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3,81

sur 126 notes
Une autofiction jubilatoire... que je viens de dévorer en 2, 3 jours, avec d'autres lectures en alternance !
l'auteure s'est reconvertie comme relieuse...à la suite de son grand-père qui lui enseignait son art pendant les vacances, en s'éloignant de la "Diplomatie" où elle s'était originellement engagée professionnellement !
Reconversion qu'elle narre fort bien dans la "Relieuse du gué", récit que j'avais déjà beaucoup apprécié en 2008, comprenant une intrigue semi-policière..la restauration d'un livre rare, mystérieux apporté par un personnage non moins mystérieux....
Cela m'avait évoqué l'univers des auto-fictions , aventures réelles et pleines de suspense de l'antiquaire , Yvonne de Bremond D'Ars...
Tout dernièrement, en fouinant dans une des librairies de ma ville, j'ai eu la fort agréable surprise d'apercevoir sur les tables de nouveautés ce dernier texte de cette écrivaine-relieuse... qui nous entraîne dans une nouvelle aventure qui nous fait approcher cette fois au plus près le Grand Shakespeare.
Ce récit est très prenant quant à ces beaux métiers de relieur, restaurateur...qui nous introduisent dans les mondes voisins et reliés à ces univers: collectionneurs, commissaires-priseurs, bibliophiles, experts, conservateurs, dans une intrigue haletante, qui nous dévoilera peu à peu un face à face torturé, aussi passionné que manipulateur...entre deux relieuses, dont la narratrice... et deux trésors qui vont enflammer, faire exploser ce duo !

Je n'en dis pas plus... j'ose croire que ces modestes lignes auront "titillé" votre curiosité de découvrir cette auteure, relieuse de talent, qui exprime avec moult talents et en mots magiques l'amour de son art et des rencontres... dont ce très attachant microcosme du village où "notre" relieuse s'est installée, où elle s'est construite de solides amitiés, auprès de ses voisins commerçants et autres...
un très fort joli moment de lecture ... avec comme chaque fois le besoin de "ralentir" appréhendant que l'histoire finisse trop rapidement !!!

ET, "cerise sur le gâteau" ce texte m'a donné envie de me" pencher plus avant" sur le Grand Shakespeare... ce qui n'est pas rien !!!!
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Dans son atelier, Mathilde, une jolie relieuse, travaille avec les outils de son grand-père, dans un petit village du Sud-Ouest. Mais une étrange consoeur, Astrid Malinger, vient troubler sa vie monotone pour lui proposer un travail de restauration particulièrement délicat sur un exemplaire du premier Folio de Shakespeare !
Mathilde devra se rendre dans l'atelier d'Astrid durant une semaine, à une soixante de kilomètres de son domicile, avec l'interdiction absolue de parler du livre qui sera très vite convoité par les bibliophiles du monde entier…. Mathilde découvre alors la perversité d'Astrid mais aussi d'étranges feuillets dans un portefeuille rouge…
Les gestes méticuleux, la sensualité des peaux, la beauté des objets tranchent avec la rudesse d'Astrid, la tension est palpable à chaque page. Mathilde est désormais en proie à bien des tourments. Elle se livre à de passionnantes recherches historiques pour découvrir l'origine de l'étrange manuscrit tandis que le comportement d'Astrid ne cesse de l'inquiéter. Mais le charmant Karel, commissaire-priseur, est là pour veiller sur elle..
Le récit permet de plonger de manière passionnante dans le milieu des collectionneurs, le charme de ce roman en trois actes opère dès les premières lignes. Les personnages, parfois un peu lisses, sont attachants et les dialogues sonnent juste. Il y a quelques longueurs à la fin de l'histoire mais l'intrigue tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. Anne Delaflotte Mehdevi, elle-même relieuse, signe un roman captivant qui donne vraiment très envie d'en savoir plus sur l'oeuvre et la vie Shakespeare.
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J'avais laissé Mathilde revenir à la quiétude de son atelier de reliure près du gué. Après toutes les aventures qui l'avaient conduite à restaurer un livre mystérieux, exhumer des ruines antiques et rencontrer fugacement l'amour, là voilà qui coule des jours paisibles au voisinage de ses amis. Tout est calme et tranquille jusqu'à ce qu'une célèbre relieuse, insupportable, arrogante, pédante et étrangement attachante rentre dans la boutique et exige que la jeune femme l'assiste dans une mission de restauration secrète. Rien moins qu'une des toutes premières éditions de Shakespeare à laquelle elle veut offrir une reliure digne de sa rareté avant de la mettre en vente en Angleterre. Mathilde, elle, aura la charge de restaurer le papier.

