...montrer qu’entre la femme d’autrefois, confinée dans les devoirs matériels et les exigences d’une conscience timorée, resserrée par les pratiques religieuses, et celle d’aujourd’hui, indépendante, aux trois quarts masculine, insatiable dans ses prétentions, il peut exister une créature bien équilibrée de corps et d’âme, dédaigneuse de frivolités, soumise à son mari, sachant penser et discerner, se conduisant par les règles de la pure raison et demeurant la fidèle compagne de l’homme sans jamais chercher à s’égaler à lui.
La femme n’est pas plus l’esclave, la créature inférieure que prétendait faire d’elle le paganisme antique qu’elle n’est l’égale de l’homme, ainsi que l’assure le moderne féminisme. Pas davantage, elle ne doit être cette sorte d’idole des temps chevaleresques, inspiratrice des poètes et égide des preux... Non, la femme a un rôle plus noble, plus haut, et cependant beaucoup plus prosaïque. Elle n’est, elle ne doit pas être l’égale de l’homme, mais sa compagne.
Ce n’est plus le philosophe qui cherche une élève docile,mais seulement un homme jusqu’ici aveuglé qui voudrait trouver chez sa compagne l’affection, le conseil, un peu de bonheur familial.
La femme est un être de ruse et de mensonge! Lorsque nous croyons tenir son âme, elle nous échappe... Que tenter avec ces créatures ondoyantes, perfides et incurablement frivoles!
Et je veux du plaisir dans ma vie. Si vous refusez de m’en donner, je vous l’ai dit, nous nous séparerons... Le divorce est une chose si simple, si facile!