Je pénètre dans un univers totalement inconnu de moi : le BDSM...
Ma bibliothèque compte un nombre anecdotique de livres érotiques et sur ce faible échantillon, j'ai pu concevoir que les lectures pouvaient être décevantes, voire repoussantes si les images convoquées se heurtaient à une forme de dégoût. L'érotisation et les limites de celle-ci sont propres à chacun(e)...
J'ai déjà lu au contraire un livre qui suscitait en moi la gourmandise attendue et c'est pourquoi j'ai postulé à l'opération Masse critique pour le livre "
Parfums d'Elles" de
Eva Delambre. Je remercie à cette occasion Babelio et les éditions Tabou.
Il s'agit de plusieurs nouvelles qui font suite à des ouvrages précédents de l'autrice... J'apprécie le format nouvelles pour ce type de lecture, car pour être honnête l'histoire et "l'intrigue" sont assez secondaires en ce cas, et je préfère le "droit au but". Toutefois, la psychologie des personnages est malgré tout creusée et n'est pas inintéressante... En effet, n'étant pas adepte de ces pratiques, me glisser dans la tête d'une soumise et essayer de comprendre ce qui la traverse m'a plu.
En revanche, l'on se doute que des effluves soufrées vont se dégager de ces parfums où se mêlent domination/soumission, mais aussi humiliation et violence...
Et c'est sur ce dernier point que j'ai éprouvé des difficultés à me laisser totalement embarquer par ces sept nouvelles.
Sur le papier, les autres aspects m'ont apporté la chaleur escomptée (sans toutefois me donner envie de "rencontrer" plus avant ces personnages dans les livres qui leur sont consacrés). Mais la violence, même purement fictive, n'a pour moi aucun attrait. C'est là ma limite personnelle.
Je tiens à préciser que l'autrice met en avant le consentement qui existe explicitement entre les Maitres et les Esclaves et donc en soi, ça ne me pose aucun problème.
Pour cette raison, cette lecture est un peu en demi-teintes pour moi, mais avec cependant des passages où - de mon point de vue - on ne boude pas son plaisir.