Frère Wulf, tome 1 : L'enlèvement de l'Épouvanteur

Quel plaisir de retrouver l'univers et les personnages de l'épouvanteur ! Alors certes le narrateur n'est plus Tom Ward mais un moine du nom De Wulf mais ce n'est qu'une question de point de vue. Car l'épouvanteur et deux autres personnages sont présents dans ce tome, on a l'impression pour le moment que c'est plus une suite qu'un spin off mais je pense que cet effet ne perdurera que le temps du tome 1 puisque Wulf va vivre ses propres aventures par la suite. Pour revenir à ce tome, eh bien je suis ravie de me replonger dans cet univers sombre et parfois inquiétant ! le ton est le même et ce premier tome promet un cycle encore captivant, avec de nouveaux personnages mais aussi des anciens que l'on va surement voir évoluer de loin , d'anciennes et de nouvelles menaces....Je reste flou pour ne pas gâcher les petites surprises lors de la lecture.
J'ai hâte de lire la suite, c'est presque un roman doudou ( si il n'était pas aussi sombre).
Challenge Mauvais genres 2021

Un vrai plaisir de retrouver le monde et les personnages de J. DELANEY, même si pour ces nouvelles aventures, ce ne sont plus Tom et Alice les héros principaux mais Wulf. D'ailleurs, ce nouveau venu est très prometteur et attachant.
Bien sur, il s'agit toujours d'une série destinée à la jeunesse mais j'y trouve suffisamment d'aventure, de suspens, de rebondissements, de magie pour me laisser prendre dans ces pages.
C'est une lecture facile et détente et je continue avec plaisir.

Ayant lu la première série il y a pas mal de temps désormais, je n'ai pas hésité lorsque cet opus s'est offert à moi dans une boîte à livres. L'univers est intact : sombre, mystérieux et bien dosé. Je trouve qu'à bien y réfléchir, cette série est assez proche de "The Witcher", même si le filtre "jeunesse" permet moins de complaisance gore et violente et ouvre davantage vers l'imaginaire. J'avais le souvenir d'une narration posée, j'ai l'impression que Frère Wulf démarre au quart de tour ! Jeune moine plus ou moins possédé par des visions, il se retrouve au service d'un épouvanteur (après être passé entre les mains d'un premier) afin de sauver son maître d'une sorcière. Sauf qu'il est agent double, travaillant (malgré lui) pour l'inquisition qui veut éradiquer les épouvanteurs, sorcières et toutes créatures impies. L'auteur s'amuse (et nous aussi) à voir nos idées reçues, prévisions et clichés retournés. L'arrogant n'est pas si mauvais que cela, le gentil n'est pas aussi brillant et les sorcières ne sont pas toutes méchantes. Sans compter que face à une "déesse" nommée Circé (dans la mythologie grecque, ce n'est pas une déesse, mais bon...), il va falloir conjuguer les efforts ! Bref, c'est très sympa à lire, enlevé, un peu tordu, mais pas trop. le dénouement ouvre sur une suite (on se doutait bien qu'on n'allait pas en rester là), sans pour autant tomber dans le pénible "la suite au prochain épisode". À suivre !

Après la série de l'épouvanteur, Joseph Delaney revient dans le même univers avec "Frère Wulf". L'histoire d'un moine novice qui décide de sauver l'épouvanteur qu'il devait espionner.

J'ai littéralement dévoré ce premier tome. C'est tout à fait le genre de roman fantasy jeunesse que j'adore : de la magie, de l'épouvante, une histoire bien ficelée, des personnages qui ne sont pas tout lisses et une écriture fluide. J'ai lu les premiers tomes de la série de l'épouvanteur quand j'étais ado et j'ai retrouvé le même plaisir et la même attente tendue du fin mot de l'histoire. L'auteur sait complexifier ses personnages et n'hésite pas à les malmener, rendant les actions plus cohérentes. J'ai adoré retrouver Tom et Alice mais j'ai hâte de suivre Wulf et Johnson dans de nouvelles aventures.

