Porter le nom de Delerm serait-il le sésame de toutes les atmosphères, de toutes les odeurs de l'automne?
Quelque part,
Philippe Delerm a écrit que le véritable automne se trouvait en
novembre, sa femme a choisi ce mois en y apportant sa touche personnelle : le pluriel.
Les
novembres se déclinent en courtes nouvelles où chaque phrase tente de nous en faire ressentir les sucs.
Stylistiquement, elles sont parfois trop construites, on en ressent le travail au détriment d'une spontanéité qui eut été plus goûteuse.
Toutes les histoires n'ont pas la même puissance évocatrice, ont volontairement un côté désuet mais cela est subjectif.
Il y a charme(s) en lisant ces
novembres au mois de novembre : il faut jouer le jeu.
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