour Duras est déclarée dans le chapitre 66 : il est consacré à l'auteure tant admirée. Mais parfois, on n'est plus dans l'exercice d'admiration, mais dans la contrefaçon… La page 81 se termine par une suite de calembours et d'à-peu-près très, encore une fois, très lacaniens : « Il y a écrit Duras Song, sur l'affiche. Duras songe et le songe dure, le songe doux d'une nuit d'hiver. »
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J'ai trouvé ça navrant... mais j'ai mis une étoile et demi parce que je suis allée picorer dans le Ravissement de Lol V. Stein : le manque de fiabilité de la narratrice et ses égarements dans la deuxième partie m'y avaient fait penser… Et là, je n'ai pas été déçue !
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Mauvaise pioche en ce qui me concerne, tant pis !
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Une passion dėvorante entre deux femmes: Sarah ,violoniste dans un quatuor et une professeur de collège maman d'une petite fille( professeur de quoi nous ne savons pas ?); soit ,pour moi l'amour n'a pas de sexe,mais que retiendrai-je après la lecture de cette histoire?: un ennui profond dû aux nombreuses répétitions, écriture enfantine : Sarah a fait ça elle n'aime pas cela ,des descriptions de situations comme si l'on ouvrait un catalogue!!! J'avais l'impression de tourner en rond hâte de tourner la dernière page ,ouf! Terriblement déçue!
Contrairement à certaines critiques je n'ai trouvé aucune poésie dans le style ,pas ressenti la moindre émotion et n' ai eu aucune empathie pour ces deux femmes .Une fin peu crédible. Ou l'auteur à voulu trop bien faire, ou peut-être un manque de maturité dans l'écriture, bref une lecture qui ne me suivra pas et que j'oublierai rapidement ,jugement sévère mais c est mon ressenti ! .⭐
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Que dire ?...
Ce n'est pas un livre pour moi. Voilà ! Pas un livre pour moi.
Je peux comprendre la première partie, l'exaltation, la passion. La narratrice est prise dans le tourbillon de la vie, de l'amour jusqu'en s'en consumer. Beaucoup de rythme je me suis habituée au style qui est tout de même très particulier.
Mais la deuxième partie...! La fuite, la rengaine, l'obsession. Non seulement ça ne m'a pas plu mais la narratrice m'a perdue en route.
J'ai gagné ce petit livre. Je suis contente de l'avoir lu, il m'a sortie de mes lectures habituelles mais je ne le conseillerai pas.
Tant mieux s'il plaît à un grand nombre.
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