J'ai été ravie de replonger dans cet univers. C'est le début d'un cycle raconté du point de vue d'un nouveau personnage : le jeune Frère Beowulf. Notre jeune moine est très mystérieux. On en découvre peu sur lui et ses origines. C'est un personnage très jeune et plein de maladresse mais doué de facultés inexpliquées et pour le moins troublantes. Je pense qu'il nous réserve bien des surprises dans les prochains tomes…

On retrouve la base du combat contre l'obscur et on apprend ce qu'est devenu Tom. C'est agréable de retrouver des personnages connus et de connaître la suite de leurs aventures mais il y a surtout un nouveau mystère ! Autant le tome 16 trainait en longueur, autant ce nouveau cycle redonne un souffle à l'histoire.

Cette saga de littérature jeunesse est toujours bien écrite et bien pensée. On sent une certaine volonté de l'auteur de faire évoluer l'épouvanteur avec ses lecteurs car je l'ai trouvé plus "frissonnant", surtout pour un premier tome. Il est sensé pouvoir être lu sans connaître les autres cycles, mais personnellement, je trouve que si on ne connait pas du tout l'univers cela perd de l'intérêt.

Un roman jeunesse de fantasy palpitant !

Il y a bien longtemps que j'ai lu la saga de l' épouvanteur du même auteur, une saga de fantasy jeunesse qui permet de découvrir la fantasy.

Joseph Delaney offre un nouveau cycle mettant en scène un nouveau héros, Frère Wulf. Jeune moine qui va changer son destin en côtoyant le monde des épouvanteurs et leur quotidien.

Découvrir l'univers de l'épouvanteur à travers ce roman sans passer par les romans originaux c'est tout à fait possible car il peut se lire indépendamment, même si je pense qu'il serait mieux de lire d'abord le premier cycle.

J'ai passé un agréable moment et j'ai retrouvé la plume de Joseph Delaney avec toujours autant de plaisirs avec ces petits moments de frissons et de bravoures notamment chez Wulf. Aidé par deux épouvanteurs au caractère totalement différent et d'une sorcière, il saura déjouer les pièges et les dangers qu'ils l'entourent mais sera aussi confronté à faire des choix sur lui même et sur son entourage.

Quel plaisir de replonger dans l'univers de l'épouvanteur ! Alors oui, j'ai beaucoup de retard (à l'époque, je m'étais arrêtée au 6 parce que le 7 n'était pas sorti haha), mais j'étais hyper curieuse de découvrir cette nouvelle saga dans le même univers. Et je ne suis pas déçue. Je l'ai adoré !

Alors certes, il peut se lire indépendamment de la série principale, néanmoins, il y a quand même quelques spoilers, puisque l'histoire se passe bien après l'épouvanteur de base. Néanmoins cela ne m'a pas dérangée, bien au contraire. D'habitude, je n'aime pas être spoilée, mais là, ça m'a encore plus donné envie de reprendre la saga de base (ma PAL ne me remercie pas...).

Bref, revenons à ce qui nous intéresse : Wulf. Au niveau du caractère, j'ai trouvé quelques similitudes avec Tom Ward. En effet, ils se ressemblent pas mal dans leurs caractères, leur façon de penser, de vivre. Et j'ai apprécié ce fait, qui m'a permis de replonger immédiatement dans cet univers. Et je me suis rendu compte au fil du récit que c'est le genre de saga qui m'a manqué.

L'intrigue, elle, tient toutes ses promesses. Certes, c'est une série jeunesse, mais l'auteur n'hésite pas à faire souffrir ses personnages, les rendant ainsi plus réalistes et attachants. Parce que plus ils souffrent, plus on s'attache et plus on veut qu'ils s'en sortent. CQFD. Et je peux vous dire que ça fonctionne plutôt bien sur moi !

