Inspirée par deux contes traditionnels, un russe et un tchèque,
Sylvie Delom nous écrit un conte dans lequel la nature est maîtresse de tout. L'histoire d'une femme acariâtre qui n'a d'yeux que pour sa fille ainée, obligeant la cadette à assouvir les moindres désirs de sa soeur. À la recherche de l'introuvable, les saisons l'aideront à trouver le bien convoité. La petite revient toujours avec ce qui lui a été demandé, si bien qu'un jour, sa mère lui ordonne de lui trouver de quoi devenir riche. Les saisons ne peuvent alors plus rien pour elle.
Un conte plutôt classique, les méchants contre les gentils, le bien contre le mal, et la morale finale. Un album qui donne vie à l'hiver, les illustrations, en grande partie vertes et bleues pour représenter le froid et quelques touches de couleurs vives en fonction des saisons. Les deux contes originaux venant des pays de l'Est, je pense qu'
Aurélia Fronty a souhaité s'inspirer des campagnardes de ces contrées pour créer ses personnages.
J'ai apprécié que l'on découvre les douze mois de l'année, aidant l'enfant chacun leur tour.
À première vue, l'histoire ne m'avait pas marqué plus que cela, cependant, les explications sur le sens caché des évènements qui s'y produisent donnent plus de corps à ce récit. Je vous conseille vivement de lire les notes que
Sylvie Delom a inscrites sur la couverture intérieure.
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