La liste de mes envies

Quel ennui !

Liste de mes envies :
Ne pas avoir perdu deux heures à parcourir ce livre, alors qu'on m'avait prévenu (merci Nico !)
Que l'auteur cesse d'accumuler les clichés avec complaisance dans un amalgame de phrases mièvres (le style catalogue de clichés, rien à voir avec la littérature)
Retirer l'étiquette « coup de coeur » collée sur la couverture de ce livre emprunté à la bibliothèque (afin d'éviter les déceptions)
Qu'il y ait peu de femmes qui puissent se reconnaître dans le personnage principal (je me sens réellement triste pour elles)
Qu'il y ait peu d'hommes aussi affligeants que le second personnage principal (ce genre d'individu peut-il exister dans la vraie vie ?)
Démarrer très vite la lecture d'un roman moins insipide (j'en ai plein, c'est facile à trouver !)
Oublier très vite ces deux heures perdues (c'est déjà presque fait !)
Moi aussi gagner au loto (encore faudrait-il que je tente ma chance !)

Je suis révoltée de voir autant de louanges sur ce livre. Je rigole doucement quand je vois des collèges libraires emballés par cette histoire, alors qu'ils crachent allègrement sur Musso et Levy. Pour moi, c'est du pareil au même.
"La liste de mes envies" est un énorme cliché, dégoulinant de phrases mièvres et de jérémiades.
Vous en tant que femme, vous ne vous définissez que par vos kilos en trop, vos problèmes avec votre mari? D'ailleurs, l'héroïne ne cesse de dire qu'il est dégoûtant, pour se répéter quand même à longueur de temps "Mais je suis heureuse quand même, je suis heureuse quand même". Ouais, à d'autres!
Et j'ai adoré lorsqu'elle rencontre un bellâtre sur la plage, qu'elle se rend compte que c'est juste un tombeur... et puis quelques mois après, elle finit avec! Ahlalala, si seulement ça arrivait dans la vraie vie, qu'est ce qu'on serait heureuses nous les filles, hein?
Mon petit plaisir, une petite citation pour vous donner une idée du pathos ambiant :
" Quand j'étais petite, je tenais un journal. Je l'ai arrêté le jour de la mort de maman. En tombant, elle a aussi fait tomber mon stylo et se fracasser plein de choses."
C'est fin, c'est léger!
Une véritable imposture que je ne conseillerai qu'à mes pires ennemies!

Je n'avais pas envie de lire ce livre.
Je ne sais pas vraiment pourquoi il m'est tombé dans les mains l'autre jour à la médiathèque. Sans doute parce qu'il est court et écrit gros. Ma curiosité l'a emporté sur une envie réelle...

Je n'ai pas aimé ce livre.
Je l'ai lu très rapidement, parfois même en sautant des passages...

J'ai trouvé l'histoire tristement banale, même pas banale à pleurer...
Une histoire pathétique et balourde.


J'aime lire pour m'évader, pour m'échapper du quotidien, pour rêver au prince charmant-pas-toujours-charmant, pour me transposer dans un ailleurs, pour ressentir des émotions fortes à travers la vie des personnages, pour rire, pour chialer, pour croire à des histoires invraisemblables...
Eh bien là, avec La liste de mes envies, je suis restée à quai. A regarder passer un train de banlieue qui ramène les gens chez eux après une journée de boulot bien harassante...Et le pire dans tout ça, c'est que je ne suis même pas montée dans le train pour rentrer chez moi !

Première fois que ça m'arrive. D'oublier à ce point un livre déjà lu. de l'oublier au point de l'acheter sur les conseils d'une libraire en me disant : « oui, il me semble que j'en ai entendu parler, ça a l'air sympa ».

Donc j'ai relu « La liste de mes envies ».

Et vous savez quoi ?
Je vais m'empresser de l'oublier à nouveau. (Mais pas au point de risquer de le racheter j'espère).

