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EAN : 9782849503287
182 pages
Syllepse (01/09/2011)
4.39/5   9 notes
Résumé :
On a réuni ici quelques-uns des textes écrits par des féministes pendant les premières semaines ayant suivi le 14 mai, date de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn. Pas sur l'affaire judiciaire elle-même. Pas sur le fait de savoir si Dominique Strauss-Kahn est, ou sera, déclaré coupable ou non coupable.

Non: le sujet de ce livre, c'est ce que l'immense majorité des réactions de nos "élites" disent de la société française, aujourd'hui, en 2011. >Voir plus
Que lire après Un troussage de domestiqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Comme l'indique Christine Delphy dans son avant-propos : « Il ne s'agit pas de mieux révéler l'affaire, mais d'envisager l'affaire comme un révélateur », plutôt « d'analyser comment ce qui est »donné » à percevoir se trouve effectivement perçu, nommé, identifié, jugé, commenté, infléchi et interprété, exhibé ou dissimulé ».

Le livre étant composé de plus de vingt textes, cette note de lecture se limitera à deux textes. Que les auteures non citées n'en prennent donc pas ombrage. Les textes forment un ensemble critique et pertinent. L'accablant voyage dans une chambre d'hôtel à 3000 dollars la nuit devrait donner lieu à un procès. L'invisibilité des salarié-e-s et du travail de nettoyage des hôtels devrait être analysée, les violences sexistes, beaucoup plus quotidiennes qu'on ne le pense, dans les grands hôtels parisiens, mises sur la place publique.

Derrière la langue de bois, la vérité des coeurs, la vérité des moeurs : comportements et discours arrogants, mépris et haine de classe, misogynie et sexisme, racisme banalisé d'une partie de ceux et celles qui se proclament « élite ». du « troussage de domestique » à « il n'y a pas mort d'homme », au delà du dégoût et de la gerbe, il convient d'analyser. C'est ce que font brillamment les auteures des textes, la plupart parus en mai et juin 2011.

Nous ne devons pas accepter que les violences physiques, psychiques ou verbales ne soient appréhendées que comme des actes de la sphère domestique ou privée. Il s'agit bien de violences sociales, de manifestations de la domination des hommes sur les femmes, d'une construction sociale inégalitaire, donc de politique.

Je choisis de commencer par l'article de Jenny Brown (Éditrice à Labor Notes et membre de Redstockings of the Women's Liberation Movement) « Les femmes de ménage des hôtels brisent le silence sur les agressions »

Deux cents femmes scandaient « Honte à vous » le 6 juin lorsque Dominique Strauss-Kahn (DSK) pénétrait dans le Palais de Justice de Manhattan. « Les femmes de chambre syndiquées étaient là pour dire que sur la base de leur expérience avec les clients des hôtels, elles croyaient leur collègue de travail. Elles racontent que les clients font de l'exhibitionnisme, proposent d'acheter leurs services sexuels, les attrapent et les tripotent, et parfois tentent de les violer. »

L'auteure nous rappelle la résistance des travailleuses des hôtels de San Francisco et de Hawaï au port de la jupe, le refus de se retrouver « seules dans les chambres avec le client et la porte fermée » et de la politique du « Cela doit rester confidentiel ! ».

Tout cela n'a rien d'anecdotique. On comprend alors que « Les législateurs de New-York ont soumis un projet de loi qui obligerait les hôtels à afficher dans les chambres une »Déclaration des droits » des femmes de chambre, qui les obligerait à informer et à former celles-ci sur leurs droits ainsi qu'à les protéger des représailles quand elles font état des incidents dont elles sont victimes. »

Avec l'humour qui la caractérise, Christine Delphy titre son premier texte, en utilisant le texte de Jacques Dutronc pour le générique du film Arsène Lupin : « C'est le plus grand des voleurs, oui mais c'est un Gentleman ».

L'auteure part d'un constat, pendant deux jours les médias ne parlent que de ‘DSK' et « Pas un mot pour la femme de chambre », pas un mot sur Nafissatou Diallo.

Les uns et les autres supposent que « les faits reprochés au directeur du FMI sont faux » et « érigent la ‘présomption d'innocence' au rang de marqueur identitaire français ». (Ce point sera traité plus longuement dans un autre texte « Qui accuse qui ? Préjugés et réalités dans l 'affaire Strauss-Kahn »). Présomption d'innocence indéniablement mais « ne faut-il pas respecter la ‘présomption' de victime ?» comme le demande Clémentine Autain dès le 16 mai.

