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3,57

sur 128 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les humains sont plongés dans une guerre interminable contre une autre espèce extraterrestre. Des vagues de sabotage surviennent sur les bases humaines après l'émission de phrases dans un code inconnu, le Babel 17. Rydra Wong se voit confier la lourde responsabilité de déchiffrer ce code, qu'elle identifie bientôt comme une langue à part entière, une langue extrêmement dense et capable d'exprimer des idées complexes en quelques syllabes.

Avec toujours un léger temps de retard, Rydra parvient à deviner où seront lancées les prochaines attaques, et parcourt l'espace avec son équipage pour intervenir avant que le pire ne soit commis.

Ce roman se lit comme un thriller, avec un lecteur toujours angoissé par la catastrophe imminente, la course contre la montre dans le déchiffrage du Babel 17 pour l'empêcher, et la présence d'un mystérieux traître dans l'équipage. Les réflexions sur le Babel 17 et la capacité d'un langage à exprimer certains concepts sont assez intéressantes (et qui m'ont donné envie de me plonger dans quelques ouvrages de linguistique). Petite déception sur le final qui me semble bâclé, et qui consiste en un long débriefing entre les personnages pour s'expliquer mutuellement comment ils sont parvenus chacun à résoudre leur énigme, procédé un peu facile qui me déplaît toujours.
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Les mots sont les clés de notre langage de notre syntaxe .
Babel 17 nous présente une langue qui n'est pas composé de mot, mais de son qui résume tout en peu de temps.
Cependant, ce langage cache un secret bien particulier.
L'auteur nous emmène ici dans une guerre qui est présente depuis fort longtemps, et qui suite à la découverte du langage Babel 17 pourrait faire pencher la balance.
Il est un peu dur de s'immerger rapidement dans l'histoire, la présentation du personnages principal est un peu longue, et la description des personnages secondaires est légère ,on manque de détails afin de pouvoir se faire une représentation complète ( par exemple les histoire de de Jack Vance, le cycle tschaï, ou la geste des princes démons,etc ou la faune et la flore sont décrites nous permet une immersion plus complète malgré quelque longueur).
Cependant, la description de cette société et de ses moeurs est très complète et permet une immersion plus facile au fur et à mesure de la lecture.
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Très tôt, les auteurs de science-fiction se sont penchés sur les propriétés multiples et potentielles du langage. Moyen de communication avec des puissances étrangères (« Un feu sur l'abîme » de Vernor Vinge), élément de pouvoir (« Les langages de Pao » de Jack Vance), clef d'un autre univers ou d'une autre pensée (« L'enchâssement » de Ian Watson),... Récemment encore, une nouvelle de Ted Chiang, adapté au cinéma sous le titre « Premier contact » aborde cette thématique du langage. Samuel Delany, lui, soumet l'usage du langage comme une arme éventuelle.

Récompensé par le prix Nebula en 1966, « Babel 17 » se présente comme un space opera dans lequel se mêle l'aventure et réflexion autour du pouvoir de la langue. Pourtant, ces deux facettes ne paraissent pas totalement abouties. On est loin du talent de conteur d'un jack Vance et loin des réflexions sociologiques et scientifiques approfondies d'un Isaac Asimov. On est entre les deux sans que cela fonctionne à cent pour cent. Pas de souffle épique, pas de suspens, pas de passages qui m'ont fait vibrer, marquer ou fait réfléchir. Pourtant, ce roman se lit vite et bien, sans ennuie mais ne me laissera assurément pas un souvenir impérissable. Je pense qu'un des défauts principal de ce livre et qu'il est tout simplement bien trop court pour développer l'histoire et son concept. J'avais d'ailleurs eu exactement le même problème, le même ressenti avec « Nova » (1968).
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Delany s'est il inspiré de l'ésotérique "Tractato logico philosophicus" de wittgerstein, en imaginant un langage parfait qui supprimerait la notion du Moi qui serait l'essence de la morale?
Je ne détaillerais pâs plus ce livre qui nous montre un univers riche, entre mutations génétiques et extraterrestres. John varley dans gens la lune adresse un clin d'oeil discret en imaginant les combats de catchs ultra violents (le slash boxing chez Varley).
Ce livre est au croisement de la S.F, entre équipages spatiaux inspirés du space opéra classique dont il reprend la plupart des code et spiritualité néo-boudhiste avec les dércorporels (purs esprits).
Toutefois ce livre et court peut-être trop ce qui rend parfois difficilement compréhensible la trame et nécessite quelque pages de diaogues d'explication à la fin.

http://sfsarthe.blog.free.fr
Lien : http://sfsarthe.blog.free.fr
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Un petit roman assez déroutant et heureusement assez court pour qu'on n'ait pas trop à se forcer à aller jusqu'au bout. J'ai apprécié mon voyage, fait d'un tas de petits détails et de passages très jolis que je vais certainement retenir un moment. Mais dans l'ensemble, je ne pense pas être rentrée dans l'univers de l'auteur, aussi poétique soit-il.
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