Banzaï Sakura

Jo raconte dans son nouveau journal le harcèlement dont a été victime Sakura, jeune japonaise, à son arrivée dans la classe et comment elle a réussi, avec l'aide d'autres enfants, à le faire cesser.

Sakura est d'un milieu aisé et elle est très fière de son origine. Cette base solide va l'amener à réussir à s'intégrer dans sa classe en dépit de l'hostilité constante de Fabio. Elle va se servir de sa culture, de ses contes et légendes pour renverser la situation...

Un message positif, un récit gai, et une écriture simple m'ont convaincu ! Sakura se dessine devant nous en même temps qu'elle s'oppose aux préjugés de son camarade. le lecteur apprend des mots japonais, et certains éléments de cette culture mais c'est aussi l'occasion de retrouver des expressions françaises. Un récit frais et intelligent ! J'aime ♥

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Roman lu dans le cadre du Prix des Incorruptibles 2015-2016, sélection CM2-6è.

Allez, respirez un bon coup, fermez les yeux, et plongez dans la cour de récré d'une école primaire ! Voici l'histoire d'une petite japonaise qui arrive dans la classe d'une école française et qui va se heurter au racisme de quelques uns.


Points positifs : l'ambiance de cour de récré qui est admirablement bien reconstituée, on s'y croirait. le récit est simple et plein d'humour, le style est aisé et fluide ce qui rend l'ouvrage très abordable pour des 6èmes. L'auteure est visiblement passionnée par le Japon et elle arrive bien à nous emmener avec elle et ses personnages vers cette culture. le propos souligné dans le roman (non au racisme et au contraire il faut ouvrir son esprit aux autres cultures et aimer les différences) est bien amené et intégré dans l'histoire ce qui ne rend pas ce livre moralisateur du tout. J'ai bien aimé la vengeance de Sakura qui était fine et intelligente au contraire de ce "débilos" de Fabio dont le personnage est assez intéressant au final car très commun dans les écoles.


Points négatifs (liés au points positifs annoncés ci-dessus) : l'ambiance cour de récré est tellement bien retranscrite qu'on s'y croirait c'est vrai mais c'est justement ce qui peut vite devenir épuisant. Toutes ces chamailleries et ces disputes de CM2 ça peut devenir pénible au bout de quelques pages. Moi qui travaille dans un collège j'ai vite été fatigué par ces histoires et ces disputes de primaires !!

Je n'ai pas trouvé la forme du carnet intime très pertinente et il me semble au contraire que l'auteur aurait très bien pu s'en passer. La façon très artificielle de Joséphine de s'adresser à son carnet est parfois proche du ridicule. Certes c'est une enfant de 11 ans mais je trouve ça trop surfait et ça n'apporte rien à l'histoire qui aurait gagné à être racontée directement par Jo sans le subterfuge du carnet qui alourdit le texte inutilement.

J'ai trouvé que les deux derniers chapitres étaient parfaitement inutiles. L'explication finale est lourdingue, on avait très bien compris que le Rikishi était un sumo et je pense que les enfants l'auraient bien compris aussi. du coup cette partie est complètement surfaite. L'histoire pouvait très bien s'arrêter sur les nouvelles résolutions de Fabio, ou bien, si l'auteur y tenait vraiment, sur le petit épilogue en fin de livre (et encore...). Je ne comprends pas bien ce qui a motivé l'auteur et je trouve que l'histoire aurait gagné a s'arrêter juste après l'épisode du sumo qui s'adresse à Fabio.

Si la morale sur l'inutilité et la méchanceté du racisme est bien menée tout au long du roman, si elle est bien intégrée à l'histoire, on pourra néanmoins reprocher à l'auteur que de tels propos dans la bouche d'enfants de CM2 me paraît peu plausible. Je travaille beaucoup avec des 6èmes et je peux vous dire que le niveau de réflexion d'un enfant de cet âge me paraît bien éloigné des copains de Sakura ! le speech sur le sexisme de Sakura me paraît très peu crédible dans la bouche d'une enfant de 11 ans, tout comme leurs réflexions sur la différence et sur le racisme.

Autre point négatif, et pas des moindres, c'est justement la passion de l'auteur pour le Japon. Je m'explique : à force de nous dépeindre tous les éléments typiques japonais, l'auteur plonge dans les clichés qu'elle entend justement dénoncer et elle flirte elle même avec le racisme primaire qu'elle veut critiquer. Mangas, Pokémons, samouraïs, sumos sont utilisés par l'auteur pour faire référence au Japon et là on tombe dans le cliché. le Japon ce n'est pas seulement ça et je crois qu'à la fin c'est l'effet inverse qui se produit car les enfants retiendront justement cela du Japon. Si l'on voulait raconter une histoire inverse d'une française débarquant dans une classe au Japon, on voudrait justement éviter de parler de baguettes, de fromages et de Tour Eiffel et montrer que la France c'est autre chose. Or l'exposé de Sakura tombe parfois dans le cliché et je trouve ça dommage voire même contre productif.

