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Critique de Crossroads


Chambourcyyyyy, oh ouiiii !
Moroni, non.

Le personnage en deux mots :
Célibataire habitant avec un chien doté de la parole et redoutant que sa mère -pas celle du clébard- ne débarque à l'improviste pour lui refaire l'intérieur à la Damidot style.
Flic de bas vol, il possède la faculté notoire de mettre systématiquement dans le mille à l'entraînement . Pour le reste et n'étant pas le 30 février, journée mondiale de la gentillesse, j'ajouterai juste que ce fin limier est à la flicaille ce qu'un manchot est au lancer de poids, une absurdité sans nom.

Guy Delisle se lance dans le polar avec l'inspecteur Moroni, véritable aberration sur pattes.
Loin de soulever les foules, ce gentil récit attire malgré tout une sympathie bienveillante à l'égard de son anti-héros constamment à côté de la plaque. 
Un flair proche du zéro absolu et c'est empli d'une confiance aveugle qu'il s'imagine déjà en sauveur de la veuve et de l'orphelin.
Lui qui parvient à peine à sauver ses propres miches d'une génitrice un peu trop envahissante.

Le cerveau de ce génie méconnu, et qui devrait le rester encore très longtemps, ne cesse de turbiner à plein pour le plus grand malheur de son acolyte à deux doigts de réaliser l'ultime gros coup de sa carrière avant de s'adonner pleinement à sa passion première, martyriser les packs de six.

L'inspecteur Moroni se lit vite pour s'oublier tout aussi rapidement.
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