AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782491517168
128 pages
Aethalides (21/04/2022)
5/5   1 notes
Résumé :
Voici un « journal de confinement » qui se veut le contraire d’un journal de confinement : il est cheminement d’un poème, en dialogue avec « La Divine Comédie de Dante », produisant des échos parmi les personnes – intimes, amis, mais aussi écrivains, artistes, intellectuels – avec lesquelles l’auteur correspond et partage son chant le long de la pandémie. On y croise par exemple Michel Houellebecq, Nancy Houston et Bruno Latour. Il s’agit bien d’une quête de la paro... >Voir plus
Que lire après La Divine PandémieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un lever de voile immanence, arborescence, « La Divine Pandémie » excelle le pouvoir du langage. Babel poétique, la littérature est éminente et altière . Un journal de confinement certes, mais écrit en rythme pavlovien dans les torpeurs d'un isolement, des risques qui crissent sur les fenêtres des inspirations. Marc Delouze observe et écrit. Un poème, une fresque, un antidote à la normalité. Ses capacités sont infinies. Surdoué, attentif, dans ces entrelacs, le verbe octroie sa majuscule. Marc Delouze jongle avec cette compétence innée en lui, attire sur le papier « La Divine Comédie » de Dante. Macrocosme, la pandémie prend place dans cette aura, épiphanie, chant et cercle polyphonique. Ici, tout est splendide, essentialiste, travail d'orfèvre. Entre ses lectures nourricières et les références clés, deux pages et le monde pénètre cette danse.
« Je lis La famille Karnovski, d'Israël Joshua Singer : Les premiers rayons de l'aube transperçaient l'épais brouillard, ils éclairaient les fenêtres de la lumière verte du jour naissant ».
23/03/20
« On écrit ce qui pense
dans les mots qu'on libère
comme des chiens sans flair
ivres de liberté. »
« Je relis Pessoa, l'agaçant génie… »
Écoutez :
« la culture n'est pas
un capital,
C'est une initiation,
un parcours,
une morale du mouvement
Contre l'amoralisme
de l'immobilité ».
Rimes, résurgence, l'heure arrêtée au cadran d'une maturité de style admirable. Prendre pour soi ce souverain, Dantes veille.
Enfer, chant XXXIII 94-96 (JCV)
« Là, les pleurs même empêchent de pleurer,
et la souffrance, qui trouve aux yeux obstacle,
se tourne en dedans et fait croître l'angoisse ».
Quelques mails reçus et envoyés, nous sommes dans cette constance du jour où se dilate subrepticement la ferveur de l'intrinsèque. le relationnel mise son atout et les flottements des aiguilles se meurent sur les pendules.
« En haut de la falaise
Assis sur un banc
Je lis Michaux
Michaux :
Le Maximilien Robespierre des images poétiques
Le Glenn Gould de la syntaxe
Le Thomas Bernhard du bavardage
Le Buster Keaton de la redondance
En un mot,
Le Pascal de la poésie
Je lis Michaux ».
L'écriture poétique est une nage en plein lac, grandeur et bien au-delà, un homme en confinement qui traverse les miroirs. Délivrance pour le lecteur. Ce recueil qui rassemble l'épars résolument salvateur et bienfaisant est une ode à la parole.
« Le souci des adultes de protéger prive
La liberté adolescente de s'aimer ».
« Le virus est un mot
Dont le sens est plié
Comme un vieil escabeau
dans la cave oublié ».
Résistance et révolution, les mots si justes assemblent l'espace-temps, poupées gigognes. Ici, vous avez l'alphabet du monde. Relire à l'infini cet écrin. Marc Delouze « Le poète et le Déconfiné »
« Les blessures qu'il faut
en plein vol
recoudre. »
Poésies-clairières, rimes-roseaux, la Pandémie Dantesque, noria Divine, livre-mage.
Marc Delouze a publié son premier recueil de poésie en 1971, préfacé par Louis Aragon.
Il est au monde ainsi que peu d'hommes illustres. Paravent contre l'abîme. Écrire et octroyer à l'humanité la beauté et la profondeur des rimes certifiées. Préparer le monde de demain en étant debout et résolument vivant. Tel est l'adage de ce livre d'or.
Marcher sur les Parvis poétiques et étreindre « La Divine Pandémie » le nouveau-monde. Perpétuel. Publié par les majeures Éditions Æthalides.
Commenter  J’apprécie          20


Videos de Marc Delouze (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marc Delouze
JUSQU'À QUAND – CHRONIQUE D'UNE DIVINE PANDÉMIE Textes et voix : Marc Delouze Musique : Maxime Perrin Invitée : Nancy Huston
Cette lecture musicale, comme l'album dont il est issu, est le fruit d'une rencontre datant de 20 ans. le poète confirmé accueille le jeune musicien, ouvrant la porte générationnelle. S'ensuivent une amitié et une complicité dont témoigne cet opus, où le dialogue entre poésie et musique devient duo et même trio. Ils s'entourent de la voix et de la présence – et d'un poème inédit – de Nancy Huston.
Les confinements de ces longs mois nous ont intimé de réagir, afin de lutter contre la morosité, voire la désespérance. La traversée d'une époque où la fonction essentielle de l'art s'est vue remise en cause. Créer des perspectives, inventer des images, des couleurs, des sons, ont fait office de contrepoison.
Textes de Marc Delouze extraits de Deuil du singe, Petits Poèmes Post-It et de Chronique d'une Divine Pandémie (inédits, 2019- 2021).
Un poème inédit de Nancy Huston.
Musique originale composée par Maxime Perrin (accordéon)
À lire – Marc Delouze, Deuil du singe, Lieux-dits, 2018. Petits poèmes post-it, Maelstrom, 2018 – Nancy Huston, Reine du réel, Nil éditions, 2022.
+ Lire la suite
autres livres classés : poésieVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1220 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}