Au final on passe un bon moment avec ce livre, l'histoire est agréable, pleine d'humour et elle s'attaque au racisme qui est une cause très importante. Malgré tout certains points m'ont dérangé même s'il est probable que les enfants ne les voient pas.

Fabio s'en mordra les doigts.
La nouvelle élève venu du soleil levant va lui donner une leçon de culture et lui offrir un voyage qu'il n'oubliera pas de si tôt. Joséphine "Jo" ne veut omettre aucun détail dans son carnet. Elle s'est faite une nouvelle amie dans sa classe de CM2 et elle en a fini avec son jeune ennemi qui, croyant avoir trouvé une nouvelle cible pour ses brimades, a finalement trouvé son senseï.
Douce et impénétrable, Sakura fait un exposé du Japon surprenant pour ses camarades et...Fabio.
La classe applaudit, Fabio fulmine.
Banzaï Sakura!
 
: "Banzaï Sakura" est un titre à comprendre à double niveau et il résume bien le propos. Cela parle d'une part de la contre-attaque de Sakura la nouvelle élève qui en a soupé des remarques racistes faciles de Fabio, la tête dure de la classe, pour juste asticoter chacun et elle en particulier.
Ce terme "Banzaï" est aussi un des rares mots japonais passés dans le langage usuel français avec la culture populaire-sans pourtant que certain en comprenne réellement la signification- et qui résume aussi notre méconnaissance de la culture japonaise parfois.
L'intrigue nous permet donc d'entrer dans cette culture avec un cours donné aux camarades, avertis que cela donnera lieu également à une leçon efficace de respect. Ce n'est pas sévère mais ferme et en plus, l'exposé sera aussi didactique que ludique.
Les esprits des grands guerriers samouraï seront de la partie, les titanesques sumos aussi.
Dans l'histoire, la classe se masse pour protéger Sakura offensée, bien que cette dernière se défende très bien et ainsi Véronique Delamare Bellégo couple astucieusement les thèmes de l'amitié, du racisme et du harcèlement à l'école sans trop en faire.
Le contenu est aussi fun que sa couverture. Une chouette et intéressante lecture en peu de pages.
A découvrir.

Sakura arrive en France dans la classe de CM2 de Jo, sa future meilleure amie, mais aussi de Fabio, un jeune caïd bête et méchant qui montre rapidement à Sakura le racisme ordinaire en France. Mais Sakura, avec toutes ses bonnes manières et sa culture japonaise qu'elle distille au fil des pages, résiste ! Jusqu'à l'insulte ultime pour elle "sexy sushi". C'en est trop ! A vec Jo et sa bande elle décide de régler son compte à ce "camembert qui pue" de Fabio ! Avec tact, humour et délicatesse (parfois on croirait sentir les fleurs de cerisiers), on parcourt la vie haute en couleurs d'élèves en fin de primaire venant d'horizons différents mais avec la même envie : vivre ensemble, dans le meilleur des mondes ! Les "bêtes et méchants" n'ont qu'à bien se tenir ! le voyage "au pays du Soleil levant", entre mots exotiques et coutumes raffinées nous offre en réalité un voyage au coeur de l'amitié et du courage ! Un beau livre, encore une fois ! Merci les Incos !

UNE ARRIVEE TRES REMARQUEE


Le titre de ce livre est Banzaï Sakura qui a été écrit par la Française Valérie Delamarre Bellégo. Elle a écrit plusieurs livres pour la jeunesse comme Lise, ma chérie, La guerre des crottes, Camille est adoptée.

C'est un roman d'aventures sous forme de journal intime raconté par Jo, une jeune fille. Sakura, une jeune Japonaise de 11 ans quitte Tokyo, elle arrive dans sa nouvelle classe de CM2 en France. Si certains élèves sont ravis de son arrivée comme « Jo » qui va devenir sa meilleure amie, un certain Fabio va se montrer très méchant avec elle. Un jour, il dépasse les limites et c'est la guerre. Les ancêtres et la culture japonaise de Sakura lui viendront-ils en aide, pour lutter contre la bêtise de Fabio ?

J'ai adoré ce livre car Sakura apporte un côté comique à l'histoire comme quand elle fait tomber quelqu'un dans la piscine, bien que ce roman parle du racisme à l'école. Ce livre est passionnant et intéressant car il parle aussi de la culture japonaise. Tous les jeunes devraient le lire ; c'est un message de tolérance et de solidarité entre élèves.

Je recommande ce livre aux élèves de France, même les personnes qui n'aiment pas la lecture car il ne nécessite pas un grand vocabulaire et le livre n'est pas long, il serait bien de le lire pour les jeunes personnes qui subissent ou assistent au racisme au quotidien.