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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Geoffroy Delorme nous raconte une histoire à première vue difficile à croire. Depuis son plus jeune âge attiré par la forêt et ses habitants le jeune homme décide de s'y installer après une rencontre avec un chevreuil dans le massif forestier de Louviers. L'expérience va durer sept ans. Sept longues années pendant lesquelles le robinson normand apprend à survivre avec peu de choses prenant exemple sur les animaux qui l'entourent pour se nourrir, boire, dormir, et petit à petit en osmose avec ses nouveaux amis les apprivoiser et les photographier. Et là
Geoffroy Delorme excelle, ses prises de vue superbes font de son livre une réussite, même si je suis un peu plus réservée sur le texte, parfois empreint d'une sorte de naïveté. Mais après tout n'est-ce peut-être qu'un conte (il existe une polémique) qui non seulement aurait le mérite comme tous les récits de Robinson de faire rêver, surtout quand l'île déserte est à deux pas de la civilisation, mais aussi de nous enjoindre à vivre davantage en harmonie avec la nature, plutôt que d'en être ses fossoyeurs.
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Je ne connaissais pas du tout Geoffroy Delorme avant de flasher sur la couverture et le titre de ce livre. Après ma lecture, j'ai cherché à en savoir plus sur lui et je suis tombée sur plusieurs articles mettant en doute la véracité de ses propos. Si je comprends que l'on puisse se poser parfois la question, je m'étonne toutefois que l'on perde autant de temps à tenter d'y répondre. Car peu importe au final qu'il s'agisse d'un témoignage au sens strict ou d'un récit inventé de toute pièce !

Ce qui est beau dans ce roman, c'est la place accordée à la nature et, surtout, la place retrouvée de l'homme. Prendre conscience que nous avons autant notre place ici bas que n'importe quel autre être vivant, ce n'est pas s'abaisser ou nier ce que nous sommes, c'est au contraire trouver la plénitude parmi toute la beauté qui nous entoure. "Il faut voir les arbres des forêts comme un trait d'union avec les autres êtres vivants de la planète".

Geoffroy Delorme montre que le bonheur n'est jamais loin, qu'il peut se trouver dans le regard d'une chevrette, dans le renouveau printanier de la forêt, ou dans la main tendue par l'un des nôtres.

Il questionne bien sûr la pratique de la chasse et la notion de "régulation des espèces" (rappelez-moi quelle espèce est la plus nombreuse et cause le plus de dégâts ?), mais sans vouloir à tout prix leur jeter la pierre. Au contraire, il propose des moyens concrets pour répondre à ces questions, ainsi qu'à celle de l'exploitation forestière, pour le moment uniquement pensée par des hommes pour des hommes. "L'industrialisation et la mécanisation du monde rural rendent progressivement la faune sauvage incompatible avec la rentabilité des activités agricoles et sylvicoles".

Arpenter la forêt aux côtés de cet homme qui la connaît si bien, pour y avoir vécu 7 ans (ou avoir imaginé le faire), est un très beau et très émouvant voyage.
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J'ai apprécié ce récit, témoignage très atypique, qui d'une certaine manière fait rêver comme une moderne robinsonnade, et nous apprend nombre de choses sur la forêt, et cette espèce assez méconnue, quoique familière, que peuvent être les chevreuils.

Depuis l'enfance, Geoffroy se sent mal parmi les siens : il a été déscolarisé suite à une mauvaise expérience scolaire (harcèlement et mise en danger), et s'ennuyait à apprendre chez lui, ne trouvant pas de perspective pour son avenir, et se sentant seul. Assez rapidement, il se sent attiré par la forêt, sympathise avec des animaux, jusqu'à rencontrer les chevreuils, et vivre de plus en plus dans la forêt de Louviers, en Normandie.

Geoffroy Delorme nous livre un récit varié, intéressant, relatant des temps émotionnels forts liés à ses rencontres et amitiés avec plusieurs groupes de chevreuils, les temps d'apprivoisement, lors desquels il respecte toujours la distance nécessaire avec l'animal. Il a toutefois la chance de fréquenter des individus exceptionnels, curieux, malicieux, parfois tendres, et pour certains véritablement intelligents : on se rend vite compte, et il insiste là-dessus, que chaque chevreuil est un individu, avec ses particularités et son caractère. Il nous explique leur mode de vie, en des termes précis et justes, sans surenchère de technicité, mais aussi les conséquences des pratiques humaines telles que l'exploitation forestière, la chasse... Il nous fait part également de ses propres difficultés, car, même s'il admet honnêtement être au départ rentré une à trois fois par mois pour des courses alimentaires ou pour se laver, dormir et se réchauffer, plus il avance dans le temps et moins il se sent à l'aise dans la vie humaine. Ainsi, il se met à manger des feuilles, des fruits qu'il trouve en forêt ; il adopte le cycle de vie des chevreuils - manger et dormir par cycles courts (pour ne pas souffrir d'hypothermie par exemple), les suivant sur leurs territoires et faisant tout comme eux, traversant leurs épreuves, et apprenant d'eux comme ils apprennent de lui.

