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EAN : 9782362010378
94 pages
L’Editeur (20/05/2011)
3.25/5   12 notes
Résumé :
Fort de trente ans d'expérience au sein d'une librairie parisienne, E. Delhomme porte un regard sur sa profession, évoque les tics et manies de ses clients, les relations nouées avec les représentants et éditeurs, les problèmes de communication et de coordination entre les divers acteurs du monde du livre, etc. Il exprime ses convictions sur l'avenir du livre face au développement du numérique.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Mars 2023..
Livres- voyageurs...Porte d'Auteuil- Square des Poètes

En déposant des livres au kiosque des livres- voyageurs au Square des Poètes, j'ai eu la belle surprise de trouver ce texte d'un camarade- libraire, très apprécié...et voilà. Voulant le lire depuis longtemps...voilà un manque " réparé "...!

Déjà plusieurs semaines que j'ai lu " enfin" ce cri de colère et d'exaspération de ce camarade de longue date...avec qui je suis toujours en lien; À la retraite, et fidèle à lui-même, il cultive toujours avec force enthousiasme de multiples curiosités et talents: lectures, photographie, pastels, voyages...qu'il partage avec le même élan...
Dans ce cri de colère, Emmanuel D.a raison sur de nombreux points, mais on sent qu'il est à bout, exaspéré, exagérément pessimiste...au bout de 30 années de ce sacerdoce que peut-être le métier de Libraire: entre les marges bénéficiaires les plus faibles de tous les commerces, l'avancée de trésorerie à l'éditeur ( avec le système des offices- nouveautés et des retours d'invendus au bout d'un minimum de trois mois...), les charges et loyers trop lourds, etc.

Alors bien sûr, entre la création de sa fort sympathique librairie "Livre-Sterling" en mai 1981 (***élection de François Mitterrand) et les années 2000, moult évolutions (et pas toujours des plus encourageantes !!!) ont fini par user le moral de ce libraire engagé; entre le dit- progrès technologique, le profit à outrance, le virtuel, ce petits appareil envahissant que se révèlera le téléphone portable, sans oublier l'explosion du Net, une dégradation de la communication et de nos échanges au quotidien...etc.

Comme Emmanuel D. j' ai trouvé fort regrettable la disparition des représentants qui étaient lorsqu'ils exerçaient leur fonction d'intermédiaire- passeur , avec passion et sincérité un maillon des plus précieux avec l'éditeur ... Ayant débuté mon apprentissage en librairie dans la même période ( mai 1981, à la Librairie de Paris- Place de Clichy)...j'ai de grands et fort sympathiques souvenirs avec certains représentants, qui étaient des interlocuteurs précieux et indispensables...Car comme " notre libraire" le dit si bien, on rencontrait de vraies " pointures"...Leur disparition a été vraiment une réalité économique affligeante...

je me souviens encore très récemment des plaintes justifiées d'un couple d'amis libraires regrettant de ne plus avoir de contacts personnalisés avec certaines maisons d'édition, avec lesquelles ils auraient aimé faire des animations ou des mises en avant ponctuelles...Une aberration que cette déconnection de l'éditeur avec son interlocuteur principal, prioritaire !

Je ne vais pas m'attarder sur les râleries souvent très compréhensibles et justifiées d'Emmanuel D. Toutefois je préfère parler , entre autres, de mes souvenirs enchantés de mes passages à sa librairie, " Livre- Sterling" à ma pause déjeuner (* je travaillais à proximité en librairie ancienne, av de Friedland).

Je voudrais surtout rappeler qu'il fut vraiment le tout- tout premier à apposer ses coups de coeur rédigés à la main, sur les livres qu'il souhaitait défendre...Mais il y avait plus...on trouvait ses enthousiasmes du moment sur les tables, et plus loin, au fond de la librairie, dans un coin bien mis en valeur, il présentait ses coups de coeur plus lointains, celui de sa vie !
J'en ai un souvenir épatant et joyeux...

Alors il y a eu maintes alertes...dont celle, et pas des moindres , pendant la pandémie ( 2020-2021)...où en haut lieu, on a eu l' extrême bêtise de décider que la Culture dont le Livre n'étaient pas des commerces essentiels...Heureusement...il y a eu contestations et refus justifiés des libraires et acteurs confondus des métiers " culturels"...pour s'opposer à ces
aberrations !!

Alors...Merci à Emmanuel Delhomme de ses colères, de ses convictions et de ses plus de 40 années d'exercice de libraire passionné et engagé !

