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EAN : 9782709642866
250 pages
J.-C. Lattès (20/03/2013)
  Existe en édition audio
3.01/5   1085 notes
Résumé :
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Il ouvre.
Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.Elle a vingt-six ans, et quelque chose de cassé.

(Quatrième de couverture de l'édition JC Lattès 2013)
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Critiques, Analyses et Avis (229) Voir plus Ajouter une critique
3,01

sur 1085 notes
Après La liste de mes envies, que j'avais passablement détesté, j'ai voulu faire la paix avec Grégoire Delacourt. Mal m'en a pris... Cette histoire abracadabrante d'un garagiste de province fasciné par les grosses poitrines qui voit Scarlett Johansson débouler dans sa vie est à la limite du grotesque.
Cette fable moderne qui tente de faire la critique du vedettariat frise en permanence le ridicule. La critique est facile, le propos est creux... Comment vivre anonymement avec le physique d'une star d'Hollywwod ? Voilà qui est une question que je ne m'étais pas vraiment posée et à laquelle ce livre répond à grands coups de clichés. L'écriture est parfois maladroite, souvent lourde et dégoulinante de mièvrerie. J'ai eu le sentiment qu'à vouloir faire trop simple, l'auteur en est arrivé à faire du simpliste.
Encore un rendez-vous raté avec cet auteur... Ce sera le dernier.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Croyez-vous au hasard ? En ce qui me concerne, je n'y croyais pas jusqu'à ce que je rencontre Grégoire Delacourt au premier Salon du livre organisé dans ma petite ville au mois de mai dernier. de lui, je n'avais alors lu que "La liste de mes envies", que j'avais adoré et c'est en sympathisant avec lui que j'ai eu envie de découvrir autre chose. L'écrivain étant un homme très accessible, je me suis dit qu'il devait en être de même de ses romans et c'est bel et bien le cas, ils sont à l'image de l'auteur que j'ai rencontré ce jour-là : abordable, sans prétention et surtout qui font rêver parfois, qui font rire souvent ou parfois même pleurer !

Ici, le lecteur se plonge dans une sorte de conte de fées 'à prendre au pied de la lettre c'est-à-dire dans son sens premier, à savoir que les contes de fées sont souvent cruels même s'ils ont été détournés par la suite afin de nous permettre de rêver). Quel chance y aurait-il en effet pour qu'un simple garagiste de province, habitant la bourgade de Long voit Scarlett Johansonn, l'immense actrice américaine sonner à sa porte ? Nous sommes d'accord, les chances sont quasiment nulles, pour ne pas dire inexistantes ? Sauf que c'est bel et bien ce qui arrive à notre protagoniste, Arthur Dreyfuss un beau soir alors qu'il est devant son poste de télévision, habillé uniquement d'un marcel et d'un caleçon Schtroumpfs ! S'il est vrai qu'Arthur est beau garçon, elle aussi est très belle sauf qu'elle ne s'appelle pas Scarlett Johansson mais Jeanine Foucamprez ! Elle a eu la chance ou plutôt ce qu'elle considère, elle comme étant une malédiction, de naître avec ce corps sublime, qui font baver les hommes et jalousent les femmes. Ils l'aiment pour son enveloppe corporelle mais pas pour son âme, pour ce qu'elle est vraiment, elle ! Et cela, elle va avoir l'impression qu'Arthur, garagiste à Long, va pouvoir le lui offrir durant six jours et six nuits...

Un ouvrage très bien écrit, qui se lient extrêmement vite (trop ?) et bien et qui nous permet de rêver le temps de ces quelques mots, glissés ça et là que Grégoire Delacourt, à l'image du vent, a su réagencer afin de permettre au lecteur d'y croire un peu, de rêver aussi mais attention, peut-être la chute n'en sera-elle que plus brutale ? Une lecture que je ne peux que vous recommander et lorsque je parlais de hasard en amorçant cette critique, c'est pour la simple et bonne raison que les deux dernières critiques que j'ai faites sur des livres de cet auteur, c'est tout simplement parce qu'ils ont été placés sur ma route ! Vous ne me croyez toujours pas ? Libre à vous mais en tout cas, lisez du Grégoire Delacourt, voilà mon dernier pot !
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En tout cas, la première chose qu'on voit, c'est le talent d'un publicitaire devenu écrivain qui, dans ce roman aligne des phrases ajustées comme des gants et qui claquent comme des slogans.

