Martine, tome 35 : Martine découvre la musique

Mon mari m'a offert « Martine découvre la musique » quand j'ai acheté une guitare pour m'accompagner au chant. Bon ça n'a pas duré très longtemps (la guitare, pas le chant) mais cet album a complété ma petite collection de Martine (prénom oblige !). Elle a eu 60 ans en 2014 mais moi je ne les ai pas encore les 60 ans, même si je m'appelle Martine.
La Martine de l'album est née en 1954, en plein baby-boom à la demande des éditions Casterman auprès de Gilbert Delahaye, auteur et typographe, et Marcel Marlier, illustrateur belges. A l'époque, les enfants adhèrent massivement au nouveau concept de série qui leur permet de s'identifier à leurs héros et de les retrouver dans leur quotidien. le style, les dessins et les histoires reflètent l'évolution de la société ces 60 dernières années.
Quand j'étais petite je la trouvais « cucu la praline » car elle était trop sage ! Mais la petite fille modèle à un côté vintage très à la mode aujourd'hui et elle fait partie de mes souvenirs, avec ses frères Jean et Alain, son chien patapouf et le chat Moustache.
Et puis, il s'agit aussi d'un phénomène d'édition avec une centaine de millions d'exemplaires vendus dans une trentaine de pays, dont plus d'un quart en langues étrangères !

En regardant le violoncelle de Martine, on ne peut que penser aux toiles des grands peintres avec des scènes semblables. Non pas que la qualité des images soient comparables, mais les personnages ont le même air serein en jouant de leur instrument.

Je crois que c'est avant tout les illustrations des livres de la collection Martine qui nous plaisent tant quand nous sommes enfants. Sinon, le texte est toujours plus ou moins insipide, mais les activités explorées sont souvent intrigantes pour les enfants et superbement illustrées.

Martine, c'est toute mon enfance. Et c'est cet ouvrage de la collection qui m'a poussée à apprendre le violoncelle. Car, quand j'étais petite, je voulais tout faire comme Martine et, surtout, être aussi gentille qu'elle.
Je n'ai certainement pas atteint ce dernier objectif mais, au moins, j'ai fait quelques belles expériences inspirées de ces albums durant mon enfance : violoncelle donc, danse classique (pas longtemps car je n'étais pas assez disciplinée), cuisine, etc. Martine était, avec le Club des cinq d'Enid Blyton et l'Alice de Caroline Quine, ma grande source d'inspiration de l'époque.

Cette histoire a donner à mes enfants l'envie de découvrir la musique elles ont fait de la guitare et mon fils de la batterie.

Martine va apprendre à jouet de la musique, mais pas n'importe quel instrument, du violoncelle.
Grâce à Isabelle et son grand-père, elle va même pouvoir intégrer le concervatoire.