Un format très ludique pour en apprendre plus sur les couleurs. Il faut en effet tourner l'ouvrage pour lire les différentes page. le portrait des couleurs en dans le sens portrait, mais les pages suivantes sont dans le sens paysage. J'aime beaucoup les illustrations qui accompagnent le texte. Les différentes nuances de chaque couleur (le noir et le blanc compris !) sont indiquées.
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Mais lorsque l'adjectif est issu d'un nom commun, il devient invariable : nous parlerons de souris marron ou de souris noisette, car il faut sous-entendre : une souris de la couleur du marron ou de la noisette. En revanche, il existe des exceptions pour : les adjectifs mauve, pourpre, rose écarlate, fauve, vermeil et incarnat s'accordent aux noms auxquels ils se rapportent.
Quand on emploie deux adjectifs pour qualifier une seule couleur, tous deux restent invariables : on dit des yeux vert foncé ou encore des fleurs jaune clair. Si ce sont deux adjectifs de couleur, alors il faut les lier par un trait d'union : on écrira des yeux bleu-vert. Enfin, quand on parle d'objets bicolores, on n'accorde pas les deux adjectifs : des ballons ou une robe noir et blanc. Mais quand les objets en question sont les uns noirs, les autres blancs, on écrira : des ballons noirs et blancs. Logique, non ?
Mais chez les humains, le rose n'a pas toujours été associé aux petites filles. A la fin du Moyen Age, on a commencé à habiller les enfant différemment en fonction de leur sexe : les filles en bleu, couleur de la Vierge, et les garçons en rose que l'époque assimilait à un rouge adouci - le rouge étant associé au pouvoir, au masculin. Mais plus tard, on a plutôt eu tendance à habiller les bébés de blanc. La mode d'habiller les petites filles en rose et les garçons en bleu pâle ne s'est imposée que dans les années 1930.
Dans l'Antiquité et au Moyen Age, on décrivait la mer comme verte ou grise. Associer l'eau à la couleur bleue est une construction culturelle élaborée à partir du XVè siècle. Les cartographes de la Renaissance y ont joué un rôle : ils ont commencé à représenter en bleu les mers, les rivières et les lacs pour les distinguer du vert des forêts.
La barbe à papa
Confiserie fétiche des fêtes foraines, la barbe à papa a été inventée en 1897 par deux Américains qui ont conçu une machine transformant le sucre en fils à enrouler autour d'un bâton. Les deux hommes ont fait fortune ; l'un était confiseur, l'autre dentiste - ce qui est plus surprenant !
Quand on parle de la couleur des cheveux, l'adjectif brun désigne des cheveux noirs. Pour désigner les nuances marron d'une chevelure, on utilise le terme châtain, dont le féminin est non pas châtaigne mais châtaine !
(Re)plongez dans les contes de votre enfance pour découvrir ce qu'ils ont encore à vous apprendre, à la lumière de l'art brut.
* L'intégralité des onze contes de Perrault
* "La voix des contes" introduction de Bernadette Bricout
* "Le brut et le merveilleux" introduction de Céline Delavaux
* 135 oeuvres d'art brut du XXe siècle à nos jours
* 84 artistes dont la vie est présentée en fin d'ouvrage
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