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EAN : 9782315008292
249 pages
Max Milo (14/04/2021)
3.08/5   6 notes
Résumé :
Un outil indispensable pour les parents afin de préserver leurs enfants.
Ces enfants qui sont simplement anxieux, passifs, rebelles, déstabilisés, insécurisés, subissent bilans, prescriptions médicamenteuses et rééducations, qu'ils le veuillent ou non. L'utilisation abusive et fallacieuse du trouble neurodéveloppemental, sans PRISE en compte de la dimension psychosociale, et le recours facile à la MDPH font que de plus en plus d'élèves sont étiquetés handica... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La multiplication des diagnostiques (TDAH etc...) ou des tentatives de diagnostiques de plusieurs enfants de mon entourage m'interpellent particulièrement ces derniers temps. C'est pourquoi, lorsque j'ai vu ce titre dans la dernière masse critique documentaire, je l'avais sélectionné. Je l'ai donc reçu et je me suis lancée dans la lecture.

Cette lecture a été un peu longue, pourtant les chapitres sont courts, le langage accessible, mais le style m'a dérangé. J'ai ressenti une sorte de mise en avant de l'auteur (grâce à mon empathie, grâce à mon écoute, grâce à...) qui m'a parfois un peu gênée, ainsi qu'une impression de remplissage (répétition de concepts / notions / idées identiques dans plusieurs chapitres).
Et une énorme coquille p107 "On le constate aussi quand l'Éducation Nationale [...] ce serrent par commodité [...]"

Bref, ceci mis à part, j'adhère globalement au propos de l'auteur, car je pense comme lui que l'on veut poser trop vite un diagnostique de handicap sur des enfants pas assez ceci ou trop cela...et qui ne s'adaptent pas bien au cadre scolaire. Ces enfants se retrouvent enfermés dans des cases, étiquetés et poursuivi toutes leurs vies par ce diagnostique. Et si les parents essayent de passer par d'autres procédures, ils sont regardés de travers.

L'auteur prône pour une écoute attentive de l'enfant, pour déceler d'abord s'il n'existe pas des soucis / malaises etc...liés à la vie de l'enfant (problèmes familiaux, harcèlement etc...) avant de vouloir à tout prix poser un diagnostique de TDAH, TOP, TSA...avec parfois une prise de médicament assez lourde (Ritaline, Risperdal). Et il dénonce que l'aspect écoute de l'enfant soit totalement (ou presque) oublié.

Il propose un changement de fonctionnement de l'école, avec des modes d'enseignements alternatifs, permettant aux enfants de s'exprimer différemment, de laisser leur créativité s'exprimer. Chose aujourd'hui impossible dans les classes.
Entre les effectifs des classes, les enseignants non préparés aux enfants "difficiles" etc... les enfants sont en souffrance et les parents écrasés par les diagnostiques posés sur leurs petits !

Il regrette aussi que les établissements proposant une pédagogie alternative soient hors contrats (et donc souvent trop cher pour des familles en difficultés) et que l'Éducation Nationale met bien souvent des bâtons dans les roues des enseignants qui tentent des approches différentes en classe "classiques".

On ajoute à cela que le sommet de l'Éducation Nationale a à peine conscience de ce qui se joue sur le terrain...et on obtient la situation que nous connaissons aujourd'hui.

Si vous aussi vous êtes interpellés sur cette thématique, cet ouvrage permet de faire le point et de dénoncer cette volonté de "rééduquer" l'enfant qui ne rentre pas dans le moule ! Et rien que cela, fait froid dans le dos !

Courage à vous, parents dans vos démarches, si vos enfants sont dans ce type de problématiques !
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio de juin sur la non-fiction ainsi que les éditions Max Milo pour l'envoi de ce livre.

Concernant la couverture, je la trouve simple, mais plutôt représentative de ce que l'on va trouver dans ce livre : un enfant en difficulté avec le milieu scolaire (mais pas forcément au niveau de ses capacités). Enfin, vous verrez ça plus bas.

Concernant la plume, je trouve qu'elle se lit plutôt facilement, malgré un vocabulaire assez riche et spécifique. Mais n'ayez crainte, il y a un glossaire à la fin du livre pour expliquer les différents sigles utilisés (TDA, TDAH, TSA, MDPH, AESH, SEGPA...). Il y a aussi quelques notes en bas de page, principalement concernant des citations. J'ai aimé les titres "coup de poing" ainsi que les petits conseils de l'auteur en fins de chapitres.
Par contre, j'ai trouvé une certaine répétitivité de ses propos au fil des chapitres.

Si j'ai postulé pour ce livre c'est, comme je l'ai mentionné dans ma chronique J'aimerais bien être autiste d'Héloïse Breuil, parce qu'il a été évoqué un TSA (Trouble du Spectre Autistique) pour Gremlin n°1. Aucun bilan n'a été vraiment posé, mais les mots ont été dits. du coup, je me documente à ce sujet, mais pas que.

