" L'homme qui mesurait 7 chaussettes et demie ", m'a bien plu. Christelle Delcamp a dû beaucoup observer, écouter pour d'écrire aussi bien les lieux, les dialogues et les sentiments de ses personnages. La vie est présente à chaque page du livre. Comique, lorsque sont merveilleusement décrit les ivrognes et les joueurs de belote, gaie lorsque la beauté de Clara rayonne dans le café, voluptueuse lorsque Stan et elle se retrouvent, triste avec le dilemme qui déchire Stan, chargée de secret avec la révélation, et sombre, avec le suicide de Tarik,. Au début de la lecture, on peut pensé à
l'Eté meurtrier de
Sébastien Japrisot, puis l'auteur nous installe au fond de la salle du bistrot de port et fait de nous des spectateurs, je dirais presque des voyeurs, qui pénètre dans l'intimité des personnages.
J'ai passé de bons moments à lire ce roman qui a reçu le Prix des Mouettes à La Rochelle en 2010.