Scénario créatif pour un texte à fleur de peau, à fleur de mots tendres et sauvages parfois.
Arthur Dreyfuss banal mécanicien à Long (Somme) va ouvrir sa porte à Scarlett Johansson.
Tout le monde n'est pas le loup de Tex Avery et Scarlett a-t-elle constamment envie d'être Scarlett ? Autant que le vent l'emporte !

Lisez les mots assemblés avec brio par Grégoire Delacourt, abrupts, émouvants, très souvent drôles, toujours justes. « Je trouve que la tristesse a quelque chose de beau »

Oui, c'est une histoire d'amour. Dépecée de fioriture, toute en écorchure, cruelle parfois comme peut l'être la quête du père et de soi, le soir dans les bois.

« Arthur Dreyfuss découvrit l'une des formes les plus simples et les plus pures du bonheur : être profondément heureux en compagnie de quelqu'un d'autre. »

De véritables coups de fouet verbaux feront s'écailler les carapaces gardiennes de nos émotions pour une plus profonde immersion dans ses vies trompeuses où le regard des uns et des autres est plus important que ce que nous sommes vraiment.

Roman touchant et percutant…Où l'on « comprend que l'on est jamais aimé pour soi mais pour ce qu'on comble chez l'autre. On est ce qui manque aux autres ».

G. Delacourt croque des vies cabossées à belles dents acérées. Jouissif.

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Lecture qui ne démarre pas très bien.
Scarlett Johansson doit être une célébrité, son nom me parle vaguement. Mais impossible de mettre un visage sur son patronyme, de là à imaginer ses seins … Pourtant le héros de l'histoire en est fan … de fortes poitrines j'entends.
Bon, évidemment j'ai été voir à quoi elle ressemblait. Actrice et chanteuse dixit Wikipédia. Je ne connais aucune de ses chansons ni aucun de ses films. Mais je ne suis pas une référence dans le genre bourrage de crâne médiatique et endormissement de foule.
Mais revenons à notre lecture. Arthur est fan de gros seins et v'la t'y pas que Scarlett Johansson dreling à sa porte. Par tous les Dieux infernaux, que faire pour Arthur, garagiste de son état et peu habitué au bling bling.
Entrez donc ma bonne dame que vous lorgne et plus si affinité. Finalement c'est un sosie de la dite Scarlett. Bisous bisous etcéteri etcétera. La belle se demandera alors si Arthur l'aime pour elle ou parce qu'elle ressemble à l'autre ? Cruel dilemme. le fameux jeu du : je t'aime moi non plus.
Le style de l'auteur m'a un brin déstabiliser : jeux de mots à quarante centimes, quoique les miens ne valent guère plus, références et précisions qui ne servent à rien mais alors à rien du tout si ce n'est à brasser de l'air et remplir des pages.
Un exemple ?
Bon c'est bien parce c'est vous.
Arthur demande à la belle d'entrée dans sa demeure et lui déclare donc : come in. L'auteur fait alors un rapprochement vaseux avec la commune de Comines située tout la haut la haut près de Tourcoing.
Un bouquin qui se lit vite : c'est à peu près le seul élément positif.
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N'y aurait_il pas du René Fallet là-dedans ?
Pas celui de la veine du Beaujolais, bien sûr qui donna « Les vieux de la vieille » et « « La soupe aux choux »… Non, celle du Whisky ; celle qui donna « Paris au mois d'Août » et « Comment fais-tu l'amour Cerise ? »

Arthur Dreyfuss, un jeune mécanicien qui ne cache pas son attrait pour les fortes poitrines se trouve fort dépourvu quand un soir, on sonne à son huis et que, oh divine surprise, un 90 C conquérant s'encadre dans la porte : Scarlett Johansson soi-même… Une visite propre à faire oublier à notre jeunot, son déniaisement raté avec Joëlle Ringuet, « porteuse d'un 80 A de limande »… La patience finirait-elle par payer ? On peut le penser… Mais qui est donc Jeanine Foucamprez ? Une démonstratrice en robes de mariée, dotée elle aussi d'un somptueux 90 C. Bein voyons…