Et là encore dans ce petit opuscule...grâce à une de ses anecdotes significatives ( **concernant les effets extraordinaires sur la vie d'un livre défendu par un libraire et les retombées magiques de ce bouche à oreille !) Je vais m'empresser de lire " Chaos calme" de Sandro Veronesi....et modestement, de mon côté, je vais poursuivre mon métier d'origine de libraire...autrement, à travers mes " billets" sur Babelio, car " libraire" on l'est jusqu'à son dernier souffle, d'une manière ou d'une autre !

"Un seul livre vous manque...

Tous les livres sont les maillons d'une chaîne sans fin, on attache, on s'attache à un livre, et il fait partie intégrante de votre vie.C'est ce qui qui vous constitue en partie, vous avez vécu une expérience unique dans la peau d'un autre, vous en garderez éternellement la trace dans votre esprit."


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Dès la page 15 de cet écrit qui en compte une centaine, on touche le mal: "Plus de vol ou presque, c'est sinistre, ils n'ont même plus envie de piquer un petit roman." C'est dire que les livres n'ont plus grande valeur en regard du smartphone ou du lecteur MP3. Les temps changent et on comprend le désappointement de ceux dont le commerce repose sur des habitudes en mutation. Je ne parle pas de colère, je ne la perçois pas trop chez ce libraire, j'entends plutôt tristesse et impuissance.

Mais à quoi bon s'insurger contre ceux qui adoptent des comportements induits par les technologies actuelles qui, il faut en convenir, offrent des facilités et des opportunités intéressantes pour autant qu'on les exploite intelligemment ? Derrière la vitrine de la boutique désertée, en attente de l'acheteur passionné de littérature, on ne voit forcément plus que des gens le portable à l'oreille et l'écran tactile au doigt, ces indifférents qui ne sont pas pour autant des sots, car le monde a changé et bouge encore. Au commerçant de s'adapter et c'est en effet dommage de ne plus trouver cette petite libraire sympathique et compétente d'avant.... comme on ne trouve plus de boucherie ou de cordonnerie au coin de la rue. Avec leur côté humain.

Le livre n'est cependant pas, selon moi, autant en danger que les librairies traditionnelles. L'expansion du livre numérique n'est un vrai souci que pour ceux qui imaginent que tout sera numérique. Les lecteurs devraient espérer que les livres imprimés seront cela plus beaux ! Car d'accord pour le livre papier, mais quand on voit les pages en papier brouillon (je reste poli) et les reliures à peine collées qu'on refile aujourd'hui pour 20€, je vote digital.

Les commerces en ligne favorisent le lymphatisme: difficulté d'aller acheter dehors ou en ville, parce qu'on n'a pas le temps, pas de place de parking, pas envie de marcher, ni de bus, ni de métro. Et puis, mal de l'époque, l'immédiateté, tout et tout de suite: à quoi bon commander chez le libraire alors qu'en deux clics, le livre sera chez soi demain ou dans la minute si c'est un ebook ? le diagnostic est là, c'est un fait de société, le remède est compliqué et les vieux libraires désarmés se lamentent.
Les conseils du libraire ? Qu'on achète sur la toile ou pas, celui qui veut s'informer le fera toujours. le problème étant surtout de maintenir l'envie, le réflexe de s'informer avant d'acheter. L'expérience du libraire devrait se perpétuer en ligne, même si je considère que les blogs de lecture peuvent constituer d'excellentes sources d'information.

Parenthèse: Emmanuel Delhomme rapporte qu'il a 80% de clients femmes. Les femmes lisent plus de romans. Les blogs de lecture sont beaucoup plus rarement le fait de messieurs. Est-ce dire que l'avenir du livre repose sur les lectrices ? Et la lecture, une activité spécifiquement féminine(1) ? Quelques explications ici.

Le libraire en colère, évoque la crise de l'édition du livre et cite Jérôme Lindon: "C'est la seule industrie au monde qui lorsque tout va mal produit davantage." C'est complètement mon ressenti: peut-être dans le souci de rentabiliser des machines, on assiste à l'impression d'une multitude de livres, à tirage limité, d'auteurs en mal de reconnaissance, de réussite littéraire, qui engendrent des tonnes de papier qu'on ne parcourra jamais au-delà de dix pages. Tous croient savoir écrire, intéresser. Cela reste un don et un métier. Voyez les livres en service presse, les cadeaux de promotion, j'en ai reçu beaucoup trop qui ne valent pas tripette. Je serais curieux de voir comment finissent toutes ces piles de livres inconsistants.