Thierry Delcourt est un pédopsychiatre engagé avec ses valeurs et des idées. Il a l'air de faire grand cas de ses patients et recherche avant tout les causes psychiques et/ou scolaires, familiales avant de se tourner vers un bilan neuropsychologique censé détecter des troubles neurodéveloppementaux, plus graves qu'un "simple" mal-être.

C'est d'ailleurs un des sujets forts de son livre. L'école, comme dit plus haut, sous couvert d'inclusion de tous les élèves et pour qu'ils aient tous la même chance de réussir, veut qu'ils rentrent tous dans le même moule. Pour ça, dès qu'un enfant est trop agité, pas assez concentré, en gros perturbateur, il est préconisé un bilan neuropsychologique via la MDPH. Ce bilan découvre souvent des TSA (Trouble du Spectre Autistique) et des TDA/TDAH (Trouble de l'Attention/Trouble de l'Attention avec Hyperactivité). Ce qui explique la hausse énorme d'enfants "anormaux" de ces dernières années.

Mais ces bilans ne prennent, selon l'auteur, que rarement en compte la psyché de l'élève, son passif et ce qu'il a à dire. On lui impose un bilan (comme aux parents), on le diagnostique, on le rééduque et on le docilise (parfois à coups de médicaments tel que la Ritaline ou le Risperdal qui ont de lourdes conséquences (perte ou prise de poids, problèmes de croissance, enfant amorphe...). Certaines écoles imposent même le traitement pour que l'enfant revienne en cours. Si pas de traitement, pas d'école. C'est inimaginable, et pourtant cela existe.

Les enfants qui sortent du lot dérangent et la MDPH est là pour les faire rentrer dans le rang. Mais est-ce là la meilleure solution ? Thierry Delcourt évoque plusieurs de ses patients, diagnostiqués TSA ou TDA/TDAH par un bilan neuropsychologique via la MDPH. Pour la plupart d'entre eux, il aurait juste apparemment suffi de les écouter pour régler la plus grosse partie du problème (harcèlement scolaire, deuil non réalisé, parents ne soutenant pas le rêve du futur métier de leur fils, une maîtresse trop stricte, enfant qui s'ennuie...).

Mais, toujours selon l'auteur, un autre problème serait la rigidité du système auquel sont confrontés le enseignants ainsi que leur manque de formation pour arriver à gérer les enfants difficiles. Ils doivent, eux aussi, se conformer à un cadre d'enseignement et ne pas en sortir, sous peine de recevoir notes de services et avertissements. Les contrôles sont aussi trop fréquents et les enseignants référents trop peu présents, du fait de la taille de leur secteur, tout comme les psychologues scolaire.

Il est évoqué plusieurs fois de jeunes profs pour qui l'enseignement était un rêve et une vocation, et qui viennent consulter parce qu'ils sont en dépression, bridés, brisés et dégoûtés par un manque criant de formation, d'aide et de conseils lorsqu'ils en ont besoin. Sans parler des classes surchargées et des enfants difficiles. Certains d'entre eux ne reprendront pas le métier, traumatisés par ce qu'ils ont vécu.

L'auteur ne remet pas en cause le rôle des parents qui, bien souvent eux aussi, sont dépassés par le système de la MDPH dans lequel ils sont entrés, noyés et perdus par les résultats du bilan réalisés et parfois par le traitement imposé. Ce que je peux comprendre. La paperasserie est longue, répétitive et chronophage. Quand il a été évoqué un TSA pour Gremlin n°1, j'ai eu du mal à l'encaisser, même si jamais déjà des doutes à ce sujet. Par contre, j'ai un peu ri jaune quand on m'a dit que ça ne nécessitait pas de prise médicamenteuse. de toute façon, je l'aurais refusée. Mon fils a beau être particulier et parfois difficile à gérer, il n'en est pas pour autant malade !

Parce que oui, tous les enfants différents ne sont pas pour autant malades ou handicapés et je ne considère pas mon fils comme tel. Il y a certainement des pistes que je n'ai pas encore explorées, des choses auxquelles je n'ai pas pensées pour faire en sorte qu'il soit mieux. Oui, il ne rentre pas dans les cases standardisées de l'école, et alors ? Cela ferait-il qu'il n'a plus le droit d'y aller ? S'il n'arrive pas s'adapter comme il faut au milieu scolaire, c'est le milieu scolaire qui doit faire en sorte de d'adapter au mieux pour qu'il s'y sente bien. J'ai bon espoir que son collège fasse évoluer les choses dans le bon sens.

