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Critique de gyselinck_dominique


21 Octobre 1805

La bataille de Trafalgar va marquer les livres d'Histoire de son empreinte.
La flotte de Napoléon, impérial dans ses batailles terrestres, souffre d'un manque de caractère, de charisme, d'hommes de confiance.

Août 1798, Aboukir est un nom qui résonne encore dans la tête de tous les marins, la chronique d'un désastre tactique et stratégique dans toute sa splendeur.
Une flotte française décimée et un Amiral de Villeneuve pointé du doigt par tous pour son manque d'audace et de courage, ayant, selon certains, même fui le combat.

C'est pourtant Pierre de Villeneuve qui est aux commandes de l'escadre française qui a quitté Toulon pour remonter vers Boulogne-Sur-Mer pour supporter le plan d'invasion de l'Angleterre conçu par Napoléon.

Mais là encore, il ne faudra pas trop compter sur lui. Il n'ira pas plus loin que Cadix, où il attend plus de six semaines que les conditions soient plus "favorables" pour se remettre en ordre de marche.

Mais l'Histoire n'attend pas, et Napoléon a dû changer ses plans et filer à l'Est avec la Grande Armée pour contrer les velléités affichées de ses ennemis autrichiens.

Les ordres adressés à Pierre de Villeneuve lui demandent de rejoindre l'Italie pour prêter main forte à cette campagne.

Mais la flotte anglaise, commandée par Horatio Nelson en personne est au large et n'attends que la mise en marche de l'escadre française, pourtant supérieure en nombre, pour lui tomber dessus.

La quarantaine de navires français, et ses 26,000 hommes vont être pris en charge par les 30 navires de la Navy, et 18,500 hommes menés par Nelson et le HMs Victory.

Ce 21 octobre, les canons vont se faire entendre au large de Trafalgar, et une nouvelle déroute française sur mer viendra ponctuer une journée catastrophique pour la flotte de Napoléon.

La seule consolation, si on peux dire, c'est que les anglais perdront leur Amiral Nelson dans l'affrontement, fauché par la balle d'un jeune gabier, Gabriel Kermadec.
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