J'ai été séduite par ces êtres adorables qu'il nous présente, par les photographies, je me suis intéressée à chaque famille, aux étapes familiales : naissance des faons, défense du territoire, émancipation des chevrillards, période des amours... J'ai bien sûr été émue par les inévitables drames de cette vie sauvage. Il me semble qu'il est tout à fait possible d'adhérer pleinement à son choix et de le comprendre, même si cela a impliqué de grands sacrifices, et des difficultés physiques. L'auteur a vécu ainsi 7 ans, ce qui lui confère une légitimité existentielle que l'on peut difficilement remettre en cause. Mais, c'est là où le bât blesse : comment qualifier ce récit ? Geoffroy Delorme n'a pas de formation scientifique, quoiqu'il finisse par prendre parti et propose des solutions pour une gestion plus durable de la forêt. Il ne m'a pas paru excessif en ce qui concerne la chasse, ni le déboisement, il a une vision modérée de la situation. On voit toutefois trop bien ce en quoi des esprits hostiles peuvent facilement le discréditer. Pourtant, je le répète, il ne pêche même pas par excès d'anthropomorphisme, ni d'ingérence dans la vie animale. Pour autant, se présenter aujourd'hui comme "spécialiste des chevreuils" me paraît abusif, même si je comprends qu'il souhaite les faire connaître et défendre leur cause.

Alors certes, le récit est assez plat, plus journalistique que littéraire ; toutefois, on s'y prend facilement, je n'ai pas constaté de longueurs, et de belles pages nous attendent au tournant de cette étonnante expérience. A découvrir, pour élargir nos perspectives et rêver de vie sauvage.
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Geoffroy Delorme a vécu dans la forêt, en compagnie de chevreuils, pendant quelques années. Survivant tant bien que mal, il a pu observer la faune et la flore de près. Et c'est pour les protéger qu'il a décidé de revenir à une vie plus conventionnelle.

Je n'attendais rien de particulier de ce témoignage et pourtant il a su me captiver et me toucher. L'auteur a glaner beaucoup d'informations auprès des habitants de la forêt. Il a également pu observer les dégâts de l'intervention humaine sur ce biotope.

La vie qu'il a vécu donne presque envie, presque. Parce que survivre l'hiver et se nourrir de feuilles de ronces, il faut un sacré mental pour tenir. L'humain n'étant pas l'animal le plus adapté à la survie en milieu hostile sans matériel...

En tout cas, c'est un témoignage éclairant sur la nécessité de la préservation des forêts et de leurs habitants.
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Etonnante expérience vécue par ce garçon d'une vingtaine d'années, marginalisé depuis son plus jeune âge car déscolarisé (ceci est un autre sujet). Il passera une grande partie de son temps en forêt avec son appareil photo. Il développera ainsi une manière de se comporter avec les animaux qui peut expliquer les relations qu'il nouera plus tard avec les chevreuils.
Racontée très simplement, l'histoire est surprenante : vivre sept ans à l'écart des humains, sans rien, ni tente ni sac de couchage, tout juste quelques allumettes pour allumer un petit feu et boire une eau chaude de temps en temps, prendre exemple sur les chevreuils, calquer leurs habitudes, manger des feuilles, des fruits, dormir de façon fractionnée de très courts moments.
Je suis assez réservée et je garde une certaine distance par rapport au radicalisme de la démarche.
Sur les chevreuils je n'ai pas appris grand-chose parce que le numéro 66 de la Hulotte est très détaillé sur ces jolis animaux (je conseille).
Sur les constats, rien de bien nouveau non plus : la déforestation, la chasse, les routes qui scindent les territoires mais aussi, et ça on le dit moins souvent, l'intrusion des touristes et des promeneurs avec leurs chiens...
La lecture est agréable mais laisse un peu sur sa faim.
J'aime bien entendre l'aboiment des chevreuils dans le bois derrière chez moi. On a posé un piège photographique l'an dernier et nous avons surpris "l'intrus" dans notre jardin. Il était venu grignoter les feuilles des haricots verts, le chenapan. Il est revenu plusieurs fois, les traces de ses sabots dans la terre meuble l'ont trahi. Voilà, il vit sa vie et moi la mienne. Nous sommes voisins. C'est suffisant.
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C'est en écoutant Delorme "défendre sa cause-chevreuils" et raconter son immersion en milieu forestier, sur ARTE à "28 minutes" récemment, que j'ai eu envie de découvrir son livre. Car ce jeune homme m'a paru digne d'être écouté. Digne tout court disons.
Une fois finie ma lecture, avant de poser quelques lignes j'ai fait comme tout le monde, j'ai fouiné un peu sur le net pour en savoir plus sur l'auteur.
Mal m'en a pris !
Le charme est retombé, bien sûr : crédibilité du récit remise en cause par des experts (bizarrement des exploitants de forêts ou des chasseurs, quelques photographes animaliers aussi), suspicion d'une démarche mercantile ou d'un attrait pour la notoriété comme raisons probables de cette publication par un jeune marginal et solitaire en mal de reconnaissance médiatisée, j'en passe...
Et puis j'ai repensé à Giono et à "L'homme qui plantait des arbres", ce beau petit livre que j'ai tant aimé, qui a suscité en son temps une polémique, et dont on a découvert avec certitude au bout de bien plus d'une décennie de supputations... que son personnage principal n'avait existé que dans l'imagination de l'auteur, ce que Giono n'avait d'ailleurs jamais formellement reconnu, laissant les fouineurs fouiner !
Alors je me suis dit à quoi bon me tracasser, être tenté de me reprocher à moi même mon excès de crédulité, voire ma naïveté ?