« La première chose qu'on regarde », une bluette parue en 2013, un an après l'énorme succès de « La liste de mes envies »… Un éloge aux fortes poitrines ? Certes, mais ce n'est ni le premier ni le dernier ; voir la production de Ramon Gomez de la Serna, et ses trois cents pages de « Seins »…
Néanmoins, méfions-nous de l'arbre qui cache la forêt, si j'ose dire : le sujet n'est pas là. le sujet réside dans les mots. Les mots qui flattent, les mots qui blessent, les mots qui tuent… Et la façon que nous avons de nous accepter tels que nous sommes, ou en rêve dans le corps d'un autre, ou à travers le regard du vulgum pecus…
Et Jean Follain (un pays) qui s'invite…
Bref, un bouquin qui se lit comme un « roman de gare » mais qui ne manque pas d'interroger le lecteur s'il parvient à regarder au-delà de l'hommage au « 90 C flamboyant ».
Confirmation : il y a bien du René Fallet la dedans...
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critiques presse (4)
Lexpress
08 avril 2013
Péniblement grave, lourdement facétieux, l'écrivain témoigne à l'excès de sa "branchitude" -via une connaissance pointue des séries télé comme des moeurs de Hollywood- et de sa grande culture - qui connaît les tableaux de Hammershoi, à part lui? Résultat, Delacourt fait son cinoche et c'est un mauvais film. Dommage.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
22 mars 2013
ce nouveau roman est beaucoup plus féroce que le précédent, plus noir également. Grégoire Delacourt montre encore une fois son inclinaison pour les personnages fragiles, marqués par des deuils ou des disparitions subites.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesEchos
14 mars 2013
Avant d'être le roman du désenchantement, du sortilège maléfique, « La première chose que l'on regarde » est d'abord un ouvrage furieusement sensible, poétique et féroce. Le meilleur à ce jour de Delacourt.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaPresse
11 mars 2013
Un beau roman, sur «la première chose qu'on regarde» chez l'autre, soit le physique, la beauté, les apparences.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
"Ressemblez à quelqu'un d'autre si vous voulez. Ressemblez-vous. Arthur Dreyfuss pensa alors aux visages parfois croisés dans les magazines ou aux Galeries Lafayette à Amiens, ces femmes qui, pour ressembler aux autres, se faisaient poncer les os des pommettes, arracher les molaires pour creuser leurs joues, gonfler les lèvres pour une promesse de volupté, et tirer vigoureusement les paupières comme un store sur la jeunesse perdue, les illusions envolées ; alors la fraîcheur rosée de Jeanine Foucamprez lui apparut soudain être la vraie beauté : l'estime de soi."
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... parce qu'il n'est jamais facile d'être parfaitement synchrones au début d'une histoire d'amour. On doit apprendre à écouter, et non seulement ses mots, mais son corps, sa vitesse, sa force, sa faiblesse et ses silences qui déséquilibrent ; on doit perdre un peu de soi pour se retrouver dans l'autre.
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… si j'étais devenu le mec de Marilyn Monroe, jamais elle se serait empoisonnée avec toutes ces conneries ; je le sais. C'est pas des footballers, des acteurs, des présidents, des auteurs prétentieux et des gens qui s'aimaient plus qu'elle qu'il lui fallait, non ; ce dont son cœur avait besoin, c'était d'un gars simple, honnête, qui aime les autres, un garagiste, un type capable de l'emmener en auto voir des jolies choses, de baisser la capote, de lui faire respirer l'air roux d'un bel automne, de lui faire goûter la pluie, les minuscules gouttes remplies de poussière, gonflées de vent de lui tenir la main, sans la serrer, sans l'étouffer surtout, sans chercher à la baiser sur la banquette arrière…
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Arthur Dreyfuss. Fils unique jusqu'en 1994, où arrive Dreyfuss Noiya. Noiya, qui signifie "Beauté de Dieu".
Et à nouveau fils unique en 1996 quand Inke, le vigoureux doberman d'un voisin confond la "Beauté de Dieu" avec l'appel de sa pâtée.
Le visage et la main droite ingérés de la petite sortent de l'autre côté en crottes de "canis lupus familiaris", abandonnés dans l'ombre tiède de la roue d'un Grand Scénic.
La communauté apporte son soutien à la famille bouleversée.
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Un jour j'ai trouvé un livre de poésie dans une voiture. Une voiture accidentée. je n'aurais jamais cru qu'on pouvait trouver un livre de poésie là. C'est pour ça que je l'ai pris. Je l'ai lu plein de fois. Plus je le lisais, plus j'avais l'impression que tout ce qu'on découvre dans la vie a déjà été découvert avec les mots, tout ce qu'on ressent, déjà ressenti. Que tout ce qui va avoir lieu nous habite déjà.
Jeanine trembla ; il venait de comprendre, non sans une certaine nostalgie, que les mots nous précèdent toujours.
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Vidéo de Grégoire Delacourt
Extrait du livre audio « La Liste 2 mes envies » de Grégoire Delacourt lu par Odile Cohen. Parution numérique le 17 avril 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/la-liste-2-mes-envies-9791035416515/
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