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3,63

sur 923 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre agréable, poétique, musical, qui nous parle de façon sentimentale de quatre personnages dont les chemins se croisent au Touquet. Les quatre saisons de l'été, les quatre âges de la vie, c'est ce que ces personnages représentent. Globalement, il y est question d'amour. L'amour, serait-ce comme l'été, cette partie ensoleillée de nous-même qu'il est toujours agréable de vivre ? L'amour vu au travers des yeux d'enfants, alors rêveurs, exigeants, fragiles. Puis, au travers des yeux d'adultes, plus tendres, lumineux, douteux. L'amour est sujet de fougue, de passion, d'échec ou de réussite, de déception, de création...

L'écriture, d'une grande rondeur, nous entraîne dans la linéarité de son style, vers la progression des différents destins. L'espoir se trouve au bout du chemin, avec une part de philosophie. Régulièrement, reviennent les couplets de la très belle chanson de Cabrel "Hors Saison", une chanson qui m'est apparue plus belle, au milieu du texte, ce qui lui donne une dimension plus poétique. Un passe-temps agréable pour un ou deux jours, ou bien encore quelques heures.
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Dans ses Quatre saisons de l'été, Grégoire Delacourt nous parle des coeurs qui battent.
Qu'on ait 13, 35, 55 ou 75 ans.
Ah, l'amour !
Quatre histoires, un même été.
Seul Francis Cabrel semble Hors saison, avec sa chanson véritable fil rouge de ce roman.
Des amours qui naissent aux amours qui meurent.
Des premiers frissons, des premiers regards, des premières envies.
Des amours contrariées. Des sentiments qui s'échappent.
La vie qui joue des tours. Les séparations, volontaires ou subies.
Les rencontres ou les retrouvailles.
Quatre histoires, un même lieu, une même date.
Des coeurs qui battent à l'unisson.
Un feu d'artifice qui illumine des vies qui commencent ou se terminent.
Mais, n'est-on pas d'ailleurs un 14 juillet ?
C'est pour ça  qu'il a choisi cette date Mr Delacourt ?
Ah, j'allais oublier,  j'ai parlé d'une chanson, d'une date, mais il y a aussi des fleurs, plein de fleurs, avec de jolis noms, mais aussi avec des significations.
Attention quand vous en offrez, pensez-y à ce qu'elles disent ces fleurs...
Grégoire Delacourt raconte les doigts des mains qui s'enlassent,  les lèvres qui s'embrassent, les yeux qui pétillent. Il raconte les espoirs, les hasards, les sourires, les larmes.
Il va vous émouvoir.
Parce que dans ses couples, il y a un peu de nous tous, un peu de tous ceux qui aiment, ont aimé ou aimeront...
Alors, même si Grégoire n'a pas réussi à m'émouvoir tout au long de son roman, il m'a touché avec Rose et Pierre, parce que cette histoire est la plus belle et qu'on ne peut que souhaiter un tel amour à tout le monde.