Pourtant, c'est bien écrit, très bien même, accrocheur, dans un style doux-amer. J'ai même adoré certains passages…
Alors pourquoi ?
Parce que Jocelyn.
Jocelyn : le personnage masculin, le mari de Jocelyne.
J'ai eu un énorme problème avec ce personnage, avec ce qu'il véhicule.
Je m'explique ( attention Spoil) :
Jocelyn, c'est le type dont je ne voudrais surtout pas que mes filles croisent la route.
Le beauf dont les rêves ultimes sont la Porsche Cayenne et l'écran plat.
Le mec qui insulte sa femme qui a perdu leur petite fille à la naissance : « C'est ton gros corps qui a étouffé Nadège », « Ton corps est une poubelle » ( le pauvre, il faudrait encore l'excuser, c'est à cause du chagrin, du sevrage d'alcool, oui parce qu'il boit aussi, mais ce n'est pas sa faute non plus).
Le salaud qui viole sa femme. (« Il aimait à me prendre vite, il me faisait mal, il me sodomisait à chaque fois. Je détestais ça, je me mordais les lèvres jusqu'au sang pour ne pas hurler ma douleur »).
Le lâche qui finit par voler le chèque que sa femme se refusait à encaisser pour ne pas que l'argent vienne gâcher leur « amour ».

Voilà ce qui m'a dérangée profondément dans ce livre. On m'avait parlé d'une « belle histoire » mais non, ça n'a rien de beau, rien à voir avec l'amour, c'est le contraire même, c'est souvent sordide et cette pauvre Jocelyne qui subit son Jocelyn, qui le défend malgré tout et qui, lorsqu'il devient indéfendable, sombre dans la déprime et ne s'autorise même pas à être heureuse avec un autre homme…
À ce niveau là c'est presque un manuel de maltraitance domestique qu'on voudrait nous faire passer pour une vie de couple normale…

Moi je l'aurais quitté pour 18 millions le Jocelyn.
Je l'aurais même quitté sans les 18 millions.
Non, en fait, je ne me serais jamais mariée avec lui…

Aux oubliettes Jocelyn !

2 façons de voir ce livre :

1) Comme un petit livre frais, plein de petits bonheurs, à l'écriture fluide et enlevée, au style aérien. Empli de pensées positives et prônant la richesse du coeur au détriment de la richesse numéraire.
La Jocelyne, héroïne du livre, après une vie pénible et contrastée voit sa vie transformée grâce à sa gentillesse et ses petits gestes d'attention au quotidien. Sa chance est son ouverture aux autres, la profusion d'amour qu'elle donne et sa capacité à positiver sa vie. Elle est touchante et parle directement au coeur.
Un vrai petit conte moderne et enchanteur.

2) Un roman à la morale douteuse qui nous prend pour des imbéciles et
qui veut nous faire croire qu'être pauvre mais riche d'amour et de jolies pensées vaut mieux que l'inverse.
Une véritable apologie de la pauvreté d'esprit.
Ne sont-ce pas les riches qui veulent faire croire que l'argent ne fait pas le bonheur des pauvres ?
"Oui restez pauvre et laissez-nous vous défendre des tourments de l'argent qui corrompt. Nous nous chargerons d'en gérer les vicissitudes pour vous, vilains !"
De fait, dans ce bouquin, l'argent porte la poisse et n'engendre que malheur et tristesse.
A-t-on jamais besoin d'argent pour vivre pleinement l'amour, interroge l'auteur ? Non à défaut d'argent, les pauvres feraient mieux de cultiver leurs sentiments ! Ça rappelle une histoire de pain et de brioche...

De plus, l'héroïne est d'une stupidité sans nom et d'une naïveté absolue qui ne mérite que ce qui lui arrive. Ou en tous cas qui provoque elle-même son malheur. Normal puisqu'elle est bête et pauvre vous dit-on. Et quand, elle devient riche et lucide, elle n'arrive plus a éprouver d'amour ??!!!
Oups, cette simplicité confine à la bêtise...

Conclusion : Grégoire vous enchantera ou pas selon qu'il touche de ses mots votre coeur ou votre esprit. Il n'y a ici pas de vérité et chacun aura raison d'avoir sa raison
2/5

C'est l'histoire d'une femme, toute simple, toute modeste, Jocelyne, qui gagne 18 millions d'euros au loto. Contre toute attente, après avoir fait la liste de ses besoins, puis la liste des ses envies, elle décide de ne pas y toucher, parce qu'elle a peur que ce trésor vienne bouleverser le fragile équilibre de son bonheur.
Mais, vous vous doutez bien que les choses ne sont pas si simples que ça et que l'auteur n'a pas dit (ou plutôt écrit) son dernier mot !

