L'Épouvanteur, tome 16 : L'Héritage de l'Epouvanteur

Je me souviens bien de ma première lecture du premier de cette saga, c'était il y a 8 ans. J'ai relu depuis en attendant là sortis des derniers tomes plusieurs fois les premiers tomes de celle-ci pour finalement enfin lire il y a deux semaines le tout dernier tome. le résultat : de la déception.

Une déception due à un dernier tome qui n'est pas à la hauteur des attentes que j'attendais de l'auteur qui ne fait ici qu'un livre correcte mais incomplet. Commençons cependant ici par les points positifs de ce dernier tome qui m'empêche de lui mettre moins de deux étoiles et demie, ce dernier se lit sans surprise très bien, une fois les premiers pages lus difficiles le lâcher voulant enfin savoir comment aller se finir cette saga dont j'ai tant apprécié le premier cycle. En à peine quelques heures le tout était rondement avalé, le style de Joseph Delaney est toujours aussi agréable et l'intrigue est ici prenante, c'est bien là les seuls points positifs de ce dernier tome car si le tout se lit bien le contenu est plutôt décevant et à vrai dire à l'image de ce dernier cycle qui ne m'aura décidément pas convaincu.

Au niveau des personnages le tout n'est franchement pas terrible l'auteur n'exploitant pas bien tous les potentiels de ceux-ci à l'exception du personnage de Grimalkin qui est le pour le coup le seul personnage que l'auteure a correctement et jusqu'au bout exploité, il faut d'ailleurs bien avouer que sans cela ce dernier tome ne revêt pour moi que bien peu d'intérêt car c'est ce personnage qui porte toute l'intrigue du roman et ceux malheureusement au détriment des autres personnages tels que Tom ou Alice qui sont à peine survolés et il faut bien le dire ne servent pas à grand-chose, dans ce tome.

Je trouve cela vraiment dommage notamment pour le personnage d'Alice qui restera décidément plein de mystère, j'aurai bien aimé en apprendre plus sur le type de magie qu'elle pratique mais Delaney en parle ici à peine.
La bataille menée par les sorcières de pendle est ridicule par rapport à ce que l'on a pu lire dans les tomes précédents et ne m'a pas du tout convaincue, un passage du livre trop rapide et d'ailleurs pas très utile si ce n'est que de rajouter quelques pages supplémentaires.
Quant au personnage de Jenny, franchement vu le résultat final c'est-à-dire la mort pure et simple du personnage, je me demande franchement à quoi elle a servi dans l'intrigue alors que c'était pourtant au départ une excellente idée d'introduire une fille en tant qu'apprentie épouvanteur.
Je parle ici des personnages présents vus dans le livre qui que bien que survolé n'en demeure pas moins présent et ce n'est malheureusement pas le cas de Slitter alors que je m'attendais clairement à voir ce personnage dans ce tome auquel est consacré tout un tome de la saga qui laisse clairement entendre que l'on reverra le personnage dans le second cycle, il n'en est rien et il ne s'agit ici que d'une autre facette de l'histoire que Delaney a complètement délaissé et cela est bien dommage.

J'ai trouvé l'intrigue dans l'ensemble est trop rapide : certains passages auraient mérité je pense quelque pages supplémentaires, tandis que d'autres me laissent complètement perplexe tant on se demande d'où il sorte et pour quelle utilité, c'est notamment le cas de la fin de la saga. Franchement la nouveauté sur Tom est pour moi clairement inutile et ne m'a pas du tout convaincu d'autant plus que cette faculté ne m'a pas plus surpris que cela en vu de sa parenté.

Je suis donc assez déçu de la fin de cette saga et regrette d'avoir lu le second cycle qui n'est pour moi clairement pas à la hauteur du premier malgré de bonne idée que l'auteur n'a pas exploitée.

