Ecrit avec le coeur et les viscères. Me fait de plus en plus penser à Guyotat quant à la recherche sur la langue, le rythme, la vision hyper-lucide, l'apostrophe des dieux injustes. Deux torturés qui ont fait avancer la littérature. Deux oeuvres pas si faciles.
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Voici une lecture Pour le moins déconcertante . Il faut ainsi accepter d'abdiquer de ce que l'on connaît et s'ouvrir à une langue, à des mots, à la parole débridée crue et acerbe, sexuelle et âpre, poétique et bouleversante, agaçante et intellectuelle... je suis tombée dedans j'ai beaucoup aimé mais c'est une écriture difficile que l'on peut détester.
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Je ne suis pas arrivée à la fin. L'écriture m a semblé bien trop complexe et parfois très crue. Je n'ai pas pu m'accrocher à quoi que ce soit. Indigestion.
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C'est amusant la haine quand même. ça crée des liens. ça va faire un vide quand on vous aura finie. C'est étonnant aussi la haine, voyez-vous. Moi j'ai tellement de haine. Tellement de haine à l'intérieur. Que je me demande souvent comment un si petit corps peut en contenir autant. C'est vrai. Combien elle peut bien peser toute cette haine. Je me demande souvent. Alors je monte sur ma balance. Et je lis 54 kg. Et je me dis que c'est bien peu 54 kg, pour toute cette haine. Pour toute cette haine si lourde. Tellement plus lourde que ça.
Possession éreintante infinie. Pérennité de la souffrance. Cristaux déliquescents de rage. Acuité des mouvements accrue. Mécanique moribonde du coït annoncé. Chronique rut barbare virité-jacule. Rejet Marie-Madeleine. Combien de sourires sycophantes. Comme la fourchette d'argent que la Merteuil s'enfonçait sous les ongles en crânant. Combien de supplices Ultrz Brite. Combien de fossettes fossoyeur. Non ça ne peut pas se calculer. Calculez, putains, calculez.
Elle s'intégra dans une sympathique communauté beatnik du Lubéron, dont les principales activités consistent en la concoction de fromages de brebis, la fabrication de tongs en osier, l'apprentissage de l'art complexe du macramé, et le culte du dieu Zorglobe, entité crystoastrale de la planète Xyploub, venue sur terre afin de sauver une poignée d'élus de l'Apocalypse, grâce à un rituel de purification intertemporel, résidant en l'introduction quotidienne d'une botte de poireaux transgéniques dans l'orifice anal des fidèles
Il a il a il a dit il y a plusieurs amours possibles. Il a dit des différentes sphères satellitaires des diffusions éparses complexes et ramifiées. Aussi. Mais moi je n’y crois pas. Mais alors pas du tout. Moi non plus au cas où ça intéresse quelqu’un. Il croit qu’il va noyer le poisson. La baleine. Avec ses théories foireuses. Il nous prend pour des courges. Je vous l’avait bien DIT. Alors voilà. C’est comme ça. Il a il a il a il a il a il A TA PLACE. Maintenant on y est. Mais j’aimerais tant savoir. Calculer. Putain. Calculer.
Le pire n'est donc plus à venir, puisqu'il est déjà arrivé
Avec Rim Battal, Vanille Bouyagui, Jacques Darras, Guillaume Decourt, Chloé Delaume, Arthur H, Paloma Hermina Hidalgo, Abellatif Laâbi, Christophe Manon, Virginie Poitrasson, Jean Portante, Omar Youssef Souleimane, Milène Tournier…
Accompagnés par Lola Malique (violoncelle) et Pierre Demange (percussions)
Cette anthologie du Printemps des Poètes 2024 rassemble 116 poètes contemporains et des textes pour la plupart inédits. Tous partagent notre quotidien autour de la thématique de la grâce. Leurs écrits sont d'une diversité et d'une richesse stimulantes. Ils offrent un large panorama de la poésie francophone de notre époque.
Pour en donner un aperçu ce soir, douze poètes en lecture, accompagnés de musique.
À lire – Ces instants de grâce dans l'éternité, Anthologie de poésie réunie et présentée par Jean-Yves Reuzeau, Castor Astral, 2024.
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