Un rassemblement féministe sera organisé à Paris le 22 mai, pour défendre l'autre personne déniée et « Pour dire que le viol est un crime, pas une ‘affaire de vie privée'. Une agression, pas une ‘relation'. Que non, c'est non. »

Christine Delphy analyse successivement la vague, le tsunami des propos sexistes, la négation sociale du viol et sa transformation en « en rapport un peu passionné » sous le mythe fabriqué du besoin, de la « pulsion ». Si viol il peut y avoir, ce n'est pas dans les classes supérieures, justes chez les barbares, ces classes populaires, confinées dans les banlieues et les coutumes ‘barbaresques'. Faut-il encore souligner que la majorité des viols se produisent dans l'environnement familial, les violeurs étant souvent des proches, très proches de leur victime, et que le viol conjugal y a une place souvent centrale.

Autour du déni, se tisse une étrange toile, une sorte de « statut d'exception pour la ‘sexualité' » résumé à « leur liberté, la liberté des hommes ». Que penser alors de ce sujet au baccalauréat « La liberté est-elle menacée par l'égalité ? ». La liberté des uns contre l'égalité revendiquée pour les autres (les unes). Comme le disent Clémentine Autain et Audrey Pulvar : « Notre conception du désir, du pouvoir et du sexe est à déconstruire et à réinventer à la faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes ». Bénéficiaires de l'asymétrie, de l'inégalité, du sexisme, les hommes ne la veulent pas. Il faudra donc aux femmes de l'imposer par des mobilisations autonomes. Et sur cette base, développer des convergences dans des cadres unitaires et mixtes.

Il y a une véritable culture d'impunité aux violence contre les femmes et l'auteure termine son article sur la nécessité d'une véritable loi cadre contre les violence de genre.

En annexe Christine Delphy analyse une différence essentielle entre la loi française et la loi du 24 avril 2008 sur le droit des femmes à éradiquer la violence machiste (Catalogne). La loi française s'est contenté de modifier certains articles préexistants « sans tenter d'expliquer ce qui est spécifique dans cette violence, de ce qui la suscite et ce qu'elle produit. La loi catalane elle, lui donne un sens en expliquant son caractère systémique ; elle l'inscrit dans un système particulier : le système général de domination des hommes sur les femmes, le système patriarcal. »

Outre les articles cités :

Gisèle Halimi : « le respect des femmes doit prévaloir »

Clémentine Autain « ‘Affaire DSK' : l'impensable viol »

■Sabine Lambert « Bienvenue chez les ‘pas nous, pas nous »

Rokhaya Diallo « le sexisme ? Pas de ça chez nous ! »

Sylvie Tissot : « Une ‘affaire de jupons' : le traitement de l'affaire DSK de 2008 »

■Sophie Courval : « Ce qu'Anne Sainclair fait au féminisme »

Joan W. Scott : « L'affaire Strauss-Kahn, une avancée pour la cause féministe ? »

■Claire Levenson : « Hommes/femmes : des rapports opposés entre les États-Unis et la France »

■Les TumulTueuses http://www.tumultueuses.com/ : « Qui montre son vrai visage ? du voile intégral à l'affaire DSK »

■Najate Zouggari : « Violeur au-delà du périph', séducteur en deçà »

Christelle Hamel : « Violences faite aux femmes : la volonté de ne pas savoir »

■Michelle Guerci : « le machisme ultraviolent au quotidien »

■Mademoiselle http://blog.entrailles.fr/ « Cher camarade »

Natacha Henry : « Comment les notables sexistes creusent le retard français »

Titiou Lecoq : « Ma réponse aux défenseurs trop zélés de DSK »

Mona Chollet : « Les informulés d'une rhétorique sexiste »

Béatrice Gamba, Emmanuelle Piet : « Si on ne peut plus violer tranquillement les femme de chambre »

■Mademoiselle : « La morale de ces morales »

■Marie Papin : « Comment les victimes deviennent le coupables, ou le traitement médiatique des violences faites aux femmes »

Christine Delphy : « Qui accuse qui ? Préjugés et réalités dans l'affaire Strauss-Kahn »

Clémentine Autain, Audrey Pulvar : « Non au procès du féminisme »

Une dénonciation implacable de la « permanence du sexisme en France », de la « profonde et vivace misogynie qui nous entoure » et des trois solidarités « celle de genre, qui unit les hommes contre les femmes, celle de classe qui unit les riches contre les pauvres, et celle de race qui unit les Blancs contre les Bronzés ».

Deux livres complémentaires pourraient être construits. le premier directement lié à celui-ci : 7 minutes entre inconnu-e-s, quel consentement et quels plaisirs partagés possibles ?

Le second concernant le FMI et ses dirigeants : Des plans d'ajustement structurel comme crime contre l'humanité.