Alors ça y est, c'est la fin , j'aurai peut-être du le savourer un peu plus ! On reprend la suite immédiate du tome 15 , la situation est donc toujours critique et désespérée pour contrer les Kobalos car les alliés s'amenuisent ! Oui mais en fait non ahah car surprise dans ce tome, tout est possible ! Je n'en dirai pas plus parce que c'est vraiment un tome à ne pas spoiler ....
Je suis sortie de cette lecture plutôt contente de la fin mais avec une impression de rapidité dans l'intrigue : c'est comme si il y avait eu un avance rapide pour arriver rapidement au dénouement avec les Kobalos . Car finalement pas d'autres batailles majeures, tous les dangers évoqués à maintes reprises aurait pu être un peu plus utilisés car l'auteur fait monter la pression pour au final ne pas finir par une explosion . Enfin peut-être que j'en attendais trop ! Toujours quelques facilités scénaristiques mais ça se dévore aussi bien ^^ Autre chose qui a été un leitmotiv tout au long des seize tomes et que l'on retrouve encore dans ce tome c'est l'ambiguïté autour du personnage d'Alice mais j'ai jamais trouvé ça très convainquant, dommage ! ET pour ce qui est du secret, il est top et prometteur si il y a une suite mais je suis pas tombée de mon fauteuil non plus .
EN résumé , j'ai surtout développé les petites faiblesses de ce tome mais j'ai adoré, la fin me satisfait et j'espère qu'on reverra les personnages dans une prochaine trilogie. Il y a encore de quoi faire et puis je suis attachée à eux donc il y a toujours une petite tristesse à l'idée de les quitter.
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Je n'avais pas du tout compris qu'il s'agissait bel et bien du dernier tome (malgré les hors-séries qui sont sortis et la nouvelle saga intitulée Frère Wulf) ! Cela me fait tout drôle de me dire que je ne reverrais plus Tom, Alice et les autres... Mais je suis contente de pouvoir - éventuellement - les retrouver dans la nouvelle série !

Dans cet ultime volume, Thomas va devoir faire appel à certaines ressources en lui afin d'affronter le combat avec les Kobalos ! J'ai été assez surprise par certains évènements et certaines révélations, et je dois dire que Joseph Delaney nous a offert un beau final !

Si j'avais su que la série touchait à sa fin, j'en aurais sans doute un peu plus profité, de ce dernier tome... Mais je suis également contente que ça se termine, puisque je commençais à la trouver assez longue.

Voilà, c'est fini...
J'ai lu le dernier tome de cette série et il faut que je dise au-revoir à Tom, Alice et Grimalkin (qui finalement est mon personnage préféré de toute cette saga).
Cependant, j'ai été déçue par cette lecture.
Vu la qualité de la série, je m'attendais à une fin plutot flamboyante, éclatante, à la hauteur de tout ce qui précède. Là, j'ai trouvé qu'on restait dans du mitigé. J'ai même eu l'impression parfois que l'auteur ne savait pas trop comment se "dépatouiller" avec son histoire.
Bref, si j'ai un conseil à donner, c'est de ne lire que la série "L'apprenti épouvanteur" qui s'arrète au tome 13 et qui est vraiment excellente. Les 3 tomes suivants formant la série "L'épouvanteur" (d'ailleurs il n'y a qu'en France que l'éditeur les a mis à la suite en tome 14,15 et 16) pour moi, sont de moindre qualité.

La célèbre saga frisson de Joseph Delaney se conclut dans L'héritage de l'Épouvanteur, le seizième et dernier tome de la série. La menace Kobalos est plus dangereuse que jamais, Tom a perdu une alliée précieuse puisque Grimalkin a rejoint l'Obscur, mais le combat continue…

C'est avec émotion que je me suis lancée dans cet ultime tome, car au bout de seize livres (et deux hors-séries), j'étais triste à l'idée de quitter définitivement l'univers de L'Épouvanteur, mais aussi avec appréhension, car cet arc « Kobalos » n'a pas vraiment su me convaincre depuis ses débuts.