J'aurais voulu, au terme de ce billet, tirer des conclusions: comment le ferais-je alors que les professionnels du métier sont dans le flou ? Une chose est sûre, en fréquentant les nombreux blogs consacrés à la lecture tenus par des féru(e)s, en me baladant à la Fnac, à la bibliothèque, je ne sens pas le livre en perdition. À recadrer, certes, mais rien n'est perdu.
Écoutez Delhomme parler d'anciens représentants de l'édition, des pointures, de ceux qui n'étaient pas des brosses à reluire (sic) : "Les mots ne leur manquaient pas: ils avaient toute la panoplie à leur disposition, toutes les nuances pour vous faire saliver, ils aiment, ils en sont fous. La beauté de leur visage à ce moment précis, le rire délicat ou brusque qui accompagnait leur description. Ils étaient ailleurs, ils naviguaient encore dans le texte, ils ne pouvaient pas simuler, ils étaient heureux de vous sentir à l'écoute." le livre ne doit surtout pas perdre les passionnés, les locomotives.

Et pour citer encore le libraire parisien, formulons le voeu que les livres nous sauveront de notre médiocrité.

(1 ) Voir sur mon blog, depuis ce jour, un extrait du sarcastique Éric Chevillard sur l'homme petit lecteur.

Lien : http://www.christianwery.be/..
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Un libraire en colère c'est bien, mais un libraire un peu ringard et méchant c'est pas bien !

Que les choses soient claires entre nous, Emmanuel, (vous permettez que je vous appelle Emmanuel même si je ne suis pas Isabelle Adjani ???!!!) je suis un gros lecteur de «livres-papier» (quatre à dix livres par mois, vous dites), je fréquente les librairies et je parle aux libraires, je ne regarde pas la télévision, mais, mais, car il y a un «mais», je lis AUSSI des livres électroniques sur mon ebook.
(je relis Balzac sur cette belle petite machine qui se lit comme un livre, je ne parle pas des tablettes aux écrans aveuglants mais bien des liseuses aux encres électroniques, essayez, vous verrez)

Je suis d'accord avec vous et je ne suis pas d'accord avec vous.
Les deux mon général !
Alors, allons-y...J'ai noté dans votre livre.
Je suis d'accord avec vous sur les méfaits de la télévision. La télé
c'est nul, nous sommes d'accord ! Passons vite à autre chose.
Je ne suis pas d'accord avec vous : j'achète AUSSI des livres dans les grandes surfaces culturelles ET sur Amazon (pub !) ET j'emprunte des livres dans ma bibliothèque préférée.
Je ne suis pas d'accord avec vous. Je vous trouve bien méprisant quand vous écrivez : «les costume-cravate, aucune excentricité,
l'uniforme type de ceux qui travaillent sans trop se poser de questions...». Que savez-vous d'eux ? le militant syndical-type doit-il absolument revêtir le bleu de travail et la casquette en toile ?
Un plus loin, «on ne les sent pas heureux...». Qu'en savez vous ? Avez-vous LA définition du bonheur ? Je vous trouve bien présomptueux !
Je ne suis pas d'accord avec vous. Sur les femmes et la lecture. Ces femmes qui liraient, je vous cite, «sans doute pour oublier ceux qui les entourent...elles veulent fuir cette réalité.» Depuis quand lit-on pour
s'évader, pour fuir, pour guérir ? Les femmes «romantiques» d'un côté rêveuses et les hommes d'action un peu «benêts» de l'autre...une vision bien dépassée et misogyne !
Oui, je suis d'accord avec vous les livres sont vendus trop chers et la culture reste encore un privilège de riches ! C'est surtout là qu'il faut faire la révolution !
Allez je termine par une belle anecdote racontée par un de vos collègues.
«- Vous avez des journaux? demande un client.
- Oui, répond le libraire, le journal de Gide, de Léautaud, de Renard.»

Je conseille de lire «Mon libraire» de Patrick Cloux (Editions le Temps qu'il fait)
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J'ai trouvé ce petit livre intéressant. Mais je trouve notre cher libraire vraiment très pessimiste... Trop à vrai dire...
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critiques presse (2)
Bibliobs
18 juin 2011
Petit recueil de désillusions où [Emmanuel Delhomme, libraire] comptabilise les journées à zéro euro et se demande quand il va devoir fermer boutique - elle est déjà assimilée par certains jeunes à «un musée».
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesEchos
15 juin 2011
Une chronique mélancolique sur la place de la culture dans notre quotidien et le journal ordinaire d'un commerçant de proximité au temps du shopping en ligne.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un seul livre vous manque...

(...) Lorsque je mets en avant un livre avec le commentaire " Je joue ma réputation de libraire sur ce livre", le verdict est sans appel.Exemple : " Chaos calme" de Sandro Veronesi chez Grasset, 30 exemplaires sur une table à l'extérieur et, un an plus tard, plus d'un millier d'exemplaires vendus et des retours enthousiastes. Avec un seul livre, je peux faire mon chiffre d'affaires de l'année avec l'éditeur en question.
C 'est bien, ça fédère une clientèle qui se souvient toujours de l"endroit où la merveille a été achetée .Une façon de constituer une famille autour d'un livre...