Qu'importe donc que cette histoire soit une mystification ou non. Qu'importe qu'il ne s'agisse pas d'un chef d'oeuvre au point de vue du style (encore que quelques tentatives d'hommage poétique à la forêt ou aux chevreuils soient touchantes et pas maladroites).
Qu'importe même que des pros de l'écrit ou de la com aient pu sauter sur l'occasion pour faire monter une mayo juteuse. Cette histoire m'a plu. Elle a fait écho à mon aversion grandissante pour la violence de l'homme, sa démesure et son orgueil foncier, à mon rejet instinctif de la chasse, à ma révolte impuissante contre la toute puissance de l'argent, à mon inquiétude devant les traces toxiques que nous laissons derrière nous en tant qu'espèce prédatrice expansionniste.
Si ce livre contribue à grossir le nombre des rebelles à la croissance à tout prix (j'entends bien sûr la croissance économique mondialisée, pas celle de la sagesse, du respect et donc de l'humilité) il est utile !...
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Un livre singulier, aussi singulier que le parcours de son auteur.

On y découvre la Vie au coeur des bois, le rythme naturel, la beauté du dépouillement et de la simplicité.

Le texte est prenant, il invite à observer le monde sous un prisme différent.

Les photographies sont belles, agréables. Elles illustrent cette parenthèse avec justesse.

Un chouette moment de lecture, qui laisse songeur quant à la vie qu'on mène, et des choix qu'on effectue.


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Depuis gamin, je ressens souvent un certain besoin de vie "sauvage", de déconnexion avec le monde des humains ; une envie de m'effacer temporairement de la société, de répondre à l'appel des bois le temps de me ressourcer.
Comme l'auteur de ce témoignage, j'ai effectué une partie de ma scolarité par correspondance (au collège, lorsque le rapport aux autres se complique). Je passais les journées seul chez moi, près de la nature. Mais Geoffroy Delorme a suivi ses pulsions jusqu'au bout, au point de vivre sept ans dans les bois, en égal des animaux. Dans ce bouquin, il raconte ses observations et réflexions. On y découvre notamment le comportement social des chevreuils, qui évoluent tantôt en solitaire, tantôt en groupe, selon les saisons et leurs besoins (amours, jeux, nourriture, sécurité, mais aussi oisiveté).
Ce mode de fonctionnement, en interdépendance avec les autres, me parle beaucoup. Il ressemble fortement à l'équilibre dont j'approche ces temps-ci. La majorité du temps, la société me pèse, je lui préfère la solitude. Néanmoins, à des moments choisis, j'apprécie la compagnie de certaines personnes, dans une mesure que je parviens de mieux en mieux à doser. En étant mieux à l'écoute de mon corps, je sais de quel type d'interactions et d'échanges j'ai besoin à chaque moment.