Le lecteur, comme les personnages, n'a pas le temps de souffler. Il se trouve pris dans une toile qui ne montre aucune sortie, pour notre plus grand plaisir. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour frère Wulf qui change des personnages qu'on peut croiser en fantasy. Plus on avance dans le récit, plus ses idéaux changent, plus il comprend que ce en quoi il croit peut être différent de la réalité, biaisé par une éducation particulière. Et je ne vous cache pas que retrouver Tom et compagnie a fait palpiter mon coeur de plaisir !

​En résumé, un premier tome que j'ai adoré et qui m'a fait replonger dans une série que j'aime profondément... Et qu'il est grand temps que je reprenne et termine ! Frère Wulf est un jeune garçon très attachant, l'intrigue est menée d'une main de maître et ne laisse pas le lecteur souffler un seul instant. Pour ma part, je suis très curieuse de découvrir le tome 2. Je ne sais pas combien de tomes sont prévus, mais je serais au rendez-vous !
Lien : http://lire-une-passion.weeb..

L'aventure précédente de l'épouvanteur nous avait laissé encore avec des cicatrices littéraires sensibles.
"Normal, à frayer avec l'obscur et le Malin de trop près, on finit pas s'y brûler un peu", penseraient tous les habitants supersticieux des comtés qui pour cela faisaient appel à Thomas Ward pour éloigner ces sorcières et autres menaces surnaturelles.
Si il ne le faisait pas, qui le ferait?, penseront les fidèles lecteurs.

Le métier d'épouvanteur est une tâche indispensable et nécéssaire mais pourtant tellement ingrate. Depuis, la mort du vieux John Gregory, le précédent épouvanteur, Thomas avait gagné sa place et en avait formé un nouveau, une fille, une rareté puisque septième fille d'une septième fille avec des dons, comme lui de père en fils.
Jenny.
Elle n'aura survécu que peu tomes et nous retrouverons notre héros sans doute le coeur en berne, avec le fort sentiment de ne pas s'être montré à la hauteur en n'ayant pas pu protéger son apprentie.

C'est amer et pourtant quel plaisir de lecture.
Joseph Delaney nous surprendra toujours.
Ce nouveau volume sera consacré à un nouveau personnage: un moine hanté.
Tout restera à découvrir et ce dernier cherchera désespérement l'aide de l'épouvanteur.
Nous aurons hâte de savoir quelles seront les vraies intentions du démon qui viendra tourmenter ce jeune homme pieux de 14 ans qui venait à peine de prononcer ses voeux.
Comme à l'époque de Jenny, Delaney ne craindra pas le changement de point de vue. le moine sera notre narrateur, offrant ainsi un recul et un regard neuf sur cette aventure à Chipendane. le moine n'a pas la même expérience de l'obscur et de ses phénomènes, nous en saurons plus que lui sur ce qui est possible ou non avec notre expérience de la série.
Par son regard, il proposera une nouvelle façon d'envisager le chemin bien connu de chasseur d'épouvantes et ses personnages, ceci vu par un personnage religieusement éduqué pour les dénigrer. Thomas est un épouvanteur, Alice une sorcière, c'est fortement condamné par les moines. le mal doit être banni à coup de prières et non affonté au point de le toucher. C'est impie, nous raconte les personnages du livre.
Et pourtant, Beowulf le jeune moine se présentera comme le secrétaire d'un ... épouvanteur. Et ce dernier est dans une mauvaise passe. C'est la raison De Wulf à la porte de Thomas. Pour l'instant.

Avons-nous aiguisé votre curiosité, jeunes lecteurs?

Beowulf.
Le choix du nom de personnage est très intéressant et nous est familier: Beowulf.
Nous intérrogeons Wiki.
Allo Wiki?
"... Le Beowulf est un poème épique majeur de la littérature anglo-saxonne, probablement composé entre la première moitié du viie siècle et la fin du premier millénaire ... Plutôt que de choisir un sujet chrétien, le poème retrace les hauts faits du héros éponyme, et ses trois principaux combats : Beowulf est un puissant guerrier goth (« Geat », une peuplade au sud de la Suède) qui voyage au Danemark pour débarrasser la cour du roi Hrothgar d'un terrible monstre mangeur d'hommes nommé Grendel. Après l'avoir vaincu, Beowulf double la mise en tuant la mère de Grendel, puis retourne dans les pays des Goths pour se mettre au service de son peuple et de son roi, Hygelac..."

