Je plaide coupable, j'ai (encore) choisi un livre pour son titre. En même temps, comment résister à l'association d'un immense écrivain anglais et une sucrerie nuageuse qui colle aux doigts sur une même couverture. Mais c'était aussi un prétexte pour découvrir le talent de
Philippe Delerm.
Que raconte-t-il cette fois-ci Philippe ? de la purée à
Proust, en passant par
Balzac et les fast-food, ces courtes nouvelles nous entrainent dans une spirale nostalgique, empli de saveurs gustatives et littéraires, servi par une plume des plus agréable. L'écriture de
Philippe Delerm est très belle, métaphorique et imagée, elle sert à merveille le récit de ses petits plaisirs quotidiens. Cependant, ce verbe très plaisant tend à s'étioler car l'on finit par s'ennuyer. Ces petites histoires ne m'ont pas emporté, je n'ai pas particulièrement souri, ni ai été émue. L'auteur suggère des détails de la vie de tous les jours, mais ses paroles n'apportent rien, on dirait un simple constat.
L'écriture de Delerm n'aura pas suffi à me transporter. Je suis tout de même contente d'avoir découvert l'un de ses écrits et ressort avec un délicieux souvenir : vous vous rappelez de Crin-Blanc ?
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https://marcelpois.wordpress.. Commenter  J’apprécie         70