En complément possible :
Patrizia Romito : Un silence de mortes (Editions Syllepse 2006)
Un silence de mortes
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Qui ne connait pas l'affaire DSK en France? Pendant des mois, les yeux se sont rivés sur Dominique Strauss-Kahn, homme dit de gauche, accusé d'agression et de viol sur une femme de chambre, Nafissatou Diallo. "C'est un complot international!" ont crié les uns. "Les américains sont des barbares" ont crié les autres. "Comment osent-ils lâché cet homme talentueux à la vindicte populaire?" s'interrogent les amis de ce grand homme à la braguette difficile. Tous rappellent alors la présomption d'innocence de l'ancien patron du FMI, dénonçant la justice et les journalistes américains qui osent intervenir dans un domaine de la sphère privée. Chacun, de sa belle plume à l'encre moisie, pleure sur le sort de DSK, pauvre victime d'une femme vile et vilaine, intéressée par le seul appât du gain.

Un troussage de domestique, coordonné par Christine Delphy, se propose d'étudier et d'analyser "l'affaire DSK" ou disons, plus exactement, le traitement médiatique qui lui a été réservé et le discours de ces quelques prétendus intellectuels qui ont pignon sur rue et qui ont exprimé leur solidarité à l'homme politique inculpé. L'ouvrage rassemble près de 23 textes écrits par des féministes de tout bord, des sociologues, des journalistes, une femme politique (Clémentaine Autain) qui réagissent aux propos diffusés. Toutes dénoncent le deux poids-deux mesures, l'hypocrisie, le sexisme et la misogynie des intervenants qui crient au féminisme seulement quand il en va de leur intérêt. Elles dénoncent la solidarité de classe, le racisme primaire et le sexisme qui se sont ouvertement exprimées à l'occasion de cette affaire qui en dit long sur cette haute société de classe dont le nombril est le centre du monde. La culpabilité ou l'innocence de Dominique Strauss - Kahn n'est donc pas la préoccupation de ces féministes. Elles ne font pas le procès de DSK. Seules les intéressent les réactions médiatiques et systémiques.

Et leurs analyses sont pertinentes et convaincantes car elles interrogent le féminisme de ces hommes et de ces femmes qui, prenant la défense de Dominique Strauss - Kahn, en viennent à tenir des propos quelque peu inquiétant. Ceux et celles qui ont crié aux droits des femmes lors du débat portant sur la burqa et autres voiles qui couvrent la tête des femmes musulmanes, faisant fi du principe de laïcité, n'ont pas de mal à minimiser les accusations portées contre Dominique Strauss - Kahn, rejetant dès les premières heures toute idée de viol - accusant par ricochet la plaignante de mensonges. Tout en étalant quelques éléments de sa vie qui sans doute portent préjudices à sa réputation, les journalistes victimisent Dominique Strauss - Kahn tantôt victime innocente d'un complot international, tantôt victime de sa propre faiblesse pour les femmes, tantôt victime d'une justice américaine brutale, tantôt victime d'une femme coupable de vénalité. Les faits qui lui sont imputés sont minimisés et DSK, considéré comme un Don Juan amoureux des femmes qui maîtrise l'art de la séduction à la française, bénéficie d'un traitement médiatique qui n'est pas celui réservé aux traditionnels accusés de viol. Car la présomption d'innocence, principe fondamentale du droit, se révèle être un luxe réservé à quelques personnes seulement. Tous ne bénéficient pas non plus de la même sémantique car le viol se révèle être aux pauvres, ce que la séduction se révèle être aux plus fortunés. Pourtant, erreur, les études le montrent: le viol n'est pas l'apanage du pauvre et de l'Autre, noir ou arabe; le viol ne connait pas de frontières et se retrouvent malheureusement partout, y compris chez les familles les plus fortunées dites aussi les plus cultivées et civilisées.

Que dire du traitement réservé à Nafissatou Diallo dont la parole a été tout de suite remise en cause alors même qu'on ne connaissait rien encore de l'affaire? Que dire du traitement réservé à l'épouse Anne Sainclair érigée en femme modèle?