Intéressant. Encore une fois, il n'y a pas de fumée sans feu, comme diraient les impies. le destin De Wulf semble déja un peu marqué.
Une chose nous plaira toujours avec les récits de Joseph Delaney car bien plus que de nous suggérer que des choses importantes vont arriver, il nous fera aussi saisir que d'autres se sont passées, pendant que le livre était fermé. le temps à passé et le temps aura aussi son lot de surprises et de révélations.
Pourquoi Alice retient-elle avec émotion Thomas auprès d'elle?

La naïveté et la sincérité de Beowulf le rendra sympathique aux yeux de Thomas. Une nouvelle complicité se créera.
Nous ne pourrons nous demander dès le départ si Beowulf ne comporte pas quelque chose en lui de spécial pour qu'un démon l'ait choisi lui.
Le roman répondra rapidement à cette question et nous aurons de nouveau droit à notre pain quotidien de frisson et d'interpellation de sorcières, gobelins et autres créatures malveillantes.
On aime toujours et cela se parcourt avec facilité.

C'est toujours un plaisir de se procurer un nouvel ouvrage de Joseph Delaney et c est aussi le signe de quelques heures (seulement) pour le dévorer en attendant le prochain.
Présenté sous le signe du renouveau, ce tome n'est autre que la suite des aventures de Tom et Alice, tout comme l était la série précédente mais en présentant un tout nouveau héros, ici le jeune moine Wulf.
Encore une fois Delaney réussit à nous embarquer dans la Comté à un rythme très soutenu, ne laissant que peu de place à la contemplation. Riche en rebondissements, ce tome répond cependant à des codes qui paraîtront plus que familiers aux fans des 1ères heures de l'épouvanteur mais bon... est ce que ce n est pas un peu ce que l'on recherche aussi ?

« Frère Wulf » est la nouvelle série faisant suite à la sage de « L'Épouvanteur ». D'ailleurs, le héros de cette dernière, Tom Ward, y est présent tout autant que sa compagne Alice.

Après avoir lu les trois premiers opus de la saga, le saut dans le temps s'est déroulé sans anicroche. Les évènements intermédiaires sont comblés par quelques synthèses. Donc, le présent récit peut se lire sans prendre connaissance des antécédents de la saga.

Wulf est un jeune moine qui est chargé d'accompagner un épouvanteur pour mieux en relater les faits d'armes et par la même occasion compiler un dossier à charge.

L'opposition entre christianisme et paganisme, religion vs épouvanteurs, aurait pu se nuancer grâce à Wulf mais voilà, son expérience tend à confirmer que la vie monastique est rude et que la tonsure rend méchant. Pas défenseur de la religion pour un sou, le portrait orienté inquisition laisse tout de même songeur.

En termes d'obscurantisme, les épouvanteurs sont tout aussi bien lotis. Après tout, les « gentils » de l'histoire, ceux pour qui le récit nous fait prendre fait et cause, s'en sortent assez bien en caricatures misogynes. D'accord, Tom Ward fait office de progressiste par certains points mais se loupe sur quelques autres.
Et le traitement clivé de Johnson n'aide pas : tantôt lourdaud qui condamne les femmes sans vraiment y regarder de près quant il s'agit de sorcellerie avérée ou non, tantôt combattant hors-pair qui épate par sa maîtrise dans l'art du combat… Nous voilà dubitatifs !

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour ce saut dans le temps au sein de la saga de Joseph Delaney. Je ne parvient pas vraiment à trancher mon opinion sur ces lectures. L'ensemble est facile d'accès et semble construire une mythologie variée. Pour autant, l'auteur pêche par une sursimplification dans son approche de certains éléments.