Madeleine se sauve de l'école. Affolée, sa mère accompagnée de Beau, le chien, la cherche en hurlant son nom jusqu'à ce qu'elle la retrouve enfin de l'autre côté de la rivière.
Mais, à avoir tant crié, Clotilde a perdu sa voix.
Mariée, ayant arrêté ses études de musique pour élever ses quatre enfants, un mari pilote de ligne ; une amie très chère, un père mélomane, une belle villa….. tout lui sourit, mais, au fil des jours, sa voix ne revient pas.
Refusant les traitements provisoires et incertains, contre l'avis de ses proches, elle décide, avec l'aide de son orthophoniste de prendre des cours de chant, et étrangement, si elle ne peut plus parler, elle chante à merveille.
C'est un joli portrait de femme ; un sympathique roman sans prise de tête où de la
fugue de Madeleine à la
fugue musicale, le chant et la musique sont omniprésents. On sent que l'auteur est elle-même mélomane.
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