Bien sûr, la jeune femme accepte. Elle part pour quelques jours dans l'atelier d'Astride Malinger, la consoeur relieuse donc, à quelques kilomètres de là. de nouvelles rencontres, une étrange et captivante découverte, un mystérieux passé, de nouvelles amours, tout va pouvoir se mettre en place pour accompagner le lecteur dans une charmante enquête littéraire et provinciale.

J'ai pris plaisir à retrouver le personnage de Mathilde, son petit monde de livres et le pittoresque du décor qui l'entoure. Bien sûr, il ne faut pas chercher beaucoup de réalisme dans ces aventures. Et cet épisode n'aura pas le charme profond, habité de vents et d'irrationnel qu'avait pris la Relieuse du gué. C'est la suite d'un succès et cela se sent. Mais si on ne fait pas la fine bouche, si on passe outre quelques ficelles un peu faciles, on peut aimer le personnage d'Astride, sorte de misérable Cruella au destin pathétique. On peut s'amuser du voyage en Angleterre et de la manière dont l'histoire de Shakespeare vient habiter celle de Mathilde. Et trouver tout à fait agréable de voguer ainsi au travers des livres et des siècles, portés par le talent à raconter les histoires, la joie de les écouter.
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Dans ce roman Anne Delaflotte Mehdevi mêle le romanesque à une intrigue policière mouvementée liée à la découverte d'un manuscrit rare.
J'ai beaucoup aimé découvrir ce métier de relieur, ces outils, la façon de manier les parchemins, les informations sur la nature des matériaux qui constituent les livres anciens. Très intéressant.
De plus pour ne rien gâcher, l'histoire en elle même est haletante et accrocheuse.
On vit la passion de la relieuse pour son travail, mais aussi à travers le livre, c'est Shakespeare et son frère qui sont à l'honneur. On découvre des anecdotes qui ont constituées sa vie. Mathilde, la narratrice, s'investit totalement dans un jeu de piste pour identifier l'inconnu qui a écrit ce livre en papier de chiffon. le roman montre un aspect peu connu du célèbre écrivain britannique même si certaines questions restent en suspens et sans réponses.
Pour moi une belle découverte de la plume de Anne Delaflotte Mehdevi, ainsi que de son héroïne, Mathilde, dont je vais m'empresser de découvrir les autres romans, et surtout le premier : La relieuse du gué.
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C'est l'histoire de Mathilde qui exerce en tant que restauratrice de livres anciens.
Elle va travailler pour Astride Mahlinger, une femme très mystérieuse et même effrayante du point de vue de Mathilde.
Mathilde s'intéresse aux ouvrages anciens, aux objets d'art et à la littérature.
En effet, elle aime Shakespeare et Cyrano de Bergerac.
Mon avis : il faut dépasser les 10 - 20 premières pages qui peuvent éventuellement faire douter le lecteur mais dès que Mathilde commence son emploi, je trouve que la tension, le suspense vont crescendo jusqu'à la dernière ligne du livre.
C'est un excellent page-turner, très bien écrit.
C'est un thriller et le mystère est là, le lecteur est comme Mathilde, il se pose plein de questions jusqu'aux révélations finales.
C'est la suite de "la relieuse du Gué", je l'ignorais, mais franchement ça peut très bien se lire de façon indépendante.
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C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé Mathilde Berger, relieuse à Montlaudin petite ville du S-O de la France.Dans la Relieuse du gué nous avions suivi son arrivée à Montlaudun après le décés de son grand-père, son abandon d'une carrrière dans la diplomatie pour reprendre la maison et l'atelier de reliure de son grand-père .
Débarque dans la ruelle du gué Astride Malinger, remieur-doreur réputé. , elle vient chercher Mathilde pour l'assister dans la restauration d'un livre ancien.Mathilde accepte et découvre un Premier Folio de Shakespeare dégotté dans une brocante......
Une fois encore je me suis laissée porter par l'écriture d'Anne Delaflotte Medhevi. Une écriture vive, rapide, précise, les pages défilent à vitesse V.
Si vous aimez le livre en tant qu'objet, si vous voulez découvrir les coulisses de ce métier de relieur, la fièvre des collectionneurs et entendre narrer dés épisodes de la vie de Shalkespeare ce livre est fait pour vous.
quant à moi je vais sûrement me plonger enfin dans les textes de Shakespeare merci Mme Delaflotte
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L'écriture d'Anne Delaflotte Mehdevi est très élégante et pleine de délicatesse. On entre dans l'histoire et on ne lâche plus le livre. Elle sait mettre du suspens là où il faut et sait nous mettre en haleine.

