Parfois avant même d'ouvrir le livre, il y a comme un pressentiment…ça va le faire !
Et ça l'a fait ! C'est presque un tour
de force réussi par Rochier et Deloupy. En 100 pages, ce beau petit livre parvient à tisser une toile implacable, deux histoires racontées séparément, on passe de l'une à l'autre parfois même dans la même page… c'est troublant au début mais on sait très vite qu'on ne le lâchera plus jusqu'à la fin. On comprend qu'il va y avoir un lien et ….. je n'en dirai bien sûr pas plus.
Ce récit proche du roman noir est brillamment représenté par Deloupy, dans un autre registre que « Pour la peau », mais toujours avec sensibilité et force !
Un grand bravo donc pour cet album dont l'histoire aurait pu figurer dans les «
chambres noires » de
Karine Giebel, une mise en lumière d'anonymes, un révélateur de vies qui basculent…
Pour moi, l'impact a fait mouche !