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EAN : 9782878232479
256 pages
Editions Cêtre (11/09/2012)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Au début du XVIIe siècle, en Franche-Comté, il y eut plus de mille assassinats ! Encore ne s'agit-il là que des homicides pardonnés. En effet, les hommes et les femmes ayant commis un crime pouvaient obtenir le pardon des souverains, s'ils faisaient valoir des circonstances atténuantes, la légitime défense ou l'accident. Les très pieux archiducs Albert et Isabelle, en leurs palais de Bruxelles et de Mariemont, accordèrent souvent la grâce, faisant preuve de misérico... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Evidemment, c'est un ouvrage universitaire, et il n'est pas toujours facile à lire.

Mais cela vous donne une bonne idée de l'histoire de la région, au XVII° siècle
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est de la faute du chat !

Jeanne Baulart était une femme de bien. Depuis son mariage avec Jean Guillaume, fils d’Henri Guillaume, elle était allée résider avec son époux dans la maison familiale, celle de son beau-père, à Montot près de Dampierre-sur-Salon. Elle y vivait en assurant tous ses devoirs d'épouse et de bru, en respectant son beau-père.

Or, le 8 juin 1620, son mari, Jean Guillaume, se trouvait indisposé. Jeanne prit soin de lui, en confectionnant un traitement. Elle mit cuire un peu de chair (viande) dans un pot, afin de préparer une bonne soupe pour son époux souffrant. Elle mit ensuite la viande sur la table, dans le « poêle » (pièce chauffée) de la maison, et en confia la garde à son beau-père pendant qu'elle allait chercher quelques linges.

En rentrant dans la cuisine, elle vit un chat qui voulait prendre la viande. Le beau-père, déjà septuagénaire et « débile de vue » ne s'était pas aperçu du danger. Pour chasser le chat, Jeanne s'empara d'une pièce de bois servant « d'enfonsure » de tonneaux et la jeta rudement, afin d'abattre le chat. Mais le malheur arriva que la pièce de bois tomba sur la pointe, rebondit et atteignit le beau-père, qui fut blessé à l'oreille.

On soigna le beau-père, il reconnut que sa belle-fille n'y était pour rien.

C'était donc de la faute du chat. Mais le vieil Henri Guillaume mourut huit à dix jours plus tard.
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Les autorités constataient les excès commis lors des noces mais pouvalent difficilement les faire disparaître. La consommation de vin, la présence de filles à marier, de jeunes veuves à remarier, la rivalité des soupirants, la pénombre, le port des armes, la défense de l'honneur bafoué : tous les ingrédients étaient réunis pour faire du jour du mariage des noces sanglantes.

Les archiducs Albert et Isabelle ont tenté, en octobre 1613, de limiter « à trente paires » le nombre d'invités aux repas de noces : un vœu resté pieux, évidemment. Nous n'en avons trouvé aucune répercussion éventuelle en Franche-Comté.
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