Une jeune relieur-doreur, Mathilde Berger, est contactée par une autre relieur-doreur, Astride Malinger, pour effectuer un travail sur un folio exceptionnel. En secret. Au moment de régler le travail réalisé, Astride Malinger remet en question les conditions du contrat.

Pour en finir Mathilde Berger demande à être payée par le don d'un portefeuille rouge contenant des folios et qui n'intéresse pas Astride Malinger. Celle-ci accepte. Et c'est là que tout commence…

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce livre que j'ai trouvé au demeurant reposant, ainsi que la description des ateliers et du savoir-faire des artisans. J'ai beaucoup d'admiration pour leurs métiers. Moi qui ne sais rien faire de mes dix doigts.

Pour ne rien gâcher, le papier utilisé par l'éditeur Gaïa, est très agréable, doux et beau.

En tout cas un petit roman que je recommande pour les vacances.
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Suite de la relieuse du gué, nous retrouvons l'ambiance chaleureuse du petit village, avec des commerçants fort sympathiques. Un nouveau défi attend notre relieuse du gué. Mais je ne conterai pas plus l'histoire, surtout si vous n'avez pas lu le premier et encore moins si vous l'avez lu.
On aime, l'intérêt des métiers en voie de disparition, porté à l'honneur, la solidarité des commerçants d'un petit bourg, le dynamisme d'une communauté pour sauver le patrimoine, les petites histoires ou grandes histoires d'amour, de famille, d'un livre retrouvé au hasard d'un vide grenier qui sera donc le clou du spectacle ici dans ce livre.
En résumé, j'ai bien apprécié la suite de la relieuse du gué, je m'y sens bien dans ce petit village, et je m'imagine bien y vivre, même devenir l'apprentie de cette passionnée. Hélas pour moi, je suis arrivée trop tard, la place est prise. Pas de veine !
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ce roman est la suite de la relieuse du gué, mais je ne le savais pas. le fait de ne pas avoir lu le titre précédent n'est pas gênant, je me suis seulement parfois demandé pourquoi certaines relations entre les personnages n'étaient pas davantage explicitées et semblaient aller de soi.
Dans ce volume, on retrouve, ou on rencontre, Mathilde, qui exerce avec talent la profession de relieuse d'art, tout comme d'ailleurs l'auteure du roman. C'est l'occasion pour un lecteur novice de découvrir cet art peu connu. Retirée à la campagne dans son atelier du gué, elle fait la rencontre d'Astride Malinger, qui est, elle, "relieur-doreur" et pour qui une relieuse est une machine agricole. Deux personnages féminins, de même profession, mais que tout oppose. L'une est "gentillette", voire "naïve", et l'autre, froide et autoritaire. L'une entourée d'amis, l'autre de deux molosses. Pourtant, la qualité du travail de chacune les rapproche pour restaurer un livre qui semble être un authentique et non répertorié "Premier Folio", nom donné à la première éditions des oeuvres complètes de Shakespeare. Mais ce folio n'est pas la seule découverte de Mathilde dans l'atelier d'Astride et elle risque bien de s'attirer sans le vouloir la haine féroce de la "relieur-doreur".
Ce roman se lit vite et facilement. le lecteur se laisse prendre à l'histoire et les pages semblent se tourner toutes seules pour nous faire découvrir l'univers des deux protagonistes et le mon de de la reliure d'art. le suspens, les voyages, géographiques et historiques rythment l'ensemble et on suit avec plaisir l'enquête menée par Mathilde sur le mystérieux contenu du "portefeuille rouge".
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Mathilde vit, bien tranquille, dans son atelier de reliure. Elle s'est fait une belle clientèle et beaucoup d'amis parmi les commerçants voisins de son atelier. Son travail est reconnu par tous. C'est d'ailleurs pour cette raison que la relieur-doreur Astride Malinger vient la trouver pour lui proposer de collaborer à la restauration d'un manuscrit rare : un Premier Folio de Shakespeare. Celle-ci a trouvé le manuscrit dans une brocante, qu'elle a acheté avec un mystérieux portefeuille de cuir rouge. C'est à partir de ce moment-là que tout se complique. La relieur-doreur est une femme complexe et tourmentée, Mathilde devra se montrer inventive et forte.
J'ai aimé l'atmosphère de l'atelier de reliure, on sent presque les odeurs du cuir. Une belle énigme tout en rebondissement contée en finesse et sans fioritures. J'ai vraiment aimé ce livre qui se lit presque trop vite. On a même le droit à un petit soupçon d'histoire d'amour toute en filigrane et qui apporte un petit plus.
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