En résumé, j'ai apprécié ma lecture, malgré une certaine répétition de certains sujets. J'adhère dans l'ensemble aux ressentis de Thierry Delcourt, qui veut nous montrer les poses hâtives de bilans neuropsychologiques et de leurs diagnostics de handicap qui poursuivent les enfants toute leur scolarité, alors qu'il faudrait surtout les écouter attentivement pour essayer de les comprendre et, ainsi, trouver les causes (harcèlement scolaire, problèmes familiaux...) de leur comportement "déviant" au regard du cadre de l'école. Il prône une réforme scolaire où les enseignants seraient mieux préparés aux enfants difficiles avec des classes moins chargées et aux méthodes plus inclusives, alternatives, moins lourdes et qui prendraient en compte les spécificités de chacun. de tels établissements existent, mais sont souvent hors-contrats, donc bien trop chers. Il déplore le pouvoir et le contrôle de la bureaucratie de l'Éducation nationale (qui pour la plupart ne sont jamais allés sur le terrain) qui étouffe les enseignants et leur tiennent la bride haute à coups de contrôles et de réformes impossibles pour les maintenir dans les clous, là où ils auraient besoin de la leur lâcher un peu (la bride).
Une lecture intéressante que je conseille.
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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J ai reçu ce livre suite à la Masse critique non fiction.
Je tiens tout d abord à remercier Babelio et les éditions Max Milo pour l envoi du livre de Thierry Delcourt, pédopsychiatre "La fabrique des enfants anormaux"

Maman d un petit garçon de 2 ans et travaillant dans la petite enfance ce livre m intéressait énormément.
Et je ne suis pas déçue

Ce livre est un vrai coup de pied dans la fourmilière.
Pourquoi de nos jours, faut il absolument que nos enfants rentrent dans des cases. Et dès qu ils n y rentrent pas crier au handicap (autisme, TDHA, hyperactivité,...) Alors qu il suffit peut être de voir plus loin, d écouter l enfant pour se rendre compte que des fois il y a "juste" un malaise, un mal être caché derrière la violence, l envie de se rendre intéressant, d être rejeté par les autres.
On ne prend plus le temps d écouter nos enfants. Les enseignants n ont plus le temps de le faire car souvent ll y trop d enfants dans la classe, l envie n y est plus, le manque de moyens, les quotas à remplir, les évaluations qui subissent ...je n ai pas envie de leur jeter la pierre.....c est la société qui veut ça.

J ai aimé ce livre pour diverses raisons:
- son écriture : le livre est divisé en différents chapitres divisés en sous chapitre au titre "coup de poing"
- l utilisation des histoires des patients de l'auteur pour bien imager ce qu il nous explique
- pas de langue de bois
- des petits conseils à presque chaque fin de sous chapitres. Conseils donnés aussi bien aux parents qu aux enseignants

Je le recommande aux parents, aux enseignants,...qui veulent chercher plus loin
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Ce livre est à mettre, je pense, entre les mains des professionnels du soin, de l'éducation, de la pédopsychiatrie. Il fait une critique sur la société qui pousse à l'étiquetage. TSA, TDAH, ces diagnostics permettent l'accès aux aides de la MDPH et rassurent aussi l'entourage (parents, professeurs) de l'enfant. Mais quelles conséquences pour le handicap à tout prix, sur la famille, l'enfant ?

Cet ouvrage a entraîné chez moi une remise en question assez importante. Éducatrice en Centre Médico Psychologique depuis plus d'un an, je suis moi-même chaque jour confrontée à cette problématique, et moi-même, je suis déformée et influencée par le système actuel. Aujourd'hui, même si je reste prise dans ce tourbillon qu'est la pédopsychiatrie et ses dérives, je le ferais davantage consciemment - ce qui modifiera certainement mes pratiques.

Néanmoins, plusieurs points m'ont dérangé, ce qui m'a permis de nuancer les propos très catégoriques de l'auteur sur ce sujet.
Tout d'abord comme il a été dit dans un autre commentaire, l'auteur se met effectivement très en avant dans l'ouvrage. Pour autant, il n'hésite pas à dénigrer (ou en tout cas c'est la sensation qu'il m'a fait) les professionnels de l'éducation et de la rééducation, ainsi que ses confrères pédopsys en CMP. Comme si lui, bien qu'il dise refuser de blâmer les autres, avait trouvé réponse à toutes les problématiques d'enfants étant passés dans son bureau. Il met beaucoup en avant les psychologues ainsi que les pédopsychiatres libéraux, oubliant que parfois nous sommes complémentaires et aussi, que nous n'avons pas les mêmes moyens. Cependant, a la différence du libéral, le CMP est composé d'une équipe pluridisciplinaire qui questionne justement les situations, les diagnostics, pour un accompagnement en fonction des besoins et non de la simple étiquette.

