Stéphane Delorme/5
16 notes
Résumé :
Issu, avec Scorsese, Spielberg, Lucas et De Palma de la génération des wonderboys, ces jeunes prodiges aussi talentuex que cinéphiles qui ont submergé, dans les années soixante-dix, le système des studios hollywoodiens de leurs immenses succès publics, acquérant un pouvoir que jamais les réalisateurs n'avaient obtenu jusqu'alors, Francis Ford Coppola reste, pour le public, l'auteur de la saga mythique du Parrain et du show métaphysique Apocalypse Now. Les studios fo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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Coppola , l'homme des contrastes . Il à débuté chez Corman , avec un budget ridicule et une durée de tournage plus que limite , comme d'autres . Il s'est accroché et parvint à la consécration avec le parrain , puis sa suite , avant son chef d'oeuvre Apocalypse now . Sorti brisé de ce film monstre , il part sur des films plus confidentiels , intimistes comme Rusty James , vrai bijou . Puis petite traversée du désert avant un retour sur des productions indignes de lui comme Jack ou L'idéaliste... Et enfin retour confidentiel mais au combien beau avec Tétro.... Si l'on veut mesurer combien Coppola est contrasté , que l'on visionne Cotton club ou Tucker et Twixt . Twixt est magnifique , sublime méme a certains moments , alors que Tucker est assez vain .... Coppola a réussi à faire le tour de son cinéma , revenant a ce qui l'a ammené au sommet , délaissant ce qui lui à fait perdre le gout du cinéma . C'est un homme en paix avec lui méme , qui retrouve le simple plaisir de faire des films , qui est décrit dans ce trés beau livre , par l'une des grandes plumes du cinéma . Grand livre pour auteur hors norme . A ne pas manquer .
Ce texte est un chef d'oeuvre de justesse et de concision. Dans quelles circonstances sont nés ses chefs d'oeuvre des années 70 ? D'où vient la versatilité de son style ? Quels sont les constantes de son univers ? L'auteur apporte les réponses et met en perspective la filmographie et les choix de Coppola.
Extrait de la quatrième de couverture :
« C'est justement cette Coppola touch que décrypte cet ouvrage : une thématique qui court de film en film – celle de la grandeur et de la déchéance des mortels qui un jour se sont pris pour des dieux – et la morale d'un artiste [ ] »
Extrait de la quatrième de couverture :
« C'est justement cette Coppola touch que décrypte cet ouvrage : une thématique qui court de film en film – celle de la grandeur et de la déchéance des mortels qui un jour se sont pris pour des dieux – et la morale d'un artiste [ ] »
Ce mémento manque, à mon goût, d'anecdotes de tournage et d'analyse de la technique cinématographique du réalisateur du "Parrain".
Il a été le roi d'Hollywood et remporté cinq oscars dans les années 1970. Il a rêvé d'un cinéma électronique et connu la faillite dans les années 1980. Il a trouvé une synthèse entre grand spectacle et films intimistes dans les années 2000. Francis Ford Coppola est l'un des réalisateurs contemporains les plus singuliers. Un livre carré que j'ai acheté accompagné d'un DVD pour moins de 10 euros. C'était pour le journal LE SOIR. A l'actif de ce metteur en scène qui a débuté chez Corman pour des séries fauchées : le parrain, Apocalypse Now ! Des classiques !
Certains cinéastes ont eu le pouvoir d'imprimer leurs images dans des générations entières de spectateurs (puis via les rediffusions de téléspectateurs ) C'est le cas de Coppola avec ( en ce qui me concerne) le Parrain (surtout le 2 ) et le fabuleux Apocalypse Now ( J'ajouterai Dracula ) . Ce court essai permet une approche de sa biographie et de sa filmographie avec l'appui bienvenu de nombreuses illustrations.
Citations et extraits (3)
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Les studios font alors confiance à ce jeune Italo-Américain, fasciné par l’âge d’or d’Hollywood et qui sait en ressusciter la splendeur avec insolence, dirigeant les plus grands acteurs, Brando, Pacino ou De Niro. Quant à la jeunesse du monde entier, elle s’empare de ses images pour donner corps à sa mobilisation contre la guerre du Vietnam. En dix ans de carrière, il obtient tout : les plus grands succès au box-office, les Oscars, deux Palmes d’or à Cannes… Reste la poursuite de son utopie : la création d’un studio alternatif à San Francisco, Zoetrope, où il produit des prototypes géniaux qu’il peut entièrement contrôler. S’ensuit une alternance de beaux films personnels, comme Outsiders, et de superbes mises en scène de films de commande qu’il sait à chaque fois imprimer de sa touche (Peggy Sue s’est mariée, Cotton Club, Tucker, Dracula…). C’est justement cette « Coppola touch » que décrypte cet ouvrage : une thématique qui court de film en film - celle de la grandeur et de la déchéance des mortels qui un jour se sont pris pour des dieux - et la morale d’un artiste - cet impératif de la transmission, qui lie non seulement le parrain et sa famille, mais tous les humains.
Les films de Coppola ont toujours été des fables. Avec Jack et l'idéaliste (1997), les ficelles sont simplement plus grosses, plus détendues aussi.
"J'ai toujours penséqu'il doit exister d'autres façons d'exprimer l'émotion comme, par exemple,dans le théâtre japonais.Pour moi, l'émotion doit venir d la musique ,de l'image , de la composition, tout cela réuni dans un seul ensmble"
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