( p.59)
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Un seul livre vous manque...

Tous les livres sont les maillons d'une chaîne sans fin, on attache, on s'attache à un livre, et il fait partie intégrante de votre vie.C'est ce qui qui vous constitue en partie, vous avez vécu une expérience unique dans la peau d'un autre, vous en garderez éternellement la trace dans votre esprit.

( p.59)
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Représentants : de la passion à l'ennui

Les éditeurs ont installé un filtre entre leur maison d'édition et le point de vente.Le représentant. Dans notre métier, on a tous connu des
" pointures", des hommes plus souvent que des femmes, passionnés par leur métier. (...) Ils étaient naturellement curieux, heureux de découvrir, et plus encore de faire partager. Voir leur visage s'illuminer à l'évocation d'un titre, au nom d'un auteur.(..)

- Je te l'envoie en service de presse.
Sous- entendu : toi aussi, tu seras parmi les premiers à goûter cette merveille.Le sentiment précis que l'on va boire un grand cru, l'ivresse programmée, le bonheur assuré.
Ces individus, ces colporteurs, ont lentement disparu, à quelques exceptions près, ils ont été remplacés par des brosses à reluire.Des cracheurs d'argumentaire préparés en amont, ils récitent leurs leçons. Du par- cœur, aucune émotion, pas lu, pas pris.

( p.46)
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Rencontre rare

- Pourriez- vous me parler de ce livre, ou plutôt de cet écrivain ?
Il tient en main le dernier livre de Jean Echenoz, " Des éclairs", publié aux éditions de Minuit, 14,50 euros.
Bonne rentrée en matière, je me fais la réflexion que ce genre de question m'est posé environ une fois par mois, et encore, il y a des mois oubliés.
Je lui parle du style Échenoz- Échenoz virtuose- qui enchante cette manière de s'approprier la vie d'un musicien, d'un marathonien, ou d'un inventeur, et de mettre en musique avec une nouvelle partition le destin d'un homme.Il ne broie pas, il ne transforme pas, il illumine. Tout l'arr d'un écrivain hors du commun, une plume, un bras armé des meilleurs intentions, vous faire croire que le roman est la seule vérité.

( p.28)
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Nos chères petites têtes blondes

(...)Plus de vol ou presque, c'est sinistre, ils n'ont même plus envie de piquer un petit roman.
Lecteurs, voleurs, unissez- vous et revenez vous frotter aux libraires acariâtres et bougons.
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Videos de Emmanuel Delhomme (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emmanuel Delhomme
Geneviève van Landuyt recevait sur la scène des déblogueurs lors du dernier salon Saint-Maur en Poche en juin 2017, deux auteurs de talent : Sandrine Colette et Nicolas Jaillet
Il reste la poussière de Sandrine Collette aux éditions Livre de Poche
Patagonie. Dans la steppe balayée par des vents glacés, Rafael est le dernier enfant d?une fratrie de quatre garçons. Depuis toujours, il est martyrisé par ses frères aînés. Leur père a disparu. Leur mère ne dit rien, perpétuellement murée dans un silence hostile. Elle mène ses fils et son élevage de bétail d'une main inflexible, écrasant ses rejetons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien. Dans ce monde qui meurt, où les petites fermes sont remplacées par d'immenses domaines, l'espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l'étau de terreur et de violence qui l'enchaîne à cette famille ?
https://www.lagriffenoire.com/68869-divers-polar-il-reste-la-poussiere.html
La Maison de Nicolas Jaillet aux éditions Milady
« Deux heures de lecture gravées à vie dans votre mémoire. » Emmanuel Delhomme, France Inter « Une merveille. Un livre incandescent. » Gérard Collard, Librairie La Griffe Noire En robe blanche, son bouquet à la main, Martine sait qu'elle n'aimera jamais Jean, l'homme triste et violent qu'elle vient d'épouser. Mais en elle, une graine est en train de germer. Pendant des années, elle survit à son quotidien et élève leur enfant. En silence, avec une audace et une obstination extraordinaires, elle prépare son évasion. En bonus : deux histoires inédites : La Robe Entre eux, c'est devenu un rituel : pour leur anniversaire, elle remet sa robe de mariée. Leurs amis les envient. Samuel et Sandra vivent un conte de fées... La Bague Une femme caresse une bague à son doigt. Dans le train, un homme observe le visage de cette grande amoureuse changer..
https://www.lagriffenoire.com/59999-divers-polar-la-maison.html

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