Si l'exemple de l'auteur est un peu extrême, il a néanmoins le mérite de mettre en lumière certains dysfonctionnements de notre société et invite à réfléchir aux manières de l'améliorer. Il y a bien sûr notre rapport à la nature, à laquelle on impose nos règles et nos enjeux de croissance plutôt que d'en suivre les règles, au point de détruire des ressources essentielles. Je suis tout aussi sensible au sujet de la surconsommation (d'objets, de nourriture, de loisirs, d'interactions sociales…) qui n'apporte pas toujours plus de satisfaction que la sobriété.

En attendant de répondre à l'appel des bois, cette lecture m'a apporté une bouffée d'oxygène et aidé à mieux asseoir mon équilibre du moment.
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Un témoignage passionnant d' un jeune homme ayant vécu dix années en totale harmonie avec les animaux de la forêt. Sa vision nous offre une chance de comprendre la richesse du monde qui nous entouré à travers les yeux de ses frères chevreuils. Une pause hors du temps humain loin du bruit et de la fureur de notre civilisation devenue folle. Un appel déchirant à sauvegarder ce bien commun.
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Médoc, octobre ensoleillé, un moment privilégié pour lire au jardin, profiter du chant des oiseaux et malheureusement être assaillie par les pétarades des chasseurs très près des maisons. Donc une pensée pour cette faune qui ne demande rien, seulement de vivre en paix.
Alors, c'est le bon moment pour lire ce livre, j'ai écouté Geoffroy Delorme dans les émissions et j'ai été subjuguée par ce récit original.
Au départ ce jeune homme est un enfant à la Prévert, préférant regarder par la fenêtre, rêver mais pas seulement, visiblement à l'étroit dans le milieu scolaire dont il a été retiré. Une scolarisation à la maison lui a permis de profiter de cette nature qui l'a toujours happée, pour lui l'occasion de se documenter et de vérifier ses connaissances sur le terrain.
Il n'est pas parti sur un coup de tête pour jouer les robinsons, Into the wild mais à l'inverse de Christopher McCandless mieux informé sur la nature pour y vivre.
Le lecteur verra que malgré tout c'est un long apprentissage, et que le risque est omniprésent.
La chouette et son hululement inquiète, les renards sont beaux, le chant des engoulevents berce mais le monde des chevreuils le happe pour toujours.
« A ce stade de l'aventure, je retourne encore de temps en temps à la civilisation, deux ou trois fois par mois, pour reprendre des forces. […] Je dors quelques heures dans mon lit d'enfant et je repars avant le lever du jour. J'évite de croiser mes parents qui réprouvent cette nouvelle vie d'homme des bois et ne manquent pas de me le faire savoir. »
Les détails du quotidien de la vie sauvage font que le lecteur est lui aussi en immersion dans cette forêt.
Chaque chevreuil, chevrette a un nom, c'est plus que des animaux-amis, c'est une famille, où il apprend à vivre dans et de la nature mais lui aussi leur apporte cette empathie humaine.
Le premier c'est Daguet, il y a une scène drôlissime où à force de se sustenter avec certaines plantes, il est ivre et complètement désinhibé.
C'est une démonstration que ce monde-là est un monde essentiel même si invisible pour la plupart d'entre nous.
« La vie sauvage est ainsi faite et dans cette nature que j'aime tant, à la fois si belle et si cruelle et dont les bois sont témoins, je me dis que si les arbres pouvaient pleurer, des rivières de larmes couleraient dans nos forêts. »
C'est un constat de l'homme qui s'approprie, saccage le territoire comme si lui et seulement lui avait le droit de… Pas une pensée pour cette faune et cette flore détruite alors qu'ils nous sont indispensable pour un équilibre écologique sans lequel notre vie n'est pas la même.
« Une forêt, c'est avant tout une communauté d'arbres qui accueille d'autres communautés végétales et animales. Lorsque l'équilibre sylvestre est ébranlé, ce sont toutes les communautés qui sont fragilisées. La forêt, c'est le reflet de la vie : complexe, mystérieuse, changeante. »
Dit comme cela de nos jours cela peut être naïf, mais autrefois c'était un savoir que beaucoup recevait en héritage familial, maintenant ce savoir a disparu.
Je sais la polémique qu'il y a eu autour de cet ouvrage et les doutes émis sur la véracité de ces 7 ans de vie à l'état sauvage.
Personnellement j'ai envie d'y croire.
C'est une belle lecture qui fait considérer les changements que chacun devrait effectuer pour respecter Dame nature et ses hôtes dont nous faisons partie.
L'écriture n'a pas la beauté de celle de Maurice Genevoix mais l'intention est belle et les photos sublimes tant nous avons l'impression de regarder un album de famille.
©Chantal Lafon

Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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