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Critique de Cyrlight


Dans ce troisième tome d'Arena 13, on suit cette fois-ci Leif au-delà de la barrière et de Midgard, dans un monde gouverné par les Djinns. Pendant que Kwin reste à Gindeen pour mener ses premiers combats dans l'Arène, sous la tutelle d'Ada et de son père, son petit ami et un groupe de Genthai suivent une carte tracée autrefois par Math, afin d'en vérifier l'exactitude.

Après un premier tome qui m'avait très peu emballée et un second que j'avais au contraire adoré, j'ai été très déçue par le guerrier et il m'est même arrivé de m'ennuyer à la lecture, en particulier lors du périple de Leif sur la terre des Djinns.

Au niveau de la forme, j'ai assez peu apprécié la nouvelle alternance de points de vue. Quand un récit est raconté par un narrateur interne, cela me dérange toujours beaucoup d'être ballotée d'un personnage à l'autre, comme cela avait déjà été le cas avec le tome 14 de L'Épouvanteur.

Au niveau du fond, nombreux sont les points qui m'ont dérangée à la lecture de ce roman. L'histoire se concentrant désormais essentiellement sur Leif et Kwin, les autres personnages sont assez négligés, comme Thrym et surtout Deinon, qui est presque inexistant, alors qu'ils occupaient une place majeure dans La proie.

Quant à la fin, elle m'a fait froncer les sourcils plus d'une fois. Tout d'abord, l'attaque de la citadelle de Hob m'a paru relativement confuse, par moments, sans parler du Gramangar qui me laisse dubitative dans son utilisation et son fonctionnement.

Le reste est expéditif. le groupe censé garder la Roue se fait décimer (à se demander à quoi il servait, au final), les morts sont si incongrues ou si rapides (pour ne pas dire à peine mentionnées) qu'elles ne provoquent quasiment aucune émotion, et là où le combat opposant Hob à Leif avait été bien développé, celui contre Kwin est bouclé en quelques paragraphes.

Il y a tout de même quelques points positifs à mettre au crédit de ce livre. L'apparition des Djinns, évidemment, mais aussi Kwin, que je trouve plus supportable à chaque nouveau tome. Autre chose, même si ce n'est qu'un détail, j'ai apprécié qu'on puisse situer géographiquement Midgard. Avant ça, je ne me serais jamais doutée que l'histoire se passait en Nouvelle-Zélande.

En dépit de cela, Arena 13 : le guerrier n'en demeure pas moins une grosse déception et j'espère sincèrement que la suite inversera la tendance, comme le tome 2 avait réussi à le faire.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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