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3,61

sur 7543 notes
Ce livre illustre parfaitement l'expression "l'argent ne fait pas le bonheur", car quand Jocelyne gagne le gros lot au loto elle préfère bien cacher son chèque et continuer sa vie tranquille et rêvant à des choses qu'elle pourrait faire sans jamais sauter le pas. Cependant on l'avait prévenu, l'argent change les gens, même celui caché dans une chaussure !
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Petit roman attrape-nigaude. Ils sont trop fort ces éditeurs : un salmigondis de clichés qui s'est si bien vendu, quel en est le secret, la fascination du fric? L'étiquette " Prix des lecteurs sélection 2013" judicieusement collée sur la couverture? CKWASA? Signé La Nigaude en personne.
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Peut-on encore dire que les hommes ne comprennent rien aux femmes ? Il y a au moins un homme dans notre univers qui ressent, pressent, pense, rêve, vit, a les envies tout comme s'il était une femme, comme s'il était Jocelyne, l'auteur de "La liste de mes envies”, Grégoire Delacourt. N'en êtes-vous pas impressionnées Mesdames qui avez lu cette oeuvre ? Je viens de relire ce roman, frustré de ne plus me souvenir de la chute. Eh bien j'en suis ravi. C'est véritablement une gourmandise intellectuelle ! De plus, à présent nous sommes édifiés: la convoitise brûle tout sur son passage... A quoi bon jouer au loto ou au millionnaire ?

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Bon, ben, ça y est, j'ai enfin terminé La liste de mes envies !
Je ressors ni vraiment emballée, ni totalement déçue par ce roman. Certes, la lecture est rapide, le propos intéressant mais j'ai trouvé que le personnage de Jocelyne, bien qu'attachante au demeurant, était trop fade à mon goût.
Dommage !
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Jocelyne vit avec Jocelyn: c'est pas le prince charmant, un petit bonheur conquis à la force du poignet auprès d'un homme à la bonté un peu fruste.
Sa petite vie de mercière à Arras va-t-elle être chamboulée par un gros gain au loto?
Va-t-elle décider de tout plaquer pour retrouver l'amour auquel elle a renoncé il y a une quinzaine d'année?
Va-t-elle partager cette nouvelle avec son mari au risque de perdre celui qu'elle aime car l'argent peut considérablement modifier l'équilibre relationnel dans une famille?
Je ne trahirai pas plus ce roman agréable à lire (peut-être trop car je l'ai quasiment dévoré en une paire d'heure!) .
L'héroïne est émouvante et le tout est fort bien écrit avec une grande connaissance de la psychologie féminine.
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"Vous voyez on se ment toujours parce que l'amour ne résisterait pas à la vérité".
La lucidité de Jocelyne qui (se) joue la comédie au côté de son mari (rustre, frustre, macho qui a été brutal, qui l'a dénigrée, qui ne rêve que d'une "Porsche Cayenne" ou d'un "écran plat Sony" entre deux "33 Export" et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez de futur contremaître d'usine à moins qu'un "bulletin gagnant de l'Euromillions" ne tombe tout cuit dans ses grosses paluches) fait peine à voir. Ce sont ses envies dressées sur des listes, donc ses frustrations de femme vide de 47 ans dont les enfants ont quitté le nid, dont la mère a disparu, dont le père est atteint d'Alzheimer que Jocelyne noie dans ses kilos ou dissout sur les vagues d'internet dans du virtuel valorisant. Heureusement y'a les copines et la mercerie dont les ventes soudain décuplent!
Le destin en décide parfois autrement et son billet gagnant lui fera voir (par intermédiaire!!), après bien des déceptions,la vie en rose.
Une fine étude psychologique de la femme vieillissante,du couple face à l'usure, du désir de s'en sortir malgré tout, des remparts qui préservent (murs de graisse ou virtuels) et du gain d'argent.Une écriture alerte et sans chichis. Un livre plein d'espoir!
L'argent fait-il le bonheur interroge également Grégoire Delacourt (écrivain émérite dont L'écrivain de la famille été couronné de moult récompenses dont le prix Marcel Pagnol et le prix Carrefour) ? Pas toujours! Mais l'amitié virtuelle ou non, parfois! A voir!
J'ai trouvé ce roman formidable car Grégoire Delacourt à la sensibilité exacerbée, tel un comédien hors pair est arrivé à se glisser dans son personnage féminin pour le rendre crédible et émouvant.
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Voici un livre découvert il y a peu de temps, et lu en moins longtemps encore.
Une histoire avec de l'amour, des morts et des fantômes, un bonheur qui vient faire un tour et puis s'en va.
Pensez-donc! Un gros tas d'argent qui arrive dans la vie de Jo (celyne) comme un chien dans un jeu de quille ou un éléphant dans un magasin de porcelaine!
Parce que c'est cela, la vie de Jo (celyne) et de son mari Jo (celyn): la fragilité de verres de cristaux ou de menus objets réparés mais qu'on ne devra plus bouger de peur de les voir se briser définitivement.
Delacourt n' a pas pu m'agacer et a su me séduire avec quelques beaux personnages: le père, dont la mémoire se ré-initialise toutes les six minutes,
la fille de peu de mots mais aux images sublimes, les jumelles fusionnelles,
Jo (celyn) si faillible parce qu'il n'a pas les mots et qui les trouve trop tard...
Non. Rien n'arrive jamais au bon moment, et Jo (celyne) prend peur:
L' équilibre de son couple, elle l'a payé au prix fort. le tas d' euros va les détruire, suppose-t-elle... Alors, elle tergiverse, cache l'argent de la chance.
Mais la peur est mauvaise conseillère, et le drame va pouvoir prendre son élan, mener sa route poisseuse et se terminer non sans avoir semé quelque ruine.
Je ne dirai pas que La liste de mes envies soit une perfection. Mais il a su m'emmener et je n'oublierai pas de si tôt ses personnages.
Oui, j'ai eu plaisir à lire ce livre.