Eh bien… L'appréhension était justifiée. Ce tome est extrêmement addictif, et je l'ai dévoré très rapidement. J'avais toujours hâte de connaître la suite, car il y avait sans cesse un nouveau rebondissement pour me tenir en haleine, mais malheureusement, il souffre du syndrome « saison 8 de Game of Thrones »…

Si je devais répertorier tous les éléments que contient L'héritage de l'Épouvanteur, je dirais que je n'ai pas vu l'intérêt de la moitié d'entre eux, et que l'autre moitié a été royalement sous-exploitée (et de ce fait, son intérêt s'en trouve également très émoussé).

Commençons avec Grimalkin (ce n'est pas vraiment un spoil, puisqu'il suffit de jeter un oeil à la couverture pour se douter qu'on va la retrouver au-delà de la mort.) Je l'adore, et j'ai été très heureuse de la revoir, puisqu'elle est au centre… Que dis-je, elle porte ce roman sur ses épaules de redoutable tueuse ! D'un côté, je m'en réjouis ; de l'autre, elle éclipse tous les protagonistes. du début à la fin, c'est elle qui fait tout, si bien que c'est à se demander à quoi servent Tom, Alice et compagnie.

Sans parler de certains retours, notamment celui d'un personnage qui avait eu un rôle important il y a de cela bon nombre de tomes, et qui était bien le dernier que l'on s'attendait à voir réapparaître, alors… Pourquoi ? Pourquoi s'être autant attardé là-dessus ? On y passe des pages et des pages, mais en fin de compte, cela ne mène nulle part.

Idem pour les sorcières de Pendle. Sérieusement ? Tout ça pour ça ? Traverser la moitié du Comté, échanger quatre phrases avec Mab Mouldheel, occire quelques ennemis et repartir presque séance tenante ?

D'ailleurs, les ennemis… Mais où sont les Kobalos ? Alors, certes, ils sont omniprésents, car beaucoup évoqués, mais ils n'apparaissent au final que très peu. Et Sliter ? J'ose croire que l'histoire ne peut pas se terminer ainsi, qu'il y aura forcément un spin-off où on le retrouvera en compagnie de Grimalkin, sans quoi ce personnage ne serait qu'un incommensurable gâchis, à la vue du potentiel qu'il présentait dans son tome éponyme.

Enfin, j'évoquerai le destin de l'un des personnages principaux. (Je ne cite pas de nom, mais spoiler quand même dans ce paragraphe !) Là encore, j'ai le sentiment que c'est une mauvaise blague… Oh, bien sûr, c'est la guerre, on s'attendait à voir mourir pas mal de monde, mais là, je dois avouer que je ne m'y attendais pas, du moins pas ainsi. C'est brusque, c'est soudain, et surtout, ça m'a laissé un goût amer, non pas parce que j'appréciais ledit personnage (bien au contraire), mais parce que je m'interroge sur sa raison d'être et son utilité.

Pêle-mêle, je pourrais également citer la prophétie d'Alice (sans doute remisée au placard avec celle de John Gregory), les secondes rôles qui sont complètement effacés, parfois même réduit à une simple mention, l'intrigue qui part dans tous les sens, les légères incohérences (Héphaïstos n'est-il pas un Ancien Dieu ? Ne s'allie-t-il pas avec Pan ? Alors pourquoi avoir sollicité Hécate et non lui pour aider Grimalkin ?), la révélation sur Tom qui tombe comme un cheveu sur la soupe…

Bref, si je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, je suis extrêmement déçue par la conclusion de cette saga qui compte pourtant parmi mes préférées. Il y a beaucoup trop d'éléments dans ce tome, et aucun n'a été exploité de manière satisfaisante à mon goût.

Quant aux personnages… Franchement, je crois qu'ils auraient pu partir en vacances et laisser Grimalkin gérer la situation. Si spin-off il y a, ce que j'espère sincèrement, autant qu'il se concentre sur elle, parce qu'elle est la seule à bénéficier d'un excellent traitement dans ce seizième tome (peut-être, paradoxalement, au détriment des autres).

Le mot de la fin ? Il était temps que cette saga s'achève, je pense…
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