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Le Touquet, été 1999, dernier été du siècle, le monde attend l'Apocalypse, Cabrel chante "Hors saison" et y défilent nos quatre protagonistes,Louis,15, Isabelle,35, Monique,55, et Rose,75 ans .
Quatre histoires d'amour, de déception, de chagrin,de....Delacourt y a tout mît, de l'ado vivant son premier amour et premier chagrin, passant par la ménopausé cherchant la flamme de ses vingt ans,aux vieux qui ne font qu'un corps....beaucoup, beaucoup de clichés.
J'ai lu avec plaisir, les deux premiers chapitres ,Pimprenelle et Eugènie Guinoisseau, où j'ai retrouvé la verve de la plume de Delacourt,dont j'avais aimé les deux premiers livres.Avec Jacinthe ,toute cette histoire de la femme à la cinquantaine frustrée,m'a un peu énervée,mais l'auteur m'a bien eu avec cette fin qui change tout le sens de l'histoire,brillant!
A partir de Rose,je me suis carrément ennuyée, et les épilogues , les ai trouvés,rafistolés et inutiles.
Pourtant il y a de belles idées dans ce livre,comme les fleurs et leur langage qui apportent couleur et senteur à ces récits,de trés beaux passages,comme celui,"On ne doit pas redonner vie à nos amours d'enfance.On doit les laisser là où elles sont:dans l'obscurité confortable des souvenirs...",mais l'ensemble ne m'a pas emballée!
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Un décor : le Touquet
Un fond sonore : une chanson de Cabrel
Une intrigue : non, plusieurs intrigues qui se croisent au gré des plages et des chansons.
Alors voilà, c'est gentillet. Bon, d'accord, un peu plus, c'est sympathique et ça se lit bien.
Et comme il fait un temps estival, ça tombe bien, c'est un vrai roman d'été, qui ne prend pas la tête, est pétri de bons sentiments, et tout ça, ça ne fait pas de mal.
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Quatre histoires d'amour ayant en commun qu'elles se sont déroulé sur la plage du Touquet le 14 juillet 1999.

De bien belles histoires d'amour, surtout celle De Robert et Louise ainsi que celle de Pierre et Rose; cette dernière m'a d'ailleurs tiré quelques larmes.

Un roman tout gentil à lire qui m'a permis de découvrir, grâce à mon ami Youtube, la chanson Hors saison de Francis Cabrel et, grâce à mon ami Google, la plage du Touquet.
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Les quatre saisons de l'été se décomposent par quatre coeurs reliés par un herbier aux divers et champêtres noms de fleurs....Mon bouquet est garni...
C'est une bouchée de soleil... Témoignage du romantique, plages et sable chaud.... Chaud, le Touquet plage de tous les instants...
Turquoise comme la couverture, ce livre appelle la détente et le plongeur détend ses bras ouvre le plexus...solaire. C'est un joli brin de lumière... Une lecture fraîche. Pour l'été c'est comme des bulles de limonade... Et si vous êtes au Touquet c'est plus que parfait.
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Quatre nouvelles, toutes situées sur la plage du Touquet le 14 juillet 1999 ; toutes mettant en scène des histoires d'amour pour quelques heures, un été ou une vie. Toutes complétées par un épilogue individuel. Les âges diffèrent, restent les émotions, les chansons et les fleurs au langage signifiant.

Pimprenelle (= "Tu es mon unique amour" dans le langage des fleurs) est le récit de l'amour adolescent de Louis, fou amoureux de Victoire qui ne voit en lui qu'un ami.
La justesse des sentiments, avec ce qu'ils peuvent avoir d'excessif et de destructeur. Parce qu'un amour adolescent est un amour qui marque le reste de la vie.
Mais n'est pas Colette qui veut. Pour moi l'histoire aurait dû s'arrêter avec l'été, ou aux 18 ans de Victoire. La fin et l'épilogue, trop explicatifs à mon goût, ajoutent un poids qui n'était pas nécessaire.

La narratrice d'Eugénie Guinoisseau (une espèce de rose) a 35 ans, mais c'est encore l'amour adolescent qui est au centre de cette nouvelle. L'amour laissé en suspens qui empêche d'avancer. 
J'ai trouvé cette deuxième nouvelle trop proche de la première, tant dans le fond que dans le vocabulaire employé. Bien qu'il y ait une multitude de thèmes à aborder sur les relations à la trentaine, elle m'a semblé servir d'excuse pour achever la dernière nouvelle. Je n'ai pas été convaincue.

Jacinthe met de nouveau en scène une narratrice, la cinquantaine cette fois-ci. Intéressantes interrogations sur l'évolution du couple et de la place de femme ayant perdu son attrait pour le mari, de mère plus vraiment indispensable à ses enfants. La ménopause, déjà, mais le désir et la beauté sont toujours là. Comment garder un frisson dans cet océan d'habitudes ? 
Monique - Louise s'offre un week-end à la mer en célibataire, pour retrouver ce qui anime une femme. Sans conteste la nouvelle que j'ai le plus aimée (bien que l'épilogue ajoute une nouvelle fois des détails dont on se serait passé).

