Cela raconte l'histoire de la guerre et de la misère : dormir sous un toit pendant l'après guerre.
Ce livre parle d'un prêtre qui devient passeur pendant la guerre. Il aide à faire passer les gens dans un autre pays pour ne pas se faire tuer par les allemands. Après la guerre, quand il n'y eut plus de logement pour dormir, les habitants furent à la rue car la guerre a détruit leur maison.
J'aime bien ce livre car il parle de la guerre et de la misère que c'était de trouver un logement pour dormir, d'avoir à manger pour le soir.
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Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l’avait expulsée… Chaque nuit, ils sont plus de deux mille recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !
Écoutez-moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l’un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne Sainte Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l’on lise sous ce titre « centre fraternel de dépannage », ces simples mots : « Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t’aime »
La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l’hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France. Merci ! Chacun de nous peut venir en aide aux « sans abri ». Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain : cinq mille couvertures, trois cents grandes tentes américaines, deux cents poêles catalytiques
Chaque nuit ils sont plus de deux milles recroquevillés sous le gel,sans toit,sans avoir à manger,plus d'un presque nu.
Rencontre avec Véronique Delamarre et Pascale Perrier, autrices du roman Tonnerre de Mammouth