Par ailleurs, l'auteur aime donner certains conseils à la fin de chaque chapitre, que ce soit aux enseignants, aux parents... En oubliant je crois que ces mêmes parents, souvent démunis et pris dans d'autres problématiques, ne liront sûrement jamais cet ouvrage et n'ont pas les ressources pour s'opposer à ce que la société, l'école peut leur imposer.
En revanche, c'est effectivement notre rôle que de les accompagner dans cet océan de procédures, d'injonctions et de dévalorisation envers eux, leur enfant.

Pour finir malgré tout sur une note positive, j'ai vraiment apprécié les chapitres sur l'école inclusive avec ce qu'elle pourrait avoir de bon, et ce qu'elle actuellement de nocif.

Bref, un ouvrage que j'ai trouvé très intéressant sur le fond mais pas toujours très adroit - voire pertinent - sur la forme.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Rappelons que les symptômes de l'enfant ont une signification dans son histoire et son psychisme, qu'ils ont même une utilité, ne serait-ce que pour se défendre contre l'angoisse et la perception d'une menace de leur intégrité dans l'insertion scolaire. S'ils se protègent, s'ils s'expriment, s'ils s'opposent par un comportement de repli, d'agitation, d'opposition active ou passive, ce n'est pas par hasard, et rarement parce qu'ils seraient atteints d'un trouble neurodéveloppemental. Rappelons aussi que l'enfant est un sujet à part entière et qu'il n'a pas à subir des bilans et des rééducations sans son accord.
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Qui n'a pas, enfant, connu de difficultés dans sa vie familiale, scolaire et sociale ? Les enfants doivent franchir des épreuves, parfois un parcours du combattant, pour réussir leur sociabilisation et leurs apprentissages scolaires. Si certains y parviennent aisément, d'autres rencontrent des obstacles. Ça coince un peu, beaucoup, en tout cas suffisamment pour que les parents soient interpellés plus ou moins aimablement et maladroitement. On leur fait comprendre que leur progéniture a un problème, qu'elle pose problème à la classe. Les termes techniques utilisés inquiètent l'enfant et ses parents. Certains mots résonnent longtemps à leurs oreilles : anormal... handicap... inadapté... rééducation... traitement.
À l'instant où sont prononcés ces mots, on passe d'un projet d'épanouissement de l'enfant à sa mise au ban. Objet malformé, il est jugé anormal car il ne correspond pas aux normes définies par l'Éducation nationale quant aux acquis scolaires et au comportement. Il n'est malheureusement pas abusif d'affirmer que l'école fabrique des enfants anormaux.
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Plus grave encore, quand le spectre de l'autisme est brandi comme une alerte face aux parents sidérés et comme une obsession anxieuse des enseignants déroutés face à un élève différent. L'extension du domaine de l'autisme est comparable à ce qui a lieu pour la bipolarité. Mot-épouvantail, il recèle une force d'évocation tragique. Chacun ayant en tête la gravité de l'autisme, il est très discutable d'en avoir élargi l'acceptation et de poser ce diagnostic sur des symptômes de plus en plus légers, et de vouloir le faire de plus en plus précocement. En fait, il ne s'agit pas de troubles du spectre de l'autisme, TSA, mais du spectre d'un trouble de l'autisme, un SOS-fantôme qui affole les parents et altère la relation affective et éducative avec leur enfant. Sauf que déclarer un trouble du spectre de l'autisme garantit l'acceptation de toutes les aides pour l'enfant qui, au passage, en paye le prix et devient handicapé. Exit la compréhension du problème qui peut relever de diverses causes : psychique, psychosociale, culturelle...
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Alors, comment penser le trouble, la difficulté, la différence de façon positive ? L'intelligence du problème repose sur deux piliers : celui de penser a priori l'entrave de l'enfant comme conjoncturelle et a priori transitoire, celui de toujours garder à l'esprit que se cache un potentiel de compétences inouïes qu'une autre approche est capable de révéler. En effet, le fonctionnement neuropsychique dépend de variables individuelles qui laissent des territoires inexplorés. On sait qu'un parcours scolaire chaotique avec un échec à la clé n'empêche pas la réussite privée et professionnelle, par exemple Albert Einstein, mais aussi bien d'autres. Il est facile de ranger ces personnes atypiques dans le fatras commode des troubles du spectre autistique, en ne sortant du lot que les autistes présentables type syndrome d'Asperger, du nom d'un médecin, honte de la profession, qui a collaboré avec le régime nazi pour sa politique d'eugénisme et d'extermination des enfants prétendus débiles et des malades mentaux.
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Ce qui vaut pour l'Éducation nationale vaut pour la santé, les centres de soin et les établissements médico-sociaux accueillant les enfants en difficulté. Des directives aberrantes tombent tous les jours, sans concertation avec les professionnels, et applicables immédiatement.
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