Le premier "vrai" tome de la série, celui qui met en place l'univers, les personnages récurrents, le design et l'intrigue. Isabelle, une rousse enfant, et sa Tante Ursule (qui ne voit pas les choses magiques, c'est un running gag) s'en vont rendre visite à un certain oncle Hermès, qui habite un manoir légèrement en ruine, rempli de petits montres trop mignons.
Après quelques recherches, Isabelle découvre la terrible vérité : l'Oncle Hermès n'est pas un vieux monsieur snob, il est un sorcier du 19ème siècle à pattes de bouc prisonnier du feu de sa cheminée depuis plus d'un siècle. Mais contrairement à ce que pourrait imaginer le lecteur, ce n'est pas Tomas de Torquemada qui l'y a mis, mais une sorcière rivale, Kalendula (l'orthographe avec K n'arrive qu'après, mais je la mets tout de suite pour éviter de m'emmêler les pinceaux). le motif du litige entre les deux magiciens était l'élixir de beauté et de jeunesse mis au point par Hermès.
En bonne petite fille, Isabelle décide d'aider son oncle à vaincre son maléfice et le charge à bord d'une lampe à huile. Direction la maison sur pilotis de Kalendula, où point de vieille mégère, mais une jeune et jolie sorcière assez remontée qu'on ose s'introduire dans sa maison. Car ce que ni Hermès ni Isabelle n'avaient prévu, c'est que Kalendula a passé l'arme à gauche depuis longtemps ! La sorcière aux cheveux verts qu'ils ont rencontré, c'est Calendula, la descente de Kalendula, qui n'a donc rien à avoir avec des affaires vieilles d'un siècle ! Vous suivez ?
Calendula, soucieuse de réparer les fautes de son aïeule, accepte d'aider l'oncle et la nièce. Avec son concours, l'Oncle Hermès retrouve sa liberté et sa taille normale et...hu hu, mais c'est qu'il est plutôt beau gosse, même avec ses pattes de bouc. Tout ce beau monde peut rentrer chez Hermès, où Tante Ursule à gentiment préparé une tarte (la cuisine d'Ursule, surtout ses tartes, est un point récurrent de la série).
Tout est bien qui finit bien, dans le meilleur des mondes magiques ? Hmmm, si la vieille Kalendula ne repointe pas le bout de son nez crochu...
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