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sur 326 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme je voulais passer pour un vieux con, je me suis dit qu'il fallait un jour que je lise Philippe Delerm. Voilà, c'est fait.

Est-ce que je suis plus vieux qu'avant ?
ou plus con ?

Après être sorti d'une eau trouble, celle de mon pastis, probablement, j'émerge tel un iceberg devant le Titanic. C'est que j'aime bien rajouter un glaçon dans le pastaga. Je sais bien que la mode ces dernières années est de boire un mojito en terrasse. Ou un Spritz. Mais voilà, j'aime pas le spritz, qu'il soit campari ou aperol, mon côté contre-culture. D'un autre côté, c'est la seule histoire de ce fascicule qui a retenu mon attention. Alors en terrasse, je commande toujours une pinte de Chouffe, et je regarde le soleil dans les yeux des filles qui ont un verre de Spritz ou de Mojito sur leur table, parce que les nanas ne s'assoient jamais au comptoir. C'est trop collant. Alors, voilà, le serveur me sert - normal c'est son taf - ma pinte, et là, tu vas me sortir la première gorgée de bière. Mais non, tu vois, je n'ai même pas envie. Je préfère la déguster en silence que la lire. La bière, c'est intérieur, chez moi, c'est silence, c'est certes un petit bonheur, comme celui d'ouvrir un roman. D'ailleurs il faut que je choisisse le prochain, avant que j'ai fini mon verre et sa dernière gorgée de bière.

Allez, les ami(e)s, aujourd'hui, c'est férié, alors je descends à la cave, voir si j'ai pas une bouteille de Saint-Joseph à déboucher. Au moins, ce roman m'aura donné cette envie...
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C'est pas que je sois contre l'éloge des petits riens du quotidien hein, j'ai moi-même parfois tendance à poétiser n'importe comment sur tout et n'importe quoi (n'importe comment surtout).

Oui mais voilà, Monsieur Delerm et moi ne sommes vraisemblablement pas sensibles aux mêmes riens. C'est joliment écrit tout ça, mais mise à part l'évocation des pianistes de Saint-Lazare ("Les virtuoses du passage"), ses sujets ne me parlent pas.

Mes premières lectures de l'auteur il y a longtemps, période "première gorgée de bière etc", ne m'avaient pas plus inspirée. Je m'y risque une dernière fois, et voilà, encore raté.

« Trop de rien installe une réaction chimique qui nous dépasse »... Ah oui tiens, ça doit être ça, je me sens chimiquement dépassée. En outre la tendance mojito c'est pas trop ma tasse de thé, donc déjà c'était mal barré.


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Si je vous ai plusieurs fois parlé sur mon blog de son fils Vincent Delerm, que j'apprécie tout particulièrement, je connais moins l'oeuvre de son père qui n'est pas forcément de ma génération, et sa dernière parution, est visiblement assez fidèle à l'ensemble de son oeuvre, tant Delerm sénior aime décortiquer les menus détails qui nous dévoilent un monde.

Malheureusement dans sa dernière oeuvre à ce jour, on sent que Philippe Delerm atteint les limites de l'exercice : à force de compiler ces petits riens qui contribuent au bonheur de l'être humain, on a l'impression de toujours lire le même ouvrage.
On se demande un peu comment il peut exploiter ce filon de ces moments du quotidien qui marquent,
Même si peut parfois arracher un sourire sur ces moments de vie qu'on peut reconnaitre comme étant les notres, cet ouvrage manque un peu de passion pour nous toucher durablement...

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J'aime bien Delerm. Peu m'importe son parisianisme bobo, son utilisation à outrance du « on », son optimisme béat ou son goût faussement naïf pour les petits bonheurs simples du quotidien. Je ne fais pas partie de ses détracteurs (et Dieu sait s'ils sont nombreux), mais pour le coup, j'ai refermé ce recueil avec un vrai sentiment d'inutilité.

Il rejoue ici la partition de « La dernière gorgée de bière » avec des micro-nouvelles oscillant entre le plaisir de moments furtifs et quelques réflexions sur le temps qui passe. Mais à quoi bon s'ébahir devant « le goût transparent » de la pastèque ou l'arôme « légèrement fumé » du navet cru ? A quoi bon s'attarder sur le charme de boissons telles que le Guignolet, le mojito ou le Spritz ? A quoi bon faire deux pages sur une réunion de copropriété qui ne pourra pas se tenir faute de quorum ? Il y a heureusement quelques moments de grâce dans la fadeur ambiante. Des flâneries dont on ressent l'atmosphère particulière, à Bruges ou au jardin du Luxembourg, des instants cocasses ou des réflexions plus profondes, douces-amères et empreintes d'une nostalgie touchante. Mais trop peu pour contrebalancer une impression générale de futilité et d'insignifiance, l'impression que la plupart de ces textes sont à classer dans la catégorie « aussi vite lus qu'oubliés ».

Loin d'être un grand cru ce Delerm, donc. Pas non plus une piquette imbuvable car l'écriture possède toujours ce charme suranné et désuet que j'apprécie particulièrement, mais disons que ce catalogue de « belles raisons d'habiter sur terre » ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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Comme dans La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, pour ne citer que ce titre, Philippe Delerm capte des instants et des situations. Sauf que le charme et la finesse sont absents. Pire, on ressent combien il a peiné à écrire ces courts textes qui nous laissent sur notre faim. Une déception !

A noter dans les premières lignes du texte "la peinture fraîche" une énorme coquille ( de sens).

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J'avoue que c'était mon premier Delerm.

Et le dernier.

Compiler des trucs futiles, des petits riens qui composent la vie c'est... mignon, certes mais sans plus.

2 pages sur les dites promesses de la couleur d'un melon d'eau résume parfaitement ce livre.

Livre-bonbon qu'on lit pour se désennuyer dans une salle d'attente...
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Je pensais retrouver avec ce dernier titre de Philippe Delerm la poésie délicate, la légèreté que j'avais tant appréciées dans « La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules ». Des instants fragiles volés au temps, une manière de ressentir précieuse la plus sommaire routine ; un état d'esprit.

Quelle déception ! A deux ou trois exceptions près, les micro-nouvelles de ce petit recueil sont ennuyeuses, laborieuses, égocentrées, futiles. Comme si, ayant déjà publié les plus jolis instants, il nous livrait ici ceux du fond de tiroir de son inspiration. Des souvenirs souvent trop personnels, anecdotiques, où j'ai été fortement agacée par une utilisation du « on » à répétition.

Je me souviendrai heureusement de deux ou trois jolies images… « Des bleus gagnés par le secret du mauve », les récits « La mémoire de l'oubli » et « Ses lèvres bougent à peine ». Cette lecture n'aura donc pas été totalement vaine.
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Je n'ai pas apprécié, j'ai trouvé ces textes assez ennuyeux et je n'ai pas réussi à comprendre en quoi les situations que l'auteur évoque sont de belles raisons d'habiter sur terre. En effet j'ai trouvé certaines descriptions plutot négatives ce qui me paraissait un contresens.
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Recueil de très courts textes, teintés de joie et de mélancolie.
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