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Entre rêve et réalité, que choisirions-nous ?
Jocelyne a fait son choix, il est beau, courageux... son choix. Elle est si humaine. Elle défend de belles valeurs.
A 47 ans, elle a la possibilité de changer sa vie.
Elle porte alors son regard sur ce qu'elle détient aujourd'hui, et découvre qu'elle a tout ...là où elle pensait ne rien avoir.
Une belle réflexion sur les conséquences négatives liées à un soudain trop plein d'argent.
"La convoitise, elle, brûle tout sur son passage…"
"Je possédais ce que l'argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire.
Le bonheur.
Mon bonheur, en tout cas. le mien. Avec ses défauts. Ses banalités. Ses petitesses. Mais le mien. "

L'écriture est fluide, ce roman se lit vite, il est émouvant, très émouvant; il m'a rappelé ma petite maman.
Une lecture plaisir que je ne regrette pas du tout.
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« Moi aussi, Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, je pourrais dévaliser la boutique Chanel, louer les services d'un chauffeur et me déplacer dans une limousine ; mais pourquoi faire ? »

Ainsi pourrait se résumer le cheminement de Jocelyne qui, dès l'instant où elle apprend qu'elle a gagné dix-huit millions d'euros au Loto, garde la tête froide et médite sur les liens qui pourraient exister entre argent et bonheur. Cette chance inespérée – ou cette malédiction – l'invite à passer en revue ses priorités et à vérifier la signification du proverbe l'argent ne fait pas le bonheur. « Le bonheur coûte moins de 40 euros. » (p. 78)
Je ne joue jamais à quelque jeu d'argent que ce soit, mais il m'arrive de rêvasser aux acquisitions que je ferais si je gagnais. le thème du livre m'a donc tout de suite parlé. Je m'attendais cependant à un roman un peu plus léger ; cette lecture me laisse donc un petit goût de mélancolie dont je me serais bien passée, étant plutôt friande de lectures divertissantes en ce moment. J'ai malgré tout apprécié ce court roman pour diverses raisons.
L'héroïne m'a immédiatement semblé humble, sympathique et attachante ; romanesque dans l'âme elle a su s'accommoder d'un quotidien ordinaire, voire douloureux, auprès d'un mari un peu fruste, et y trouver son compte. p. 32 « Moi, les mots, j'aime bien. J'aime bien les phrases longues, les soupirs qui s'éternisent. J'aime bien quand les mots cachent parfois ce qu'ils disent ; ou le disent d'une manière nouvelle. » La narration à la première personne et les quelques anticipations sur la suite du récit nous engagent inévitablement à lire la suite et à nous poser la question fatidique : que va-t-elle faire de tout cet argent ? « Je pense à moi, à tout ce qui me serait possible maintenant et je n'ai envie de rien. Rien que tout l'or du monde puisse offrir. » (p. 64) J'ai été séduite enfin par l'écriture simple et fluide de Grégoire Delacourt, qui procède par petites touches poétiques : « J'ai vu ces années sur son visage, j'ai vu le temps qui nous éloigne de nos rêves et nous rapproche du silence. » (p. 48)
Il s'agit du second roman de cet auteur. Il me reste à découvrir le premier, L'écrivain de la famille.

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C'est rare que ça m'arrive, je suis une lectrice plutôt consensuelle qui apprécie la plupart de mes livres . Mais là j'ai détesté.
Je n'ai pas aimé l'ambiance, pas réussi à accrocher avec ne serait-ce qu'un personnage, pas aimé le dénouement, pas cru en la plausibilité de l'ensemble.
Bref. Déçue.
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