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Citations sur L'Epouvanteur, tome 9 : Grimalkin et l'épouvanteur (39)

Redis-toi chaque matin que tu es la meilleure,
la plus forte, la plus redoutable.
Tu finiras par en être persuadée.
Un jour, cela sera vrai. Ça s'est révélé vrai pour moi.
Je suis Grimalkin.
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"Une histoire est à chaque fois différente. Un bon conteur se souvient de nouveaux détails et oublie les moins importants."
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Je suis prête, maintenant. Prête à tuer. A les tuer tous. Je suis la mère de la mort. Elle court sur mes talons, s'accroche à ma jupe avec des ricanements de joie, laissant sur l'herbe verte de fraîches empreintes de sang.
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Je m'attends à périr de mort violente, mais j’entraînerai nombre de mes ennemis avec moi !
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"Je suis prête, maintenant. Prête à tuer. À les tuer tous. Je suis la mère de la mort. Elle court sur mes talons, s'accroche à ma jupe avec des ricanements de joie, laissant sur l'herbe verte de fraîches empreintes de sang. Entendez-vous son rire? Écoutez-le résonner dans le croassement des corbeaux qui festoieront de chair humaine!"

Grimalkin.
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La magie du sang, des ossements ou des compagnons familiers suffit à la plupart des sorcières.
Néanmoins, les pratiques traditionnelles ne sont pas les seuls voies du pouvoir.
Je n'ai rien contre la tradition, mais j'ai l'esprit ouvert et je sais m'adapter.
Je suis Grimalkin.
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"Pourquoi tuer le faible quand tu peux combattre le fort ?"
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- De tels mots ne peuvent rester sans réponse, siffla la lamia.
- Ce ne sont que des mots, repris-je d'un ton apaisant. Ne les écoutez pas! Cette créature vous provoque en espérant vous pousser à l'imprudence. "Courage" et "lâcheté" sont des termes inventés par des fous pour satisfaire leur amour-propre et dénigrer leurs ennemis. Au combat, il convient de rester calme, précise, maîtresse de soi. Telle est la technique des tueuses, et je vous la conseille.
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L'instant d'après, mes pires craintes se confirment.
C'est le corps de Thorne.
Ca ne fais aucune doute. Mon dernier espoir s'effondre.
Elle gît sur le dos, raide morte. Elle fixe le vide de ses yeux grands ouverts, le visage figé dans une expression de douleur. Ses mains ont été mutilées. Ils lui ont pris ses pouces, ils lui les ont coupés, alors qu'elle vivais encore.
Je m'agenouille auprès d'elle et je pleure.
Grimalkin ne pleure pas.
Pourtant, je pleure.
Le temps passe. Combien de temps? Je ne sais pas.
Accroupie devant un feu, je rôtis un morceau de viscère. Je tourne la broche régulièrement pour que sa cuisson soit parfaite.. Puis, je le coupe en deux.
Il y a deux moyens de s'assurer qu'une sorcière ne reviendra pas dans le monde des morts. Le premier est de lui manger le cœur, le second est de la brûler. Je me suis doublement assurée que le vœu de Thorne soit exaucé.
J'ai brûler son corps. Maintenant, je mange son cœur. Et je pleure.
Quand j'ai terminé, je me mets à parler à voix haute, et le vent emporte mes paroles à travers les arbres jusqu'aux quatre coins de la terre:
- Tu as été brave dans la vie ; sois brave dans la mort! Qu'importe la perte de tes pouces! Ils te les ont pris mais, ils n'ont pas pu t'enlever ton courage.
Ils n'ont pu réduire a néant ce que tu étais. Car, si tu avais vécu, tu serais devenue la plus grande tueuse du clan Malkin. Tu aurais pris ma place, surpassé mes hauts fais, empli tes ennemis de terreur.
Si tu t'inquiètes pour ta renommée, sois sans crainte! Qui osera prétendre:
"Nous lui avons pris ses os"? Ils ne seront plus la pour s'en vanter, car aucun ne survivra. Je les tuerais tous. Je les tuerais jusqu'aux dernier. Aussi, repose en paix, Thorne, car ce que je dis, je les fais.
Il en sera ainsi.
Je suis Grimalkin.
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Portant la main à mon collier, je touchai un à un, de gauche à droite, les os de pouces qui le composaient. Tels les doigts d'un moine sur les grains de son chapelet, les miens couraient sur les ossements, absorbaient leur pouvoir, tandis qu'en guise de prière je marmonnais les formules rituelles. Chacun de ces os était une relique prise sur le corps d'un ennemi vaincu.
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