Est-ce que Grégoire Delacourt pense que l'expérience de la guerre et la pudeur héritée du siècle dernier sont des conditions pour être amoureux, et surtout le rester ? Est-ce qu'un couple qui tient sur la durée est forcément fusionnel ?
Il y a de très jolis passages dans Rose, nouvelle sur les couples âgés. En revanche, je suis moins fan de l'emploi systématique du "nous", comme si le couple tuait les individualités (d'autant que cela alourdit considérablement le style) et de la solution choisie face à la sénescence, même si elle s'entend.

Ce recueil ayant une unité de temps et de lieu, les personnages se croisent de manière très appuyée. Les descriptions sont parfois répétées pratiquement à l'identique (ah, le ballet des rosalies et des trottinettes sur la digue du Touquet ; et la jeune femme tellement pâle qu'on la croirait malade !). C'est dommage. Cela n'apporte rien, et l'auteur dévoile même la fin de la quatrième nouvelle dès la deuxième. 
Il aurait été plus délicat de laisser le lecteur imaginer ces rencontres fortuites entre personnes ne sachant rien de la vie des autres, comme dans la vie. 
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J'aime bien les romans de Grégoire Delacourt. Sans nous emmener bien loin, ils nous font rêver au quotidien. Ici nous rencontrons des personnages qui se croisent, se cherchent, se découvrent et s'éloignent...Restent la tendresse, l'émotion au détour des pages. Tout au long de cette lecture m'est revenue la phrase d'Aragon: " D'autres viennent, ils ont le coeur que j'ai moi-même, ils savent toucher l'herbe et dire Je vous aime; rien ne passe après tout si ce n'est le passant"
la construction du livre est originale, les personnages tout simples mais terriblement attachants.
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4 saisons et Cabrel et les fleurs.

"C'est le silence
Qui se remarque le plus"

"Une ville se fane
Dans les brouillards salés"

"La mer quand même
Dans ses rouleaux continue"

"Le vent transperce
Ces trop longues avenues"

Et toutes nos histoires d'amour (dont les 4 de Grégoire Delacourt) peuvent se noyer dans ces phrases comme dans le langage des fleurs, dixit Pimprenelle, Eugénie Guinoisseau, Jacinthe et Rose.

C'est tendre, c'est dur, c'est beau, c'est moche, c'est la vie, et "ça continue encore et encore". le style est là mais comme les fleurs, il est et il passe... vite.
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"Les 4 saisons de l'été" représentent les 4 âges de la vie vécus un 14 Juillet 1999, au tournant du siècle, sur les plages du Touquet. le printemps c'est l'histoire de Louis, 15 ans, qui est amoureux de Victoire qui elle, ne partage pas ses sentiments. L'été c'est Isabelle, une femme de 35 ans qui vit seule mais retrouve son premier amour, Jérôme. L'automne, c'est Monique qui à 55 ans a décidé de s'offrir une dernière aventure et l'hiver, c'est un couple âgé toujours très lié qui a décidé de terminer sa vie ensemble. Un court dénouement clôt ce livre pour nous dire ce que les personnages sont devenus.
C'est le 4ème roman de G. Delacourt que j'ai lu après "La liste de mes envies" que j'avais beaucoup aimé, "On ne voyait que le bonheur" et "L'écrivain de la famille". Ce livre qui se présente sous la forme d'histoires courtes ressemblant à des nouvelles, m'a surprise car je m'attendais à une continuité dans l'histoire et non à des épisodes certes liés ensemble mais discontinus. de ce fait, j'ai moins aimé ce livre que les précédents. L'idée du fil conducteur entre la date, le lieu, l'atmosphère baignée par l'album Hors saison de Francis Cabrel et les personnages qui se rencontrent sans se connaître est intéressante. La 4ème histoire est celle qui m'a le plus émue, je l'ai trouvée poignante.
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