J'ai trouvé l'écriture de Grégoire Delacourt très fluide et agréable à lire.

L'argent ne ferait pas le bonheur ?
money,so they say
is the root of all evil today

http://youtu.be/SYN96RWEo28

Pas mon genre de livre, je l'ai lu en une soirée, heureusement. le récit est fluide mais aucune profondeur, aucune poésie, je suis contente de l'avoir achevé. Tant mieux pour les lecteurs qui ont apprécié, c'est le droit de chacun d'aimer ou pas. Je pressentais que La liste de mes envies ne serait pas à mon goût, mais il fait partie des livres reçus à Noël, je me devais donc de le lire. Voilà c'est fait, je peux l'oublier !

Ce titre est resté longtemps dans ma liste « A acheter » (oui j'adore les listes !) et aujourd'hui en voulant offrir des livres a ma fille, je tombe sur ce petit livre bien caché derrière des pavés. Déjà la couverture est trop belle, féminine, fragile et pleine de couleurs. Comment résister ?
Je le commence au bureau et hop je suis dans l'histoire avec Jocelyne, une femme ordinaire qui rêve de beauté, d'amour …des rêves simples qui nous renvoient à nous-mêmes, à nos angoisses aussi.
La liste de mes envies est un roman d'une femme qui apprécie tellement ce qu'elle a et ne l'échangera pour rien au monde. Une femme qui sait ce que vaut la vie simple sans artifices.
La liste vient après car qui n'a jamais eu de liste dans le coeur ? Et quand j'ai lu sa liste, j'ai souri et j'ai su combien le monde serait meilleur avec des femmes comme Jocelyne.
Et plus je lis et plus je l'aime cette femme, c'est une amie qui se confie a nous, doucement, sincèrement comme le font souvent les femmes.
On ne peut que l'aimer ce Monsieur Grégoire Delacourt et aimer ses mots magiques qui exorcisent toutes nos peurs.
Et dire que c'est un homme qui a écrit ce petit bijou de sensibilité et de délicatesse.

J'ai eu l'occasion de rencontrer Grégoire Delacourt venu parler de "Mon père" à l'émission "la bande originale". J'ai apprécié son franc parler littéraire et cela m'a donné envie de lire ce célèbre roman sur lequel les avis étaient partagés et cela d'autant plus que les 5* étaient plutôt du côté de mes amis de la communauté babeliote.

Traduite, adaptée au cinéma et au théâtre, cette histoire se situe entre le conte et le roman sociologique. L'auteur met en scène une femme de 47 ans qui vit un bonheur simple. Pas de romance pour Jocelyne et Jocelyn, plutôt sympathiques, mais du sentiment… c'était sans compter l'argent qui pervertit les liens humains!

Je sais, j'arrive un peu tard dans la controverse et je ne peux que modestement dire que j'ai aimé la légèreté, j'ai aimé aussi la dramaturgie de l'histoire, servie par une narration teintée d'humour.

C'est curieux de ne pas savoir quoi dire d'un livre. Est-ce parceque je suis encore sous le charme de "La femme qui ne vieillissant pas", du même auteur ? Je ne sais pas. Celui-ci, en tout cas, m'a paru bien fade. L'auteur nous relate la vie d'une femme, qui après avoir du renoncer à ses rêves, mène comme bon nombre d'entre nous une vie simple, au côté d'un mari indifférent, selon l'éditeur, mais que personnellement
je qualifierais de rustre. Voilà une femme bien attachante, qui à défaut d'avoir eu ce dont elle rêvait, a la sagesse de chercher le bonheur dans le peu que lui a donné la vie. Multi-millionnaire du jour au lendemain, elle n'en perd pas le nord pour autant, prend le temps de réfléchir et de se poser les bonnes questions.
Ce livre met en exergue la "laideur" de l'être humain, son manque de discernement, ainsi que le rapport plus que malsain qu'il a à l'argent.
Le message que fait passer l'auteur n'est pas inintéressant, à savoir, même si cela est souvent qualifié de "lieu commun ", que "l'argent ne fait pas le bonheur." Lieu commun qui, soit dit en passant, n'est pas entendu par la majorité des Hommes que nous sommes . Je terminerai en disant que ni les valeurs véhiculées dans ce roman, ni le côté attachant du personnage principal, n'ont suffit à me le faire aimer.