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Citations sur Un été d'ombre et de lumière (15)

À force de servir les désirs des autres, elle avait renoncé aux siens. Aujourd’hui elle mesurait toutes ces années de servitude avec pour seule exaltation le gémissement lent du temps, toutes ces années au cours desquelles elle ne désirait rien, elle n’était rien qu’une morte vivante, une enveloppe de chair avec un cœur et des tripes, et à l’intérieur une femme sans désir, sans plaisir, comme un champ brûlé par le soleil…
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Et si tu lui faisais confiance ? L’affronter n’est pas la meilleure solution, n’oublie pas que si elle ressemble à son père, elle a le caractère de sa grand-mère. Le meilleur moyen pour qu’elle fasse une bêtise, c’est que tu essaies de l’en empêcher… Laisse-la vivre cette expérience comme elle l’entend. Ce dont elle a le plus besoin, c’est de ton soutien et de ta confiance. Le temps est ton meilleur allié… »
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En me repoussant, en déversant sur moi des flots d’injures, de mesquineries, de gifles que je ne méritais pas, non seulement il n’avait jamais éprouvé de remords, mais il avait eu le plaisir sadique de faire payer à sa femme, sans qu’elle le sût jamais, le prix de sa propre lâcheté.
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j'ai bie n aimé ce livre fort bien écrit
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l acceptait la fin comme une libération. Il laissait sa mémoire savourer une dernière fois ces mille choses délicieuses, anodines qui le ramenaient vers son enfance. Il revoyait l’enfant qu’il était, vivant près de Juliette. Il lui restait tous ses souvenirs que le temps avait épurés, taillés comme des joyaux.
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Elle s’entendait encore lui dire au cours de promenades initiatiques : « Il faut aimer la vigne, ma chérie, selon les saisons, elle respire, elle pleure, on peut même l’entendre chanter parfois, le vin, c’est un art
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À ses pieds, tout autour d’elle, les vignes… Lignes fuyantes des règes sombres, les feuillages vert tendre, comme une mer agitée par une houle profonde qui se perdait au-delà des arbres dans un ciel rose et gris. Fabienne disait : « un ciel de praline"
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Elle avait tout fait pour ressembler à sa mère, tout appris de la vigne pour être digne d’elle, de la culture jusqu’aux secrets de l’élevage des vins, mais aussi les relations commerciales, et la comptabilité. La seule chose qu’on ne lui avait pas apprise, c’était comment oublier son violon dans le grenier, comment ne pas pleurer.
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Nous avons des millésimes vieux de quarante ans, ils ont été embouteillés pour célébrer certains événements. Chaque bouteille est une étape qui raconte l’histoire de ma famille. Toute ma vie est là… »
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De tout le vignoble, la colline de Moulinblanc était sa parcelle préférée. Les ceps couraient à perte de vue, chaque pied avait pris une forme différente avec le temps et leur écorce n’avait pas la même patine ; il lui semblait qu’elle pouvait tous les reconnaître.
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