Ces féministes dénoncent beaucoup de choses que je ne saurais résumer en quelques lignes tant il y a à dire. Alors je ne peux faire autrement que de conseiller ce livre - pas très épais, intelligent et accessible - pour qui veut comprendre le combat des féministes, combat qui devrait être celui de tous, et prendre conscience du retard de la France en matière des droits de la femme.
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De la lecture de ce livre écrit juste après l'inculpation de DSK, on ressort avec un fort sentiment de gâchis. La personnalité politique du personnage aura déclenché une double imposture :
- l'idée qu'un viol commis par une "haute personnalité" ne peut être qu'une pulsion et donc doit être traitée à l'aune de son importance supposée. le crime est toujours commis par "les autres".
- l'interprétation du système judiciaire d'un pays (en l'occurrence les USA) doit se plier à cette thèse.
Vont donc y participer non seulement les médias mais les "experts" appelés à prendre la défense de "Dominique". Aux côtés de J Lang, BHL ( Bernard Henri Lévy) ou JF Khan, s'ajoute la participation de Robert Badinter pour le moins surprenante puisqu'il va livrer une interprétation erronée du système judiciaire américain..
Quand on sait que la présomption d'innocence venait d'être juste reconnue dans la loi française à peine un mois auparavant, on mesure à quel point Pouvoir Domination et sexisme ont perturbé le jugement d'hommes politiques solidaires de leur classe sociale.
Tout ça pour ça : il en reste une très forte amertume sur nos capacités de changement. Et la nécessaire expression des opinions par tous les canaux possibles. Les médias traditionnels ont la preuve de leur incapacité à distinguer la vérité .. et à nous la faire découvrir.

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Ensemble de textes de féministes écrits quelques temps après la tentative de viol par DSK. Ces textes sont très différents les uns des autres, j'en ai plus appréciés certains, d'autres moins. J'ai particulièrement été intéressée par le dernier de Christine Delphy qui explique les systèmes judiciaires français et américains, leurs différences, leurs points communs, et reprend ce qui a pu être dit de faux ou d'incorrect sur l'aspect judiciaire de l'affaire DSK.
J'ai trouvé que c'était un livre assez intéressant et un outil parmi d'autre pour lutter contre la culture du viol.
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Témoignages percutant, révoltant. J'ai entendu parler de l'affaire DSK à l'âge de 8 ans, je ne comprenais pas bien pourquoi j'entendais ces initiales partout. Et ce livre m'a permis d'assouvir mes curiosités innoncentes. 9 ans plus tard, je me rends compte de la gravité de l'attitude des politiques français envers leur salopard de compère "il n'a pas pu faire ça c'est un complot !!". Je suis profondément choquée par ce sujet passé sous silence durant mon enfance.
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critiques presse (1)
NonFiction
01 janvier 2012
Une vingtaine d'auteures -journalistes, politiciennes, avocates, bloggeuses, historiennes, chercheuses, professeures, toutes militantes féministes- ont donc participé à cet ouvrage. Les textes ont été réunis le 7 juillet 2011, bien avant le rendu du jugement. Ils décortiquent à la loupe l’ensemble des réactions autour de l’affaire.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes de chambre syndiquées étaient là pour dire que sur la base de leur expérience avec les clients des hôtels, elles croyaient leur collègue de travail. Elles racontent que les clients font de l’exhibitionnisme, proposent d’acheter leurs services sexuels, les attrapent et les tripotent, et parfois tentent de les violer.
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Pour que le contrôle de la vie de toutes les femmes par le viol soit efficace, soit possible, il faut la collaboration de la police et de la justice. 10 000 plaintes pour 75 000 viols, ça fait peu. Mais 2 000 condamnations pour 10 000 plaintes... Qu'arrive-t-il aux autres?
[...]
Cette culture de l'impunité, c'est d'abord la culture du soupçon, à l'endroit des femmes, des seules femmes.
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"A un garçon qui évoque le malaise de son amie à l'idée de se retrouver nue devant lui pour faire l'amour pour la première fois, un animateur conseille: "Tu la mets à quatre pattes et puis t'es dedans", et un autre poursuit: "Si tu veux la dresser, tu lui mets un petit coup sur les fesses, et si elle accepte pas, tu lui mets un petit coup jusqu'à ce qu'elle accepte, pour la dresser, quoi"." Vous être toujours sur NRJ.
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Les législateurs de New-York ont soumis un projet de loi qui obligerait les hôtels à afficher dans les chambres une "Déclaration des droits" des femmes de chambre, qui les obligerait à informer et à former celles-ci sur leurs droits ainsi qu’à les protéger des représailles quand elles font état des incidents dont elles sont victimes.
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Ainsi le député UMP Eric Raoult, sur LCI: "Les viols et les tournantes ne se passent pas par moins 30°C mais surtout quand il fait chaud et quand un certain nombre de petites jeunes filles ont pu laisser croire des choses."
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Videos de Christine Delphy (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christine Delphy
Il y a 50 ans, neuf féministes rendaient hommage à la femme du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe. Réprimées, médiatisées, elles écrivent sans le savoir l'acte de naissance du "Mouvement de libération des femmes" (MLF) qui structurera le mouvement féministe français. Des années plus tard, Christine Delphy s'en souvient.
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